DAILY BRIEF DU 18 JUIIN 2008

18 juin 2008

DAILY BRIEF DU 18 JUIIN 2008

GRANDES LIGNES:

-Les ex-combattants des FAFN manifestent de nouveau à Bouaké
-Les généraux des quatre forces discutent des questions du DDR.

PROTESTATION


Les ex-combattants démobilisés des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) mecontents ont manifesté à nouveau, aujourd'hui, à Bouaké. Ils protestaient contre le non-paiement de leur allocation mensuelle de 90000FCFA (environ 200 dollars). Le centre commercial de la ville a été paralysé pendant quelques heures avant que le commandant de la zone Chérif Ousmane, n'ait pu maîtriser la situation. Malheureusement, les criminels ont profité de la confusion et plusieurs cas de vol de voitures ont été signalés.

DDR

Une réunion des commandants des quatre forces, les généraux Fernand Amoussou de l'ONUCI, Clément-Bolé de l'opération Licorne, Soumaila Bakayoko des FAFN et Philippe Mangou des forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDSCI), s'est tenue aujourd'hui à Yamoussoukro pour discuter du regroupement des ex-soldats des FAFN dans le cadre de l'actuel processus de DDR. La réunion vise à trouver des solutions aux problèmes que le processus de DDR pose chez les FAFN.

EMBARGO SUR LES ARMES

Des inspections de l'embargo sur les armes ont été menées, hier, avec succès par l'ONUCI chez les FAFN, à l'unité de Doropo (Nord), de Bouaké (Centre) de Kaniasso (Nord), et aux postes de contrôle de Vavoua (Ouest). Le même jour, une inspection similaire a été effectuée chez les forces de défense et sécurité de Côte d'Ivoire (FDSCI), à la brigade de gendarmerie de Tai (Ouest) et au site de cantonnement de Tabou (Sud).

DROITS DE L'HOMME

Au cours de sa visite tout au long de la semaine pour évaluer la situation des droits de l'homme, dans le nord et l'ouest de la Côte d'Ivoire, le Chef de la Division des droits de l'homme, M. Simon Munzu a rencontré les autorités administratives locales à Bagohouo (ouest). Ceux-ci lui ont soumis des préoccupations sur la circulation d'un grand nombre d'armes qui, selon eux, pourrait compromettre le processus électoral. Le sous-préfet a également demandé à la Division des droits de l'homme de l'aider à mettre fin aux grandes violations des droits de l'homme dans la région, notamment les conflits fonciers, les assassinats ethniques, les attaques des coupeurs de routes, la violence sexiste, y compris les mutilations génitales et le viol.