Bondoukou, le 23 novembre 2011...Environ 300 enfants ont pris part à la célébration du 22ème anniversaire de la Convention des Nations-Unies relative aux Droits de l'Enfant (CDE) organisée le 23 novembre par l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Bondoukou, à 416 km au nord-est d'Abidjan

Selon Yacynthe Brou du Bureau de la Protection de l'Enfance de l'ONUCI à Bondoukou, le Système des Nations Unies aide les gouvernements dans l'application des lois en faveur des enfants. M. Brou a demandé par la même occasion aux populations de faire des droits de l'Enfant une réalité dans la région du Zanzan. Il a, par ailleurs, exhorté les parents à empêcher leurs enfants de participer aux élections législatives prochaines.

Evoquant l'attitude des enfants pendant les prochaines législatives, Victor Gnangbi Diby, Premier Secrétaire Général de préfecture a vivement conseillé aux parents de les tenir éloignés des campagnes électorales et des lieux de vote pendant le jour du scrutin.

« La place des enfants se trouve soit à l'école ou à la maison », a fait savoir M. Gnangbi.

Pour sa part, Michel Gonti, Directeur régional du Ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, a salué les organisateurs de cette cérémonie regroupés au sein du « Mécanisme de Référence et de Suivi des Cas de Violations des Droits des Enfants. »

M. Gonti a également indiqué que cette journée célébrée sous le thème « Enfants et Elections législatives », vise certes à rappeler aux parents les droits des enfants, mais aussi à montrer aux enfants qu'ils ont des devoirs d'obéissance envers leurs parents. Le haut fonctionnaire ivoirien les a donc invités à exceller à l'école, à éviter la tricherie et la facilité.

Tour à tour, Kouamé N'Guettia, 3ème vice président du Conseil Général et Paulin Golé, Directeur du service technique de la mairie, ont pris la parole pour dire que les enfants constituant le maillon faible de la société, la célébration d'une journée en leur honneur est à saluer.

Chants, danses et sketches sur les élections législatives et le mariage forcé, ballets et poèmes exécutés par des élèves du lycée de Bondoukou, ont mis fin à cette cérémonie.