International press review, 18 November 2008

18 nov 2008

International press review, 18 November 2008



Côte d`Ivoire: grève de fonctionnaires à Bouaké, fief de l`ex-rébellion, AFP, 17 novembre 2008- Une partie des fonctionnaires de Bouaké (centre de la Côte d`Ivoire), fief de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), ont entamé lundi une grève de deux semaines pour réclamer le versement de primes par l`Etat, a constaté un correspondant de l`AFP. Cette grève a été lancée par le Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d`Ivoire (Moforci), un syndicat qui entend dénoncer les retards dans le versement de primes d`installation promises aux agents de l`Etat redéployés dans les zones sous contrôle des ex-rebelles (la moitié nord de la Côte d`Ivoire, ndlr). La grève a surtout perturbé les écoles publiques de Bouaké, deuxième ville du pays, où se trouve le quartier général des FN. Des dizaines d`enseignants ont été brièvement interpellés par des soldats FN venus déloger des grévistes (...). "La grève a été suivie à 80% dans la région de Bouaké" mais aussi dans les principales villes des zones sous contrôle des FN, a affirmé à l`AFP le président du Moforci, Charles Liargo Rabé. Dans ces villes, les écoles publiques sont restées fermées lundi, tandis que les centres de soins assuraient le "service minimum", selon la même source (...) En octobre, une grève de fonctionnaires réclamant les mêmes primes avait été violemment réprimée à Korhogo (extrême-nord). Cette nouvelle grève ne devrait pas par ailleurs perturber le lancement officiel mardi de l`opération de révision des listes électorales à Bouaké et dans sa région, a estimé un responsable local de la Commission électorale indépendante (CEI), Yacouba Bamba (...)

Côte d`Ivoire: trois officiers inculpés pour "incitation à la révolte", AFP, 17 novembre 2008- Trois officiers supérieurs de l`armée de Côte
d`Ivoire (Fanci) ont été inculpés lundi à Abidjan pour "incitation à la révolte" et "complicité de vols d`armes" puis placés sous mandat de dépôt, a-t-on appris auprès du parquet militaire. Ces trois officiers, déjà en détention provisoire depuis plus d`un mois à la Maison d`arrêt militaire d`Abidjan (Mama), ont été inculpés par un juge d`instruction du tribunal militaire ( ...) Ces militaires - 100 soldats et 4 sous-officiers - réclamaient des primes de guerre, baptisées "haut-les-cœurs", promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d`Etat d`une rébellion dans le nord du pays. Les 104 militaires devraient d`ailleurs être jugés à partir de mardi par le tribunal militaire d`Abidjan (....)

Alassane Ouattara donne jusqu'au 15 décembre à ses militants pour s'inscrire, Apanews, 17 novembre 2008- L'opposant ivoirien Alassane Dramane Ouattara a donné jusqu'au 15 décembre prochain à ses militants et sympathisants pour se faire identifier et enrôler en vue d'assurer de façon « démocratique et transparente » la victoire du rassemblement des républicains (RDR) aux prochaines élections présidentielles, législatives, départementales et municipales,

A Yamoussoukro, l`Afrique veut traquer les cybercriminels, AFP, 17 novembre 2008- Une vingtaine de pays africains ont annoncé lundi leur intention de traquer "sans merci les cybercriminels", leurs pratiques infligeant, selon des experts, d`importantes pertes financières aux entreprises du continent. "La cybercriminalité s`est amplifiée avec le développement de l`internet pour atteindre des proportions inquiétantes", ont souligné les participants de la première conférence africaine régionale sur la cybersécurité qui s`est ouverte lundi à Yamoussoukro. "Les pertes subies par les entreprises sont importantes", a indiqué à l`AFP Sylvanus Kla, le directeur de l`Agence des télécommunications de Côte d`Ivoire (ATCI, publique), à l`origine de cette rencontre. Malgré son faible nombre d`internautes, (24 millions, soit 2,6% du total mondial), l`Afrique est devenue le refuge des cybercriminels, selon l`ATCI (...)Les participants de la conférence de Yamoussoukro, soutenue par l`Union européenne (UE), vont tenter pendant trois jours de définir un cadre réglementaire communautaire à l`image de ce qui existe en Europe. La mise en place d`une "autorité de certification" dans chaque pays, chargée de délivrer des cartes d`identité électronique pour mieux identifier les personnes sur le réseau, sera notamment débattue. La réunion rassemble des experts venus de 18 pays africains, de la France, du Canada et de la Suisse.