Le 10e anniversaire de Journée mondiale de l'aide humanitaire a été commémoré le 19 août 2013 en Côte d'Ivoire et dans le monde. Cette date a été choisie par l'Assemblée générale des Nations Unies en référence à l'attentat, le 19 août 2003, du Siège des Nations Unies à Bagdad, en Iraq, qui a causé la mort de 22 personnes.



La communauté humanitaire en Côte d'Ivoire, à travers les agences du système des Nations Unies, les ONG internationales et nationales et les autorités nationales, s'est réunie autour du Coordonnateur humanitaire et Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, pour rendre hommage aux agents des organismes humanitaires qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions.



C'était l'occasion de sensibiliser davantage l'opinion publique à l'assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.

« Le monde a besoin de plus de cohésion sociale » a été le thème retenu en Côte d'Ivoire ». Le Coordonnateur humanitaire a plaidé pour une plus grande appropriation de cette cohésion sociale.



M. Ngokwey a donné lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon qui souligne que l'esprit d'équipe est la base de la cohésion sociale. « A une époque où les problèmes sont mondiaux, peuples et pays se doivent d'œuvrer de concert à la cause commune de la paix, de la justice, de la dignité et du développement. C'est là le fondement de l'esprit humanitaire et de l'impératif humanitaire de l'Organisation des Nations Unies », a-t-il rappelé, en mettant l'accent sur le besoin de solidarité de santé, d'éducation, d'amour, de nourriture, d'humanité.



Le représentant du ministre de la Famille de la Femme et de l'Enfant, M. Coulibaly Mamadou, a expliqué que la Côte d'Ivoire qui sort de crise, a un besoin crucial de cohésion sociale. « Le travail des acteurs humanitaires est à saluer car au plus fort de la crise ivoirienne, leur travail a permis à travers une collaboration franche avec l'Etat, de maintenir et assurer le minimum au niveau des services sociaux de base », permettant de réaliser des actions au niveau de la santé, de l'éducation, de l'eau et de l'assainissement, de la sécurité alimentaire et de la nutrition.



Auparavant, intervenant au nom de la Croix Rouge ivoirienne, le Dr Nioulé Zéadé Leonard a salué la pertinence du thème choisi. « La meilleure stratégie de préservation de la cohésion sociale reste l'éducation de base. Les fondamentaux des droits de l'Homme doivent être promus. La culture de la paix et de la non-violence doivent intégrer tous les curricula en Côte d'Ivoire », a-t-il ajouté.



Les personnalités et autres invités ont ensuite visité les stands des différentes agences humanitaires qui ont présenté et expliqué leurs actions quotidiennes au bénéfice des populations ivoiriennes.