L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a poursuivi activement ses sensibilisations cette semaine en visitant quatre localités du pays, notamment Dualla, à 30 km de Séguéla, Bangolo (532 km d'Abidjan), Totrodrou, dans le département de Kouibly ainsi que Georgeskro, dans la sous-préfecture de Duékoué.

Le jeudi 7 mars 2013 à Dualla où la caravane de la paix de l'ONUCI a fait une halte, les populations venues de plusieurs villages (Soukoura, Somina, Nandallah, Donan et Dafanan), ont échangé avec les autorités et la Commission électorale indépendante(CEI), autour des élections municipales et régionales apaisées.
Le Sous-préfet, Yapo Adepaud Fidèle, a saisi l'occasion pour lancer un message de paix. « Les élections à venir sont les dernières en lice. Il faut qu'elles se déroulent dans de bonnes conditions. Dualla doit servir d'exemple », a-t-il dit.

Pour sa part, le chef délégation de l'ONUCI, le Commissaire Gaston Gbaguidi, a plaidé en faveur de la préservation d'un environnement électoral apaisé avant, pendant et après les élections. « L'esprit fair-play est le garant de la préservation de la cohésion sociale à Dualla », a-t-il soutenu.

Dans la même journée du jeudi 7 mars, les élèves du Lycée moderne de Bangolo ont également été sensibilisés par l'ONUCI à Duékoué à la préservation d'un environnement électoral apaisé. Les élèves ont aussi bénéficié d'informations sur le mandat de l'ONUCI, la prise en charge des enfants en temps de crise et le droit des enfants.

La veille, le mercredi 6 mars, c'est avec les populations de Georgeskro que l'ONUCI a animé des discussions sur le maintien d'un environnement électoral apaisé. Les débats ont été axés sur le respect les droits de l'Homme, les règles démocratiques avant, pendant et après les élections prévues en avril 2013. Se réjouissant de cette sensibilisation, le chef du village de Georgeskro, Alphonse Kouadio Yao, a rappelé qu'il est au service des populations. «Personne ne sera inquiété du fait de son choix politique à Georgeskro » a-t-il fait savoir.
Les populations ont profité de l'occasion pour exposer leurs préoccupations relatives aux projets communautaires, au foncier rural et à la sécurité.

Déjà le mardi 5 mars, les mêmes sujets avaient été évoqués avec les populations de Totrodrou. La vulnérabilité des enfants et les violences basées sur le genre avaient également été au menu des discussions.

Dahi Gaston qui représentait le chef du village a indiqué que « les populations de Totrodou ont une tradition, celle du respect de l'autre » et que « pour la matérialiser elles s'engageaient à favoriser un climat apaisé dans la localité, avant, pendant et après les échéances électorales du 21 avril 2013».