Cohésion sociale et réconciliation: l’ONUCI sensibilise à Bondo

25 juin 2011

Cohésion sociale et réconciliation: l’ONUCI sensibilise à Bondo



Bondoukou, le 25 juin 2011...Environ 200 personnes ont participé, vendredi 24 juin 2011, à une séance d'information et de sensibilisation organisée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Bondo, localité située à 476 km au nord-est d'Abidjan. La rencontre faisait partie d'ONUCI-Tour, une campagne lancée l'année dernière par l'ONUCI pour expliquer son mandat, surtout dans des endroits reculés, et promouvoir la cohésion sociale et la paix.

Lors de la séance, plusieurs représentants de l'ONUCI ont parlé du rôle de la mission et du travail qu'elle effectue. Ils ont également mis en exergue divers aspects de la construction de la paix.

Mme Aminata Betché du Bureau de l'Information publique, a souligné que la cohésion sociale passe d'abord par la tolérance - qui est l'acceptation de l'autre dans sa différence - le respect mutuel, le pardon, l'égalité des sexes et le respect des droits humains. Lorsqu'il y a la cohésion sociale, la paix s'installe, ce qui permet le développement de la communauté, a-t-elle indiqué, avant d'exhorter les ennemis d'hier à se réconcilier pour bâtir ensemble leur région.
M. Rigué Prospère, de la Division de la Sécurité, a encouragé les populations à dénoncer, auprès des autorités administratives ou de l'ONUCI, tous les cas de violation des droits de l'homme au sein de leur communauté. Il a invité les jeunes à assurer un minimum de sécurité au village, afin d'éviter aux populations les mésaventures survenues dans des localités voisines. « Si vous êtes organisés, personne ne pourra vous faire de tort », a-t-il ajouté.
M. Brou Yacynthe, de l'Unité Protection de l'Enfance, a souligné l'importance du respect des droits fondamentaux des enfants tels que le droit à l'éducation aussi bien pour les filles que pour les garçons et le droit d'être vacciné. Il a fait un plaidoyer auprès des autorités coutumières et administratives pour qu'aucune violation des droits des enfants ne reste impunie et a demandé l'abolition du travail forcé des enfants dans les plantations.
A l'issue des échanges, M. Djé Kouamé Jean Claude, sous-préfet de Bondo, a adressé ses remerciements à l'ONUCI pour son appui au gouvernement pour la recherche de la paix et de la réconciliation nationale. Il a également exprimé sa satisfaction quant à la richesse et à la qualité des débats et a promis s'impliquer davantage pour la protection des droits des enfants.