BOUNA CELEBRE LE 2e ANNIVERSAIRE DE LA RESOLUTION 1820

28 juin 2010

BOUNA CELEBRE LE 2e ANNIVERSAIRE DE LA RESOLUTION 1820

Bouna, le 25 juin 2010... Les journées commémoratives du 2ème anniversaire de la résolution 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies, organisées par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en collaboration avec l'ONG Génération des Femmes du 3ème Millénaire (GFM3), ont pris fin vendredi 25 juin, à Bouna, à 589 km au Nord-est d'Abidjan.

Les groupements féminins qui ont participé à cette activité ont pris l'engagement de mettre en place un comité de veille et d'enquête afin de sensibiliser les femmes à dénoncer sans tarder les violences et agressions dont elles sont les cibles. « Ce comité continuera la vulgarisation de la résolution 1820 en impliquant les hommes et les jeunes pour que ceux-ci soient informés des graves conséquences auxquelles les violeurs et leurs complices sont exposés », a dit Mme Palé Tangba de GFM3.

Auparavant, Mme Anne Marie Djoko, de l'Unité Genre de l'ONUCI, avait exhorté la société civile et les structures étatiques de Bouna à travailler ensemble pour renforcer la prévention des violences sexuelles. Elle avait dénoncé et déploré les cas de violence sexuelle, avant de demander une amélioration de la prise en charge des victimes.

Adoptée le 19 juin 2008, la résolution 1820 invite les états membres et le système des Nations Unies à développer des mécanismes pour assurer une meilleure protection des femmes contre les violences sexuelles. « Cette résolution encourage la pleine participation des femmes aux prises de décisions [et] le renforcement de leurs capacités en matière de lutte contre les abus dont elles sont victimes », a rappelé Serge Koffi Adoum de la Division de l'Assistance électorale de l'ONUCI.

Pour le préfet de Bouna, Kouassi Aka Bio, l'engagement de l'Etat de Côte d'Ivoire à lutter contre les violences sexuelles sera sans équivoque. « La violence sexuelle est un crime, un mal qui doit être combattue», a-t-il souligné.

Hien Kodio et Kambou Bamon, représentant la Mairie et le Conseil Général de Bouna, ont encouragé les populations à dénoncer les actes de violences faites aux femmes. Ils ont promis leur soutien et appui à toutes les actions de protection de la femme que mènera l'ONG GFM3 dans leur localité.