DAILY BRIEF DU 13 NOVEMBRE 2008

14 nov 2008

DAILY BRIEF DU 13 NOVEMBRE 2008

GRANDES LIGNES :

- Début du déploiement de l'ONUCI à Divo
- Un millions d'électeurs enregistrés
- Nouvel affrontement entre étudiants à Bouaké sur les bourses

REDEPLOIEMENT MILITAIRE :

L'ONUCI a commencé, hier, à travailler sur son nouveau camp militaire à Divo, situé à 277 km au nord-ouest d'Abidjan. Le dernier obstacle au plan de redéploiement de la Mission a été surmonté après un accord du Maire, et des chefs traditionnels de la ville. Le futur camp sera occupé par le bataillon marocain (MORBATT). Une délégation, qui est allé à Divo pour marquer l'événement, a été chaleureusement accueillie par les collectivités locales et les chefs traditionnels, qui ont fait l'éloge du travail de la Mission en Côte d'Ivoire et ont demandé à ce qu'elle continue de soutenir le processus électoral. Il convient de rappeler que le plan de redéploiement l'ONUCI à Divo a subi plusieurs revers en raison de la forte opposition d'une partie de la population.

PROCESSUS ELECTORAL :

Le nombre de personnes inscrites au cours de l'opération d'identification et d'inscription des électeurs a atteint un million, selon un communiqué de presse publié par le bureau du Premier ministre ivoirien. Le chiffre concerne les personnes qui se sont inscrits dans les 774 d'Abidjan. Un total de 11 000 centres sont prévus pour être ouverts sur l'ensemble du territoire.

SECURITE :

Deux groupes rivaux d'étudiants de l'Université de Bouaké se sont à nouveau affrontés, hier, à propos du nombre de bourses jugé insuffisant accordées aux étudiants. Les sections des droits de l'homme et des affaires civiles de l'ONUCI ont rencontré les étudiants, les universitaires et les autorités locales pour discuter de la meilleure manière de résoudre le problème. Le Préfet de la Région, M. Konin Aka, qui a exprimé sa préoccupation sur la situation, a convoqué une réunion pour discuter des mesures de sécurité avec les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN). Les étudiants ont commencé à manifester sur la question, le 3 Novembre 2008 et se sont affrontés à plusieurs reprises, depuis lors. À la suite de ces affrontements, plusieurs étudiants ont été gravement blessés. L'un des deux groupes serait soutenu par les Forces nouvelles (FN), tandis que l'autre ne l'est pas. Des allégations selon lesquelles les bourses des étudiants sont mal géré qui a aggravé la situation. Entretemps, le préfet a promis de convoquer une réunion avec les autorités pour tenter de résoudre le problème.

Un enseignant a été agressé par deux individus masqués devant sa maison à Korhogo (nord) le 10 Novembre 2008. Les assaillants les ont frappés au visage avec une matraque, le laissant inconscient, avant de s'enfuir avec ses effets personnels et de motos. La police a lancé une enquête sur l'incident.

L'EMBARGO SUR LES ARMES :

L'inspection de l'embargo sur les armes a été menée avec succès par les casques bleus de l'ONUCI chez les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) au Camp d'Akouédo à Abidjan, dans les brigades de gendarmerie, localisées près de Gagnoa (centre-ouest), Gohitafla (Centre-ouest) et Assuefry, près d'Adzopé (sud-ouest), ainsi que chez les FAFN au 73e bataillon de Ouaninou, près de Man (ouest) et dans ses unités de Ouangolodougou (nord) et Kouto, près de Korhogo (nord).

DROITS DE L'HOMME

Le Bureau des droits de l'homme à Bouaké suit les plaintes formulées par certains étudiants victimes des violents affrontements à l'Université de Bouaké, les 3 et 8 Novembre 2008 selon lesquelles ils auraient été attaqués à coups de machettes, de couteaux et de bâtons par les autres étudiants et dans le même temps ont été battus à coups de ceintures en cuir par des soldats des FAFN. Ils ont également affirmé qu'ils ont été détenus sans nourriture et menacés de mort. Plusieurs des victimes ont subi un traitement médical à l'hôpital de Bouaké pour des blessures telles que des fractures et des pertes de dents.

Le 11 Novembre 2008, le Bureau Régional des droits de l'homme d'Odienné a reçu la mère d'un garçon de quatorze ans détenus à la gendarmerie d'Odienné depuis le 6 Novembre 2008 pour eu un accident de la route présumé de la avec une jeune fille. Les gendarmes demandent 12.000 FCFA (24 $) pour sa libération.