Les projections publiques des matches de la CAN 2012 qu'offre l'ONUCI continuent de réunir les populations dans leur diversité. Mercredi 8 février, les populations ont vibré à l'unisson durant les ½ finales et en particulier après la qualification du onze national ivoirien pour la finale. Sans calcul mais avec la volonté de partager ce moment d'allégresse pouvant concourir au renforcement de la cohésion sociale.

Arrah

Fair-play, danse, émotion au rendez-vous

L'ONUCI a sensibilisé le mercredi 8 février 2012, les populations d'Arrah à la réconciliation et à la paix par le sport, à l'occasion de la projection du match Côte d'Ivoire-Mali, comptant pour les demi-finales de la CAN 2012. Ce sont des dizaines de supporters des deux équipes qui se sont retrouvés à la place du Centre culturel d'Arrah, pour non seulement manifester leur soutien à leur équipe, mais également communier et partager les valeurs du fair-play et de la cohésion que suscite le sport. Prenant part à l'activité, le Secrétaire général de la mairie, Diby Carlos, le Commandant de la brigade de gendarmerie et un représentant du Sous Préfet ont livré tout comme certains supporters, des messages appelant à l'unité et au respect de la victoire, comme dans le sport. Diby Carlos (secrétaire général de la mairie d'Arrah): « La victoire dans le sport permet certes de se libérer comme en politique, mais le plus important, c'est de savoir la savourer dans l'humilité en respectant son adversaire vaincu ». Koné Moustapha (Jeune d'Arrah) : « Chacun de nous a abandonné son poste téléviseur à son domicile pour venir suivre ce match ici, avec les autres, cela signifie que nous pouvons taire nos divergences pour défendre la même cause : la paix ». Payatchory Akro (Cadre d'Arrah): « Seul le sport peut réussir ce miracle de mettre ensemble des personnes différentes et les voir s'embrasser et se faire des accolades sans appréhension aucune ».

Bangolo

Les populations de Bangolo célèbrent la qualification en finale des Eléphants avec l'ONUCI

Klaxons de motos et de voitures, acrobaties de motocyclistes, foules en liesse, effusion de joie, maquis et restaurants pris d'assaut par des supporters chantant et dansant aux rythmes des nouvelles sonorités en l'honneur des Eléphants de Cote d'Ivoire. Telle était l'ambiance qu'i a été donnée de vivre à Bangolo au coup de sifflet final de la rencontre de demi-finale Mali-Cote d'Ivoire qui a vu la victoire (1-0) et la qualification des poulains de Zahoui François pour une deuxième finale de Coupe d'Afrique des Nations (CAN). En début d'après-midi au Foyer polyvalent où l'ONUCI assure les projections publiques des matches de la CAN 2012 depuis le début de la plus grande compétition africaine, chacun est venu réserver sa place pour ne pas se faire conter l'événement. La sensibilisation sur le rôle et le mandat de l'ONUCI menée par le Bureau de l'information publique a permis aux nombreux téléspectateurs de patienter en s'informant sur la Mission des Nations Unies. Par ailleurs, deux sketchs portant sur « la paix et la réconciliation entre populations ivoiriennes » et « les comportements à risques en milieu scolaire », présentés par les élèves de la 3eme2 du Lycée moderne de Bangolo, ont également mis l'accent sur la nécessité d'aller à la paix dans la localité. Auparavant, le match Zambie-Ghana au programme de la journée a créé une rivalité entre supporters car les uns et les autres souhaitaient que la formation la moins en forme se qualifie pour affronter les Eléphants en finale. Au final, c'est la formation la moins soutenue, la Zambie, qui s'est qualifiée. Pour le rendez-vous de la finale le dimanche 12 février, le président de la jeunesse communale, Doué Noguès, se veut optimiste : « Cette année, la coupe appartient à la Cote d'Ivoire. Le dimanche, ce sera chaud car tout Bangolo va se mobiliser pour suivre la rencontre. Merci à l'ONUCI qui va nous permettre de la vivre dans une belle ambiance. »

