International press review, 13 October 2008

13 oct 2008

International press review, 13 October 2008


Côte d`Ivoire: l`ex-rébellion "recommande" le report de la présidentielle, AFP, 11 octobre 2008... L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), qui contrôle toujours la moitié nord de la Côte d'Ivoire, a "recommandé" samedi le report de l'élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 30 novembre, a constaté un correspondant de l'AFP. "Nous recommandons le report des élections", a déclaré André Ouattara Deha, le directeur de cabinet adjoint du chef des FN, Guillaume Soro, à l'issue d'un séminaire organisé à Bouaké (centre) par l'ex-rébellion pour tirer le bilan de l'accord de paix de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007 avec le président Laurent Gbagbo. Cette proposition, qui ne mentionne pas de nouvelle date pour le scrutin, faisait partie d'une série de recommandations lues à la fin du séminaire par M. Ouattara Deha (....)

L'Etat ivoirien interpellé après la confiscation du matériel électoral, Apanews, 12 octobre 2008... L'opposition ivoirienne a interpellé samedi soir l'Etat, suite à la confiscation de certains matériels de la société française SAGEM sécurité, par des individus supposés être des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI). Cette société a été désignée par les acteurs de la crise ivoirienne pour identifier les populations. « Pour nous au RHDP, nous pensons que c'est l'Etat qu'il faut interpeller après ces incidents. Par ce que nous sommes en droit de nous interroger sur ce que fait l'Etat pour assurer et garantir la sécurité des sites d'enrôlement », a déclaré à APA, Alphonse Djédjé Mady, le président du directoire du RHDP. M. Mady s'est par ailleurs interrogé sur l'existence de l'Etat dans ce pays. « Ou alors, il n'y a plus d'Etat en Côte d'Ivoire? », s'est-il interrogé à ce propos avant de poursuivre : «Je ne comprends pas que des étudiants refusent que des citoyens obtiennent leurs pièces d'identité » (...) Les incriminés sont arrivés de la cité universitaire de Williamsville vendredi soir, détenant des armes blanches ou à feu ou de gourdin pour dénoncer «la prise en otage de l'opération d'identification et du recensement électoral par le RDR».Ils ont dit avoir constaté que de nombreux centres de collecte sont pris en otage par les militants du Rassemblement des républicains (RDR, opposition) (...)

Des indemnités non payées bloquent l'identification en Côte d'Ivoire , Apanews, 12 octobre 2008.... Les agents, qui jouent un rôle clé dans le processus, exigent qu'on leur paie « simplement quelque chose », faisant remarquer que depuis le début des opérations d'identification et du recensement électoral, ils se déplacent et mangent à leurs frais, deux semaines après le lancement des opérations. Cette situation est devenue intenable, a confié un des agents, sans donner d'indication sur le montant de la prime .Des quartiers d'Abobo à Koumassi, en passant par Adjamé, les centres d'enrôlement fonctionnaient au ralenti dimanche, certains étant même carrément fermés (...)Outre les moyens financiers, l'opération d'identification des populations, qui permettra de mettre à jour le fichier électoral, est confrontée à un problème de sécurité sur les sites d'enrôlement. Des valises de la SAGEM ont été emportées ce week-end dans les communes d'Adjamé et de Yopougon, par des hommes se réclamant de la « puissante » fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), proche du Front Populaire Ivoirien (FPI, au pouvoir). Le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire se heurte de façon globale à un manque de moyen financier, alors que les autorités avaient annoncé en juillet dernier, à Séguéla (Centre Ouest) la « disponibilité de la totalité des fonds » nécessaires à l'organisation des élections.
Les bailleurs de fonds hésitent encore à mettre la main à la poche, en dépit de leur promesse de financer à hauteur d'environ 100 milliards de FCFA la sortie de crise ivoirienne (...)

Incertitudes à Abidjan sur la reprise lundi, du procès des déchets, Apanews, 12 octobre 2008... Le doute est avancé par maître Bambaoulé Diabaté, l'un des avocats du principal accusé de ce drame écologique qui a tué 17 personnes et intoxiqué plusieurs milliers d'autres en août 2006. « Nous irons demain ( ce lundi) à 10 heures pour les écouter, mais ce qui est sûr, il n'y aura pas de reprise sans la présence de Trafigura », a déclaré maître Diabaté, dont le directeur général de la société Tommy, Salomon Ugborugbo, est l'un des clients. Ce dernier est actuellement le principal accusé. « Le minimum, c'est la présence de N'zi Kablan à ce procès » a-t-il martelé, dans une déclaration à APA. Selon le conseil du principal accusé, la médiation de Me Mintenon Claude, bâtonnier de l'Ordre des avocats de Côte d'Ivoire s'est soldée par un « échec » (...)