INTERNATIONAL PRESS REVIEW 2008

8 nov 2008

INTERNATIONAL PRESS REVIEW 2008


Security Council dismayed by another delay to Ivorian elections
UN NEWS CENTER - 7 November 2008


Another delay in the holding of elections in Côte d'Ivoire – the third consecutive one since the signing of the north-south peace pact last year – could have serious repercussions for the West African nation's entire peace process, the Security Council said today.

Efforts to consolidate peace took a step forward on 15 September when the twin identification and registration processes were launched, but the delays which have occurred since for the polls slated to take place on 30 November "have proven greater than expected," the Security Council said in a presidential statement.

Last month, the Secretary-General's Special Representative Y. J. Choi cautioned that if the elections are not held on time, they will likely be deferred for several months due to logistical issues. "Unfortunately, the pace of progress has been painfully slow," he told the Council on 27 October. The pace will soon be accelerated, but "the magnitude of delay has taken almost everybody by surprise."

The Ouagadougou Agreement – signed in neighbouring Burkina Faso 18 months ago between the Government, which controlled the south, and the rebel Forces Nouvelles, which held the north – called for a number of measures to resolve the crisis that first divided the country in 2002.

They included creating a new transitional government; organizing free and fair presidential elections; merging the Forces Nouvelles and the national defence and security forces; dismantling the militias and disarming ex-combatants; and replacing the so-called zone of confidence separating north and south with a green line to be monitored by the UN Operation in Côte d'Ivoire (UNOCI).
In today's statement, read out by Ambassador Jorge Urbina of Costa Rica, which holds the rotating presidency of the Security Council for November, the Council urged all sides "to demonstrate their political determination to fulfil the commitments taken in the Ouagadougou Agreement and in the framework of its follow-up mechanisms."

The 15-member body also appealed to the sides to "take immediately and as a priority the concrete steps necessary to complete the identification and registration of voters' operations in a credible and transparent manner before the end of January 2009."

It voiced its support for a "credible electoral process" in Côte d'Ivoire, which is rebuilding after a brutal 14-year civil war, on the understanding that presidential elections will be staged before the end of the northern spring next year.
Last week, the Council voted to renew for another year a ban on diamonds and an arms embargo against Côte d'Ivoire, as well as targeted sanctions restricting the travel of individuals.

In a unanimously adopted resolution, it said it would review these measures next October to determine whether progress has been made in putting key aspects of the peace process into place and positive steps made in the long-delayed elections.

Elections en Côte d`Ivoire: le Conseil de sécurité s`impatiente
AFP - Samedi 8 Novembre 2008
NEW YORK (Nations unies)
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a dit vendredi son impatience devant les retards incessants subis par la préparation des élections en Côte d'Ivoire et mis en demeure les responsables du pays de faire en sorte qu'elles se tiennent avant la fin du printemps 2009.Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, le Conseil "se déclare vivement préoccupé par un éventuel report qui serait le troisième depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou et risquerait de compromettre tout le processus de paix ivoirien". Il "demande instamment aux parties ivoiriennes de prendre immédiatement et à titre prioritaire les mesures concrètes nécessaires pour que les opérations d'identification et d'enregistrement des électeurs puissent être menées à leur terme, de façon crédible et transparente, avant la fin de janvier 2009". Il "se déclare déterminé à soutenir pleinement en Côte d'Ivoire un processus électoral crédible, étant entendu que l'élection présidentielle sera organisée avant la fin du printemps 2009", dit encore cette déclaration, lue par l'ambassadeur du Costa Rica, Jorge Urbina, président du Conseil enovembre. L'élection présidentielle ivoirienne est toujours officiellement prévue pour fin novembre mais selon un proche du président Laurent Gbagbo, elle ne se tiendra "pas avant le printemps 2009" en raison du retard dans la mise à jour des listes électorales. Les "Femmes patriotes" de Côte d'Ivoire, organisation proche du président Laurent Gbagbo, ont même estimé jeudi à Abidjan qu'il faudrait encore au moins un an pour réussir la mise à jour de ces listes. La communauté internationale considère que cette élection, prévue initialement en 2005 et sans cesse reportée, est essentielle pour sortir la Côte d'Ivoire de la crise politique née de la tentative de coup d'Etat ratée de septembre 2002. Volet crucial du processus de sortie de crise, l'identification est une vaste opération de recensement qui doit permettre la mise à jour des listes électorales, qui datent de 2000, et la délivrance de nouvelles cartes d'identité et d'électeurs. L'élection est prévue par l'accord de paix de Ouagadougou, conclu en 2007 entre le président Laurent Gbagbo et le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro. Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, avait averti la semaine dernière, devant le Conseil de sécurité, que les retards croissants observés dans les préparatifs des élections fragilisaient la paix dans le pays. Vendredi, un diplomate occidental a indiqué à l'AFP que la déclaration du Conseil visait à envoyer "un signal clair" aux acteurs politiques ivoiriens avant une réunion qu'ils doivent avoir lundi avec le Facilitateur du processus de paix ivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, pour traiter des difficultés que rencontre le processus et trouver un accord sur un nouveau calendrier électoral. Selon ce diplomate qui parlait sous couvert de l'anonymat, le Conseil veut ainsi signifier aux Ivoiriens que si l'élection doit subir un nouveau délai, ce délai doit être "crédible et sérieux" et ne pas aller au-delà du printemps 2009. »