Bondoukou

Autorités et jeunesse ensemble pour soutenir les Eléphants

C'est dans une salle des fêtes de la mairie de Bondoukou comble qu'à eu lieu mercredi 8 février la projection sur écran géant du match des demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations. Plusieurs personnes responsables de la ville au rang desquels le Secrétaire général de la Direction Régionale de l'Education Nationale, celui de la mairie et bien d'autres personnalités de la ville ont assisté avec les jeunes à ce match décisif pour les Eléphants dans une ambiance de gaité. A la mi-temps le Secrétaire général de la Mairie, M. Kouadio François Bachelar, a exhorté la population à s'engager résolument sur la voie de la réconciliation nationale afin que s'ouvre à cette jeunesse le chemin de l'emploi et du développement. Pour sa part, M. Kossovo Adolphe, responsable de santé publique au CHR de Bondoukou, a invité les jeunes à la cohésion sociale et au dialogue pour qu'enfin s'installe la paix définitive en Côte d'Ivoire. A la fin du match les jeunes heureux de la qualification des « pachydermes » à la finale de la CAN ont envahi la cour et sous le mat du drapeau, ils ont chanté et dansé à tue tête laissant exploser leur joie et leur satisfaction.

Boundiali

La région du Bagoué en liesse

Ambiance exclusivement sportive au centre culturel de Boundiali au cours de la projection publique des demi-finales de la CAN 2012.Une initiative de l'ONUCI, vivement saluée par les autorités et les populations de cette localité. Le match Zambie-Ghana a été suivi par le public avec beaucoup de passion et de fair-play jusqu'à la fin. Les supporters du Ghana n'ont pas hésité à féliciter ceux de la Zambie qui a eu du mérite et plus de chance en se qualifiant pour la finale de cette compétition africaine, sur le score d'un but à zéro. La grande attraction de la projection des demi-finales de cette CAN 2012 à Boundiali, fut la rencontre entre les Eléphants de Côte d'Ivoire et les Aigles du Mali. Le magnifique but de Yao Kouassi Gervais dit « Gervinho », à la 45ème minute de jeu, a crée l'éphorie totale dans la salle. « Enfin on a marqué », a réagi un supporter soulagé. « Cette année la coupe est à nous », s'est exprimé un autre en brandissant fièrement le drapeau de la Côte d'Ivoire. Lors de la seconde mi-temps, le public qui s'attendait à un second, voir un troisième but de l'équipe ivoirienne, a fini par se contenter du score d'un but à zéro qui permet ainsi aux Eléphants footballeurs de jouer la finale de cette Coupe d'Afrique. Pour le préfet de Boundiali, N'Dri Yao, la projection publique de la CAN 2012 par l'ONUCI, est une autre manière de promouvoir l'amour, l'acceptation de l'autre et le pardon. « Une action louable qui permettra surement à nos populations de réapprendre à vivre ensemble dans la paix », a-t-il précisé. Quant pour Konaté Lanzany, l'un des leaders de la jeunesse de Boundiali « la jeunesse doit adopter l'attitude de fair-play qui gagne des Eléphants de Côte d'Ivoire au cours de cette CAN 2012 ». Après les messages de paix, de tolérance et de réconciliation livrés respectivement par la Division des Droits de l'Homme et le Bureau de l'Information Publique, des gadgets promotionnels de l'ONUCI ont été remis aux meilleurs supporters. Il faut par ailleurs signaler que la qualification héroïque en finale de cette CAN des Eléphants de Côte d'Ivoire, a été fêtée par les populations de Boundiali dans les principales rues de la ville à l'instar des autres départements de la région du Bagoué.

Djébonoua

Une célébration de la qualification des Eléphants à la hauteur du suspens

Le public amateur du ballon rond de Djebonoua, apparemment toute la population de cette localité située à 20 km de Bouaké, a bénéficié mercredi 8 février de la projection sur écran géant du match qui a opposé l'équipe des Eléphants de Côte d'Ivoire à celle des Aigles du Mali, en demi-finale de la CAN 2012. C'est la place publique de Djébonoua, noire d'hommes et de femmes de tous âges qui a servi de cadre pour cette troisième édition des projections publiques des matches de cette CAN, offertes par l'ONUCI. Le maire de la commune, Mme Brou Konan Annabelle, a vivement remercié l'ONUCI pour ce cadre de rencontre et de communion offert a la jeunesse de Djébonoua à qui elle a demandé de toujours s'inscrire sur le chemin de la paix et de la réconciliation.« Si nous n'étions pas en paix, nous ne serions pas ici en ce moment ; nous serions cachés dans les trous. Nous devons donc nous aimer les uns les autres, nous devons cultiver la paix, l'amour et la cohésion pour que cette paix soit une réalité à Djébonoua et partout dans le pays », a-t-elle dit. Pour sa part, Mme Brou née Kouassi Bla, principale du collège moderne de Djébonoua, a souligné que sans la paix rien possible, et d'ajouter « cultivons la paix, réconcilions-nous pour un développement durable dans notre commune ». Pendant la mi-temps, l'ONUCI a sensibilisé les supporters sur le mandant de la mission tandis que des responsables de la jeunesse ainsi que le maire ont insisté sur la paix, la réconciliation et le développement de la commune.

