DAILY BRIEF DU 12 JUIN 2008

13 juin 2008

DAILY BRIEF DU 12 JUIN 2008

GRANDES LIGNES :

- Un mécanisme annoncé pour la sécurisation des élections
- Le RSSGAP salue les efforts du Bataillon Bangladais
- L'Onuci et la CEI formeront le personnel de terrain

MILITAIRE

Le commandant de la Force de l'ONUCI, le général Fernand Amoussou a dit hier aux journalistes qu'une équipe de planification pour assurer la sécurité aux frontières de la Côte d'Ivoire lors des prochaines élections, va être mis en place et tenir sa première réunion le 19 Juin 2008 à la frontière Libéria / Côte d'Ivoire. Le général Amoussou s'exprimait à l'issue de la 15e conférence inter-Mission des commandants de force qui s'est tenue au siège de l'ONUCI à Abidjan. L'équipe de planification se composerait de l'ONUCI, Licorne, la MINUL et le Centre de commandement intégrée.

Le Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, M. Abou Moussa a visité hier le bataillon du Bangladesh (BANBATT) à Yamoussoukro. M. Moussa a déclaré que la mission apprécie tout le travail de maintien de la paix accompli par ce bataillon afin de ramener une paix durable en Côte d'Ivoire.

ÉLECTORALE

Le Bureau régional de l'assistance électorale à Bouaké, en collaboration avec la Commission électorale indépendante (CEI) locale, prévoit un programme de formation pour les agents électoraux qui travaillent dans le domaine. L'objectif principal de la formation est de faire en sorte que les agents soient familiers des instruments de base nécessaires pour une conduite juste et transparente du processus électoral. L'exercice fournira également des outils afin d'aider les participants à acquérir une approche plus positive du processus électoral.

DDR

Suite à des allégations dans la presse selon lesquelles 600 soldats démobilisés des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) auraient "déserté" parce qu'ils n'avaient pas reçu leurs indemnités, les Forces nouvelles ont démenti l'information. Ils ont indiqué à la section DDR de l'ONUCI qu'aucun des 974 soldats enregistré au cours de la troisième phase de l'opération de DDR du 2-7 Juin 2008 n'avait quitté le camp sans autorisation. Selon les autorités FAFN, sur un total de 974 soldats démobilisés, 854 étaient dans le camp hier, 66 avaient la permission de quitter le camp pour des problèmes personnels, 24 assuraient la sécurité du camp, deux étaient détenus comme prisonniers, quatre étaient absents pour des raisons familiales, tandis que 24 étaient malades dont un qui a dû être transféré à une clinique psychiatrique. Toutefois, les soldats ont dit à l'ONUCI qu'ils n'avaient pas reçu le deuxième versement de l'indemnité de 90000FCFA (environ 200 dollars).

REDEPLOIEMENT DE L'ADMINISTRATION

Le maire de Bouaké, qui a récemment repris la direction de la ville contrôlée par les Forces nouvelles, a dit au Bureau des affaires civiles de l'ONUCI qu'il était confronté à des problèmes reprendre ses activités. Il a dit que le conseil municipal n'avait pas de lieu de réunion et que les subventions qui leur sont allouées par le gouvernement étaient inaccessibles, car aucune proposition de budget n'avait été soumise à cet effet. En ce qui concerne son personnel, a t-il dit, environ 600 d'entre eux étaient prêts à reprendre le travail, mais ils demandent trois mois de salaire à l'avance. Comme la ville ne possède pas les fonds pour couvrir ces dépenses, l'administration a été gravement entravée.

EMBARGO SUR LES ARMES

Des casques bleus de l'ONUCI ont effectué avec succès des inspections de l'embargo sur les armes au premier bataillon blindé à Abidjan, au Nord d'Akouédo, à l'escadron de gendarmerie mobile de Bondoukou (Est) et au camp de Lakota chez les forces de défense et de sécurité de base d'Ivoire (FDSCI

DROITS DE L'HOMME

Le bureau régional des droits de l'homme de Duékoué, a procédé le 10 Juin 2008 à Niambly, une session de formation sur la façon dont la pratique des mutilations génitales féminines en Côte d'Ivoire viole les droits des femmes, situé à six de Duékoué (ouest). Le nombre de filles dans le village, qui ont été forcé à se soumettre à la pratique, reste élevé. La session visait à aborder la question de la violence sexiste et les pratiques traditionnelles qui ont un impact négatif sur les femmes.