DAILY BRIEF DU 19 JANVIER 2008

19 jan 2009

DAILY BRIEF DU 19 JANVIER 2008







GRANDES LIGNES :                                                         




              




·       
Les forces Nouvelles
mette en place un comité de supervision du rétablissement de l'autorité de
l'État




 




·       
L'ONUCI organise un
séminaire sur le journalisme d'investigation pour la paix et le développement




 




ACTIVITES POLITIQUES




 




Un comité technique pour élaborer
les modalités de la pleine restauration de l'autorité de l'État dans les zones
sous contrôle des Forces Nouvelles sera officiellement créé bientôt. L'annonce a
été faite par le Premier ministre de Côte d'Ivoire, qui est aussi le Secrétaire
général des Forces Nouvelles (FN), Guillaume Soro à Bouaké, hier, lors de la
cérémonie de clôture d'un séminaire organisé par les Forces armées des Forces
Nouvelles (FAFN). Le séminaire avait pour but de discuter de la mise en œuvre du
4e accord complémentaire de l'Accord politique d'Ouagadougou, qui traite du
désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et du rétablissement d'une
trésorerie centralisée de l'Etat.




 




INFORMATION ET SENSIBILISATION




 

Quelque 30 journalistes ivoiriens ont débuté aujourd'hui un séminaire d'une
semaine sur le thème "journalisme d'investigation au service de  la paix et du
développement", organisée par l'ONUCI à Grand Bassam, à 15 km, au sud d'Abidjan.
S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, le représentant du Conseil
national de la presse a salué les efforts de l'ONUCI en matière d'appui aux
médias ivoiriens, tout en affirmant que le journalisme d'investigation soulève
des questions pertinentes dans un pays comme la Côte d'Ivoire, qui sort d'une
crise. Le séminaire fait partie des efforts de la mission pour promouvoir la
paix en Côte d'Ivoire par le biais des médias.




 




SECURITE


En plus des patrouilles de l'ONUCI à la frontière entre la Guinée et la Côte
d'Ivoire, des patrouilles conjointes vont être menées par les Forces armées
nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) et les Forces armées des Forces Nouvelles
(FAFN). Cette opération est une réponse à la crise politique en Guinée qui a
suivi la mort du Président Lansana Conte en Décembre 2008. Les patrouilles
seront menées à Danané (ouest), Touba, Biankouma et Odienné (nord).

Une patrouille de l'ONUCI, qui a été envoyée au Loguato (ouest) à la frontière
libérienne, a indiqué que les rumeurs persistantes faisant état de l'imminence
d'une attaque transfrontalière par des Libériens sont sans fondement. Selon
l'équipe, il n'y avait pas d'activités transfrontalières inhabituelles.
Toutefois, l'UNPOL et les FAFN ont augmenté les patrouilles dans la région.
Pendant ce temps, la situation à la frontière entre le Libéria et la Côte
d'Ivoire et la Guinée est calme et paisible.




Cinq hommes armés de fusils AK 47,
ont attaqué, le 17 Janvier 2009 le village de Guézon, près de Duekoué (ouest).
Ils ont frappé une femme enceinte avec la crosse d'un fusil, la forçant à
accoucher prématurément. Ils ont également tiré sur la jambe d'un jeune homme de
20 ans et ont blessé un autre avec une machette avant de s'enfuir avec 240.000
FCFA, volés à des villageois.




 




DROITS DE L'HOMME




 




Le Bureau régional des droits de
l'homme d'Odienné (nord) suit le cas d'une jeune fille de 18 ans enceinte, qui a
demandé de l'aide affirmant qu'elle avait été à plusieurs reprises agressée
physiquement par un homme de 28 ans qui est le père présumé de son bébé. Elle a
dit que depuis qu'elle est enceinte, elle avait été battue à maintes reprises
par l'homme, qui a également refusé de payer ses soins médicaux. Elle a dit que
finalement il l'a chassé de sa maison et avait jeté toutes ses affaires
personnelles.




 




Le 14 Janvier 2009, deux malades
mentaux, dont une femme, ont été enchaînés à un arbre pendant deux à trois
semaines, sans soins médicaux dans un camp religieux dans le village de Soko, à
5 km de Bondoukou (est). Les deux victimes ont été libérées à la suite de
l'intervention du bureau régional des droits de l'homme de Bondoukou. Le Bureau
a appris que certains groupes religieux locaux effectuent de telles pratiques
sous prétexte qu'elle aide à la guérison morale et spirituelle des personnes
souffrant de maladie mentale. Le Bureau a sensibilisé les responsables sur
l'importance du respect de la dignité humaine.