Issia

Les Eléphants vont vibrer la jeunesse et les autorités de Issia

Ils étaient mille supporters voire plus à prendre d'assaut la cour de la salle des fêtes de la mairie d'Issia pour pousser les Eléphants de Côte d'Ivoire à prendre le dessus sur les Aigles du Mali. C'était le mercredi 08 février 2012, à l'occasion de la projection du match Côte d'Ivoire-Mali comptant pour la ½ finale de la Coupe d'Afrique des Nations offerte par l'ONUCI en partenariat avec l'ONG Amoogan.
Vêtus pour la plupart aux couleurs du drapeau Ivoirien, les nombreux supporters issus de différentes communautés et composés en grande partie de jeunes ont célébré par des chants, la victoire de leur équipe avant même le début du match. C'est dans cette ambiance électrique que des supporters maliens vêtus eux aussi aux couleurs du drapeau de leur pays font leur entrée dans la cour. Ils sont accueillis par des applaudissements nourris et des cris des supporters des Eléphants. '' Venez prendre place pour suivre la défaite du Mali'' scandaient amicalement certains supporters. Les supporters maliens par contre, étaient convaincus du contraire. Et par des signes du doigt, ils montraient que la sélection malienne allait disposer l'équipe ivoirienne par un score de deux buts à zéro. Gnaoré Jonas originaire d'Issia, fidele aux projections offertes par l'ONUCI depuis le début de cette grande messe africaine du football pense que la jeunesse d'Issia ne retombera plus dans les erreurs du passé car elle mesure désormais l'importance de la paix. '' J'ai un poste téléviseur chez moi. Mais je préfère être ici et suivre les matchs avec mes frères. Ici, ils y a toutes les ethnies mais voyez vous-même. C'est la fête, c'est la joie, c'est la paix. La politique nous a divisé un moment mais je crois que tout le monde à compris à Issia que mieux vaut faire la paix que des palabres inutiles''. C'est pourquoi se félicite t'il que l'équipe nationale unissent tous les enfants de Côte d'Ivoire en un même lieu. Les autorités administratives d'Issia ont rehaussé par leur présence cette projection. On notait la présence du Préfet de département M. Ossey Achi Olivier, du Sous préfet M. Goly Assouaga présent à cette tribune depuis le début de la compétition et du maire intérimaire M. Atti Francis. Au coup de sifflet final, une joie indescriptible s'est emparée d'Issia. Dans les différentes artères de la ville, ce sont des milliers de supporters qui ont bruyamment célébré la victoire de leur équipe nationale.

Man

Aux côtés de l'ONUCI Man sonne la mobilisation pour la paix par le sport

L'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) en collaboration avec la Mairie de Man a organisé, le mercredi 08 février 2012, la projection publique du match Cote d'Ivoire – Mali, au bénéfice des populations de Man, dans la région du Tonpki (des Montagnes).La délégation composée par l'ONUCI (la section DDR/ RSS et le Bureau de l'Information publique), le représentant de la Mairie, le représentant de la direction régional de la jeunesse et du sport et la LIDHO section Man, a, au cours de son intervention exhorté les participants à l'unité, au respect, à la justice, au dialogue et à cultiver d'avantage tous les valeurs qui prônent le sport pour amener les jeunes à choisir la voie de la cohésion sociale et la réconciliation. M. Zadé Guy Olivier, représentant du Directeur régional de la jeunesse et du Sport a déclaré au cours de son intervention, « Le sport est un facteur d'unité, de cohésion sociale parce qu'il ne fait pas de distinction entre les hommes ». Présent à la séance de la projection, M. André Gbè, président de la LIDHO, section Man a partagé avec le public ceci : « Avec le sport tout le peuple ivoirien sera certainement réconcilié et uni dans la paix. Avec la CAN 2012, la population de Man sera au sommet de la Montagne de la paix. La paix sera effective avec l'application effective des droits de l'homme ». Le représentant du Marie de la commune de Man, M. Yao Kouassi, a lancé « il faut savoir gagner et il faut savoir accepter la défaite. Je vous invite plus que jamais, chers habitants de la commune de Man, à vous unir pour une réconciliation véritable et une forte cohésion sociale ».A la mi- temps les supporters des Eléphants du Foyer des Jeunes du quartier Campus de Man ont chanté et dansé dans l'unité pour encourager et fêter par anticipation et dans la joie l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire. Environ huit cent personnes ont pris part à cette séance de projection au quartier Campus qui vise à consolider le processus de sortie de crise et à appeler les populations à contribuer à un environnement post crise apaisé dans la région du Tonpki.

