International press review, 15 September 2009

15 sep 2009

International press review, 15 September 2009







Ivory Coast to
miss voter list deadline, Reuters, 14 September 2009-


Ivory Coast

will miss a Sept. 15 deadline to publish provisional voter lists by about two
weeks, officials said, the latest sign a Nov. 29 presidential election in the
top cocoa grower will be delayed. Ivory Coast's
election commission would not comment on the deadline but said over 95 percent
of voter lists had been processed and that technicians needed "some time" to
complete their work and ensure voter lists were complete.

Publication of the lists, initially due
in August, is a crucial step in a troubled election process meant to end a
crisis sparked by a 2002-2003 civil war -- a conflict fuelled by questions of
nationality which the lists seek to clarify. "It will not be possible to publish
the lists tomorrow," an official with the Ivorian National Institute for
Statistics (INS), which is collating with lists, told Reuters on Monday. "We
think that it will take at least another ten working days to complete the
operation if there are no more disturbances," added the official, asking not to
be named. The INS is working with French firm SAGEM Security to collate and
analyse data gathered during the identification process, which began last year
and has been dogged by problems, adding to delays in polls first meant to take
place in 2005. The official said there was a shortage of staff processing the
data due to a lack of money to pay employees. Breakdowns in communications
systems had added to their problems, he said. "We are expecting an announcement
on a delay," an Abidjan-based diplomat said when asked about the Sept. 15
deadline for publishing provisional voter lists. "It will more likely be the end
of September. It isn't just the processing of the data. They need to print it
and post it in the 11,000 polling stations. It is quite a logistical exercise."
The question of who is eligible to vote is particularly thorny in Ivory Coast.
Northerners have been caught up in a row over people from neighbouring countries
who were long welcomed to work on cocoa farms but are now no longer accepted by
local communities. Northern New Forces (FN) rebels still control much of the
north of the country, despite vows to disarm and hand authority back to
President Laurent Gbagbo's government at least two months before an election is
held. After countless election deadlines have been missed and with accusations
that all sides are profiting from the status quo, there is mounting pressure for
polls to be held. But the pressures are matched by concerns that poorly prepared
polls would be disputed by the losers, who might complain that people were
either unfairly excluded or included on lists, something which is likely to
exacerbate tensions. "We want a credible election list," said Yacouba Bamba, the
election commission's deputy spokesman. "That is why the technicians are working
on the remaining 5 percent. They need some time. When they are ready, they will
post the complete list," Bamba said.




Côte
d'Ivoire : dans l'attente de la liste électorale, VOA, 14 septembre 2009-

L'affiche
de la liste électorale prévu mardi n'aura finalement  pas lieu. La Commission
électorale indépendante (CEI) invoque des raisons techniques pour expliquer ce
retard, mais assure que tout est fait pour que l'élection présidentielle se
tienne le 29 novembre.

Les deux opérateurs,
à savoir la SAGEM et l'Institut national des statistiques, ne sont pas, pour
l'heure, en mesure de remettre la liste provisoire à la CEI, a indiqué Auguste
Mirmont, porte parole de la Commission à Abidjan. « Pour une liste fiable, il
est possible que la diffusion de la liste soit prorogée d'une quinzaine de jours
», a-t-il expliqué. Pour Auguste Miremont, « l'essentiel pour la Côte d'Ivoire,
c'est de pouvoir sortir de la crise par des élections transparentes, rigoureuses
et honnêtes. » Du processus électoral ivoirien, il sera certainement question
lors de la visite d'Etat que le président Blaise Compaoré du Burkina Faso entame
mardi en Côte d'Ivoire  (...)




 




La
liste provisoire des élections presque achevée en Côte d'Ivoire, Apanews, 15
septembre 2009-

Le premier ministre Guillaume Soro à rassuré samedi ses compatriotes que les
aménagements internes des structures techniques sur la liste provisoire, ne
peuvent pas influencer sur la tenue de l'élection présidentielle fixée au 29
novembre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. M.
Soro qui a fait cette déclaration à l'occasion de la visite samedi du site
centrale des traitements des données, a soutenu que la qualité de la liste
électorale va influer sur l'atmosphère et l'environnement des élections et que
90% du travail des traitement des donnés a été réalisé. «Le problème de la Côte
d'Ivoire c'est la tenu des élections. Le délai incompressible et qui ne peut pas
être changé c'est le 29 novembre.


