Quarante-quatre millions cinq cent cinquante-sept mille quatre cent soixante-quinze FCFA : c’est le montant des Projets à impact rapide offerts par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et réalisés par l’ONG AGA (Association Grenier d’Afrique) au profit de 225 jeunes ex-combattants ou jeunes désœuvrés de la commune d’Attécoubé, en vue de permettre leur réinsertion sociale. La cérémonie de clôture de ce projet global de renforcement et de consolidation de la cohésion sociale effectué dans cinq quartiers d’Attécoubé, notamment Bidjan-té, Cité Fairmont, Attécoubé III, Santé III et Jérusalem s’est déroulée mercredi 13 avril 2016 à la mairie d’Attécoubé.

Entamé le 11 décembre 2015, ce projet a permis à 225 bénéficiaires, garçons et filles des cinq quartiers précités, de s’insérer dans le processus de renforcement et de consolidation de la cohésion sociale. Il s’est articulé autour des quatre axes majeurs que sont l’assainissement de l’environnement, l’équipement pour la sensibilisation communautaire, l’autonomisation des jeunes filles et garçons à travers la mise en place d’activités génératrices de revenus (AGR), la sensibilisation communautaire.

À l’ouverture de la cérémonie, le Président du Comité communal Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) d’Attécoubé, Koffi Bi, s’est félicité de ce que de tels projets aient pu être réalisés dans la commune puisque, ce sont ses termes, « ils ne prévoient que des retombées positives ». Ce projet vise, a-t-il dit, « à doter les cinq quartiers de la commune de deux abris et de 135 chaises par quartier, et de matériel de sonorisation pour faire la sensibilisation communautaire. Ces équipements seront mis en location et les fonds serviront à financer les actions communautaires pour le renforcement et la consolidation de la cohésion sociale ».

Nous travaillons ensemble comme une famille autour de ce projet

Le représentant des bénéficiaires, Lambert Yapo Koffi, a, pour sa part, remercié l’ONUCI et l’ONG AGA de leur avoir permis de trouver à s’occuper sainement et de manière rentable. « Nous avons beaucoup appris et aujourd’hui, dans nos quartiers respectifs, nous travaillons ensemble comme une famille autour de ce projet que nous comptons pérenniser grâce aux méthodes, techniques et stratégies apprises pendant les différentes formations de renforcement des capacités  », a-t-il indiqué.

Le rôle de l’ONUCI dans le renforcement et la consolidation de la cohésion sociale a été fortement salué par tous les intervenants. En prenant donc la parole, a admis que si l’ONUCI a beaucoup fait pour les Ivoiriens dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale, il faut bien un jour que les Ivoiriens prennent la relève. «  L’ONUCI va partir un jour mais, il serait bon que vous puissiez continuer son œuvre et consolider cette cohésion sociale  », a souligné Marcos Lorenzana de la Division DDR de la Mission onusienne.

Le Maire d’Attecoubé, Paulin Claude Danho, s’est dit heureux car ses populations ont beaucoup souffert de la crise. Il a toutefois reconnu que sa commune, hautement cosmopolite et créatrice de développement et qui a l’honneur d’abriter le siège de l’ONUCI, n’a jamais de cessé d’œuvrer en faveur de la cohésion sociale. Il s’est félicité de ce que l’ONUCI qui a toujours entretenu de bonnes relations avec les populations, a surtout réussi à faire revenir la paix. Il est maintenant du devoir des Ivoiriens de consolider la paix en agissant pour la réconciliation, a-t-il estimé. M. Danho a surtout