San Pedro

Les pétruciens unis pour pousser les Eléphants au succès final

Une ambiance inhabituelle a régné à l'Alliance Franco-Ivoirienne de San Pedro, mercredi 08 février 2012. Des centaines de spectateurs ont répondu à l'appel de l'ONUCI, dans le cadre de la projection publique des matches de la CAN 2012 que la Mission de la paix offre aux populations ivoiriennes. Responsables d'établissements scolaires, hommes des medias, leaders d'opinion, élèves, étudiants, Jeunes, Femmes, acteurs de la société civile et collègues de l'ONUCI y ont pris part. Paix, Réconciliation, Cohésion sociale, tels ont été les maîtres mots prononcés à tue-tête par les spectateurs. Lors de ses échanges avec les participants, Narcisse Kokora, président des jeunes du quartier Cité de San Pedro, les a amenés à établir le lien entre le sport et la réconciliation. «Nous sommes d'origines, de cultures, de coutumes, de religions et de partis politiques divers. Mais aujourd'hui, le sport fait de nous une seule communauté, unie derrière notre équipe nationale. C'est de cette façon que les ivoiriens doivent être désormais», a-t-il conseillé. Pour Salimata Traoré, «la paix et la réconciliation seront effectivement scellées au soir du 12 février 2012, après la victoire des Eléphants sur la Zambie». Intervenant au nom de l'ONUCI, Rouafi Gagara Mouhamadou, du Bureau des Affaires civiles, a rassuré les uns et les autres quant à l'indéfectible volonté de la Mission de continuer à aider la Côte d'Ivoire à retrouver sa stabilité d'antan. «L'ONUCI ne ménagera aucun effort pour aider ce pays phare d'Afrique de l'Ouest à demeurer le moteur et le poumon de la sous région», a-t-il soutenu. Comme à l'accoutumée, des questions relatives, entre autres, aux vertus du sport, au mandat de l'ONUCI ainsi qu'aux comportements à avoir en faveur d'un environnement de paix, ont été posées, et les meilleures réponses ont été récompensées. Au coup de sifflet final de l'arbitre, plusieurs milliers de pétruciens ont pris d'assaut les rues de la deuxième ville portuaire du pays.

Séguéla

Autorités et population de Séguéla regardent dans la même direction : la victoire et la paix

La Côte d'Ivoire a obtenu son ticket pour la finale de la CAN 2012 ce mercredi 08 Février 2012 face aux Maliens sur un score d'un but à zéro. L'ONUCI a offert ce match sur son écran géant pour permettre aux populations de suivre et d'encourager les Eléphants. Le jardin de l'hôtel Carrefour était archi comble. La qualification de la Côte d'Ivoire a suscité donc des scènes de joie tous azimuts dans la ville. You-yous, danses, parades, tels sont les temps forts qui continuent de marquer la victoire des Eléphants applaudie dans le chef lieu de la région du Worodougou. L'ONUCI, en collaboration avec ses partenaires, a saisi l'occasion de projection publique de ce match pour délivrer des messages de paix, en présence du préfet intérimaire de région, Mr Cyril Kouassi et du Maire de la ville de Séguéla, Mr Vaflali Bakayoko. Outre ces deux personnalités de la région du Worodougou, les directeurs et chefs de service ont effectué le déplacement aux côtés de l'ONUCI et du UNHCR. Des messages de paix ont été délivrés durant la mi-temps. Le Maire de la ville de Séguél a été le premier à s'exprimer. « La paix n'est pas un vain mot. C'est un comportement de tous les jours. Démontrons cela à travers le sport pour le maintien de la cohésion sociale », a affirmé Mr Bakayoko Vaflali qui a en outre indiqué que la coupe viendra en Côte d'Ivoire. La coordination des ONG présente à cette séance de projection a eu droit à la parole. C'est Mr Diomandé Kessé Edouard qui s'est exprimé en leur nom en affirmant que « Sans la paix nous ne serons pas ici ce soir pour fraterniser autour du sport ». Il a invité à cet effet les populations à cultiver la paix pour une cohésion sociale durable. Le Préfet de région par intérim, Cyril Kouassi, qui intervenait après le 1er but marqué à la 43e minute a trouvé les mots qu'il faut pour exprimer sa joie. « Je suis là parce que je veux que cette coupe vienne en Côte d'Ivoire. Elle sera un ciment pour la cohésion sociale et la réconciliation. Houphouët- Boigny disait que l'équipe nationale, en 1984, était des éléphanteaux. Aujourd'hui, ils ont grandi. Ils sont des Eléphants pour la paix. Je veux que la Cote d'Ivoire se réconcilie à travers la conquête de cette coupe continentale », a-t-il déclaré.

