Compte-rendu du point de presse hebdomadaire du 16 juin 2011

16 juin 2011

Compte-rendu du point de presse hebdomadaire du 16 juin 2011

ENVIRON 1200 EX-COMBATTANTS RENDENT LES ARMES A L'ONUCI

Environ 1,200 ex combattants d'Abobo et de Yopougon ont rendu les armes la semaine dernière à l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) au cours de deux opérations menées dans la première moitié du mois de juin par la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion de la mission.

Lors du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, délocalisé à Mbahiakro du fait des Journées de l'ONUCI dans cette localité située à 310 kilomètres au nord-est d'Abidjan, M Blackman a précisé que cette opération de collecte d'armes a été menée sur les installations du camp de l'ONUCI à Anyama. Il a ajouté que l'ONUCI allait organiser des opérations similaires au sein des communautés à Abidjan et à l'intérieur du pays. « Toutes ces actions viennent appuyer la Cote d'Ivoire en cette période post crise dans le secteur sécuritaire, qui est un pan essentiel de la reconstruction et la relance économique du pays », a t-il noté.
Intervenant sur le chapitre humanitaire, M Blackman a indiqué que la Force onusienne avait prodigué des soins médicaux gratuits à 1 315 patients et distribué 103 000 litres d'eau potable au cours de la semaine écoulée. En ce qui concerne leurs activités opérationnelles, les forces de l'ONUCI, selon le porte-parole adjoint, ont effectué 912 patrouilles terrestres et aériennes dans la meme période. Il a aussi indiqué que les troupes onusiennes continuent de protéger les camps de déplacés, notamment à Duékoué.

Il a également fait cas des patrouilles mixtes entre les forces militaires de l'ONUCI et les FRCI ainsi que des réunions hebdomadaires entre les généraux des forces impartiales et ceux des FRCI. « Ces réunions ont pour but de trouver des solutions aux problèmes sécuritaires actuels du pays », a-t-il précisé, soulignant que la rencontre des généraux de cette semaine avait traité, entre autres, de la sécurisation et démilitarisation d'Abidjan et le déploiement de la police nationale et de la gendarmerie pour assurer la sécurité des ports d'Abidjan et de San-Pedro.
S'agissant des activités de sensibilisation de l'ONUCI auprès des populations, le porte-parole adjoint a annoncé la tenue d'une journée de sensibilisation à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale à Bonière, dans le Bas Sassandra ainsi qu'un séminaire régional sur l'engagement des leaders d'opinion à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale, destiné à la société civile.

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de l'enfant africain, célébré le 16 juin de chaque année, M. Blackman a annoncé des activités de l'ONUCI à travers le pays, notamment à Dabakala, Touih, Issia et Séguéla. « A travers ces activités, l'ONUCI et ses partenaires mettent l'accent sur la question des enfants et de leurs droits », ce qui est important en toute circonstance, et d'autant plus dans un pays en situation de sortie de crise comme la Cote d'Ivoire, a expliqué le porte-parole adjoint.

Répondant aux questions des journalistes qui portaient, pour la plupart sur la situation sécuritaire, M. Blackman a réitéré l'appui de l'ONUCI à aider les autorités ivoiriennes à y trouver des solutions pour le mieux-etre des populations. Parlant des élections législatives à venir, il a réaffirmé l'engagement de la mission à soutenir la structure chargée de son organisation, notamment sur le plan logistique et technique, tout comme elle l'avait fait lors de l'élection présidentielle.

Interrogé sur la contribution de l'ONUCI aux efforts de réconciliation en Cote d'Ivoire, le porte-parole adjoint a fait savoir que la mission continuera à appuyer ces efforts à travers les séances de sensibilisation qu'elle organise et également moyennant sa radio, ONUCI FM. « La réconciliation entre frères et sœurs ivoiriens est cruciale pour la survie de la Cote d'Ivoire et l'ONUCI, pour sa part, continuera de donner une grande priorité à ces initiatives », a-t-il indiqué, avant d'ajouter que sans la paix et sans la réconciliation nationale, tout effort pour aller de l'avant serait voué à l'échec.