Campagne de sensibilisation au maintien d’un environnement post-crise apaisé : Les populations de Songori répondent massivement à l’appel de l’ONUCI
Bondoukou le 12 septembre 2012... « La paix n'est jamais totalement acquise. Nous devons essayer de nous départir de toutes les querelles inutiles pour pouvoir jouir tranquillement du fruit de notre labeur et penser au développement de notre cadre de vie. » C'est cette invite à la cohésion sociale que Désiré Ndagijimana du Bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Bondoukou a lancée le 11 septembre 2012, aux populations de Songori, localité située à 428 km au nord d'Abidjan. C'était à l'occasion des rencontres régulières de la mission onusienne avec les habitants de la Côte d'Ivoire des profondeurs et dont l'objectif principal est de promouvoir un environnement post-crise apaisé.
Pour Joseph Noubadoum du Bureau des Droits de l'Homme, l'évaluation de la situation des Droits de l'Homme s'avère nécessaire dans la zone comme partout en Côte d'Ivoire, afin de permettre à la population d'exposer clairement les problèmes vécus pendant la crise postélectorale au moment opportun. Il a par ailleurs adressé ses félicitations et ses encouragements au chef de village et à toute la population pour l'harmonie dans laquelle cohabitent les habitants de Songori car, a-t-il souligné, cela dénote du respect des Droits de l'Homme dans cette localité.
En réponse aux nombreuses questions de la population sur la protection des droits des enfants et particulièrement des filles après son exposé fort apprécié, Mme Edwige Anita Kouamé du bureau de la Protection de l'Enfance de l'ONUCI a, pour sa part, pris l'engagement de les rencontrer au cours d'une séance plus approfondie à une date ultérieure.
Après avoir souligné l'importance de ce genre d'échanges pour ses populations qui vivent souvent coupées du monde extérieur, le chef de village, Nanan Adou Kobénan s'est engagé au maintien d'un environnement post-crise apaisé à Songori. Il a, par ailleurs, plaidé pour la construction d'un centre de santé et d'une école de six classes supplémentaires pour absorber le trop plein d'élèves inscrits chaque année dans l'unique établissement du village.
Plus de 150 personnes composées de femmes, d'enfants, de jeunes et de notables ont pris une part à cette rencontre d'information et de sensibilisation.