Yamoussoukro

Tous soudés autour d'un idéal de paix

Pour la ½ finale de la CAN 2012, l'ONUCI était au quartier 220, Carrefour Bar Vert où s'est déroulée la projection du match qui a la Côte d'ivoire- Mali.Pour cette projection, la Division des Droits de l'homme, la Division de l'Information Publique, la section des mouvements aériens, de la Division Electorale de l'ONUCI et Le Fonds des Nations Unies pour la Population, UNFPA, ainsi que les partenaires habituels notamment l'ONG Canaan, le Réseau des Femmes pour la Paix, ainsi que la mairie de Yamoussoukro étaient présents pour supporter l'équipe de la Côte d'ivoire. Les nombreux spectateurs ont assisté a cette ½ finale sur écran géant organisé par l'ONUCI. Tous, comme un seul homme, ils se sont levés pour chanter l'hymne national. Avant le début du match et au cours de la mi-temps des messages de paix ont été lancés par les uns et les autres. C'est ainsi que Hamad, soldat de la Compagnie du Génie Egyptien a tenu à s'adresser aux populations du quartier 220 en ces termes « Le sport doit être un facteur de paix, de rapprochement, de cohésion sociale. Aussi je vous invite à vous approprier de ces vertus pendant cette CAN et aussi dans le futur pour une Côte d'ivoire réunifiée. » Il a par la suite fait un clin d'œil à ce qui se passe dans son pays, l'Egypte et a insisté pour qu'en Côte d'Ivoire, ces comportement ne soient pas. Le Dr Yao Jules de L'UNFPA a d'abord salué cette initiative de l'ONUCI qui selon lui aide à soulager les populations en leur permettant d'assister sur écran géant à la projection de ces différents matchs. Aussi a-t-il déclaré que la Côte d'ivoire sera réunie autour de cette coupe, cette coupe qui « aidera à la cohésion sociale».Pour Mme N'da Suzanne, du réseau des femmes pour la paix, le sport étant un facteur de cohésion sociale et de réconciliation. « Ce soir nous allons gagner, nous allons gagner pour que la Côte d'ivoire soit totalement réconciliée et qu'il y ait la paix, qu'il y ait la cohésion sociale. » a-t-elle dit à l'endroit des populations sorties pour soutenir Eléphants. Yao Magloire, un spectateur après la victoire de la Cote d'Ivoire a dit : « Apres la période post électorale difficile que nous avons connu, Il serait bien que les Eléphants nous ramènent la coupe. Voyez vous, avec cette victoire tous les ivoiriens sont heureux, manifestent leur joie ensemble sans distinctions de parti politique ni d'ethnies. C'est ce que nous voulons avec cette coupe pour permettre aux ivoiriens de se retrouver, de se ressouder autour de cette coupe car la Cote d'Ivoire est une et indivisible.» Aussi un jeu de questions-réponses a permis à certains de repartir avec un souvenir de l'ONUCI. A la fin du match, avec la victoire de la Côte d'ivoire, c'était la liesse totale, avec des hourras de joie, des pas de danses, des sauts, des accolades, des klaxons de voitures, et de motos... Yamoussoukro a vibré au son de la victoire de la Côte d'ivoire !