Nous devrons tenir les élections[...]





Coopération ivoiro-burkina: Les sillons d'un mariage biens communs, Sidwaya, 15
septembre 2009-
 


Les gouvernements ivoirien et burkinabè s'activent à la mise en
œuvre du Traité d'amitié et de coopération entre leurs deux pays. Sous la
coprésidence de Youssouf Bakayoko et de Minata Samaté, une dizaine de ministres
sectoriels de chaque partie ont balisé, lundi 14 septembre 2009 à Yamoussoukro,
les chantiers de coopération à soumettre aux Premiers ministres et aux chefs d'Etat
au cours d'un conseil de ministres conjoint (...)


" Ce Traité d'amitié et de coopération ratifié par nos deux chefs
d'Etat vient comme un cadre mais aussi comme un instrument pour traduire notre
volonté en actions de coopération et de développement communes. Cette réunion va
se concentrer sur des questions précises pour trouver, soit des solutions, soit
améliorer les pratiques actuelles. Elle se penchera sur de nouveaux champs de
coopération comme la suppléance mutuelle dans les Etats où l'un de nos pays
n'est pas représenté ", a indiqué Youssouf Bakayoko, ministre ivoirien des
Affaires étrangères (...) " Ce traité nous met tous devant nos responsabilités :
celle de réussir ou d'échouer ensemble, de développer harmonieusement nos pays
ou de végéter ensemble dans la pauvreté, de servir de locomotive à l'intégration
sous régionale, de vaincre ou de périr ensemble. Ce Traité est donc un challenge
que nos deux pays se sont lancé, celui de bâtir un espace paisible, stable et
développé, dans l'harmonie, la compréhension mutuelle et la concertation
constante  ", a souligné la ministre Samaté . Les travaux des ministres seront
entérinés à deux niveaux : d'abord par les deux ministres et ensuite par les
deux présidents, Compaoré et Gbagbo au cours d'une conférence de chefs d'Etat
consacrée au Traité



(...)




Probo
Koala : trois ans après, Jeune Afrique, 15 septembre 2009-

Trois ans après le déversement, en août 2006, de 500 m3 de déchets toxiques et
nauséabonds à la périphérie d'Abidjan, qui a provoqué 16 décès et des milliers
d'intoxications, les victimes du Probo Koala – du nom du navire, affrété par la
compagnie Trafigura, d'où furent débarquées les substances incriminées –
continuent de vivre dans la psychose. Environ 3
000
tonnes de terres polluées sont encore stockées sur les sites d'Akouédo et de
Djibi, et les experts craignent une nouvelle contamination. « Des produits
dangereux recueillis sur les sites de pollution sont entassés dans de gros sacs,
surveillés par des vigiles, sans aucune précaution élémentaire », s'inquiète un
riverain. L'État ivoirien avait fait appel dans l'urgence à la société française
Trédi pour la première phase des opérations de dépollution, puis à l'entreprise
canadienne Biogénie pour la seconde phase, qui n'a jamais été menée à terme. Si
aucune nouvelle contamination n'a été enregistrée dans les villages où sont
encore stockés les déchets, les populations craignent pour leur santé. Quant aux
premières victimes de la contamination d'août 2006, elles en subissent encore
les effets. « Nous continuons de souffrir, nos enfants naissent avec des
malformations, nous avons des problèmes respiratoires et nous contractons des
maladies de peau. Nous mourons à ­petit feu, dans l'indifférence générale »,
explique Rachel Gogoua, responsable d'une association de victimes. En
février 2007, Trafigura avait versé 152 millions d'euros pour indemniser les
victimes et financer les opérations de dépollution en échange de la libération
de ses dirigeants incarcérés à Abidjan. De nombreux plaignants, qui ont refusé
l'indemnisation de Trafigura, ont préféré entamer une procédure judiciaire en
France et en Angleterre pour obtenir réparation. Ce scandale avait mis en
lumière les failles de l'administration ivoirienne. De hauts responsables de
l'administration impliqués directement ou indirectement dans l'affaire avaient
été sanctionnés par l'ex-Premier ­ministre Charles Konan Banny, puis réhabilités
trois mois plus tard par le président Laurent Gbagbo.