Allocution de la RSSG à l'ouverture de la plateforme de suivi sur les élections -Sebroko le 18 février 2015

18 fév 2015

Allocution de la RSSG à l'ouverture de la plateforme de suivi sur les élections -Sebroko le 18 février 2015






Monsieur le Président de la Commission Electorale Indépendante,


Mesdames et Messieurs représentants des organisations internationales,


Madame la Directrice Coordinatrice du Programme National de Cohésion Sociale,




Mesdames et Messieurs, les chargés d'élections des partis politiques,


Chers collègues,


Mesdames et Messieurs





Je voudrai vous souhaiter la bienvenue et vous remercier d'avoir répondu

favorablement à notre invitation de participer à cette première rencontre

sectorielle de suivi de la Plateforme d'échanges sur les élections. Il vous

souviendra que cette dernière a été organisée les 18 et 19 décembre 2014

derniers, en collaboration avec la Commission Electorale Indépendante, le

Conseil constitutionnel, la Commission Nationale des Droits de l'Homme, le

Programme National de Cohésion Sociale, ainsi qu'avec les organisations

internationales telles que le National Democratic Institute, (NDI),

International Foundation for Electoral System (IFES), Search for Common Ground (SFCG)

et les agences du Système des Nations Unies dont le Programme des Nations Unies

pour le Développement (PNUD) et ONU Femmes. L'objectif principal de la rencontre

du 18 décembre était la création un cadre de concertation dynamique sur le

processus électoral.





Ce cadre dynamique est axé sur l'engagement de la société civile, des jeunes,

des femmes, et des chargés


d'élections des partis et groupements politiques en faveur d'un environnement

électoral apaisé en Côte d'Ivoire.





Aujourd'hui, nous organisons la première rencontre sectorielle ; je me réjouis

qu'elle ait lieu avec vous, les chargés d'élections des partis politiques. Il

s'agira d'approfondir nos échanges sur les questions qui sont essentielles à

l'étape actuelle du processus électoral. Je voudrai aussi marquer l'importance

que la Communauté internationale accorde au cadre que la CEI s'est activement

occupée à mettre en place.





Je tiens à remercier tout particulièrement le Président de la CEI et son équipe

pour leur engagement et leur contribution pour la création d'un environnement

propice à la tenue des élections dans de bonnes conditions. La CEI est

partenaire naturel dans cet exercice d'échanges d'information. En plus de sa

responsabilité dans la réunion des conditions idoines, votre fonction de chargé

d'élection vous prédispose à servir à la fois de courroie de transmission et de

relais incontournables entre la CEI et vos partis respectifs, et d'acteurs clef

dans la création et le maintien d'un environnement paisible et consensuel,

favorable au déroulement d'élections libres et démocratiques en Côte d'Ivoire.






Je vous exhorte donc à

jouer votre rôle, dans un esprit constructif en gardant à l'esprit l'intérêt

général et la nécessité de consolider les acquis obtenus jusque-là et pour mener

à son terme l'important processus dans lequel elle est aujourd'hui engagée.

 






Je salue le travail déjà accompli par la

CEI avec l'installation des Commissions Electorales Locales. Les représentants

de la CEI ici présents, nous informeront sur les activités en cours, les

programmes envisagés dans un futur proche ainsi que sur les progrès réalisés et

les défis qui restent relever, notamment pour ce qui concerne le chronogramme et

la révision de la liste électorale.
 






Depuis notre dernière rencontre, le Secrétaire général des

Nations Unies a présenté au Conseil de sécurité, dans son 35
e

rapport sur l'ONUCI, les conclusions de la Mission d'Evaluation des Besoins en

matière Electorale (Needs Assessment Mission ou « NAM ») qui a effectué une

mission du 22 septembre au 2 octobre 2014 en Côte d'Ivoire. Ces recommandations

ont été soumises au Conseil de sécurité qui précisera la forme d'assistance

appropriée que l'ONU en général, y compris l'ONUCI, pourrait apporter au

Gouvernement ivoirien.






Nous attendons toujours la décision formelle du Conseil de

sécurité sur cette question.






Mesdames et Messieurs,






Comme vous le savez, lors de notre rencontre des 18 et 19

décembre, les jeunes, les femmes et vous, les chargés d'élections des partis et

groupements politiques, avez travaillé en trois groupes distincts. En lisant le

rapport final, j'ai relevé que  les trois groupes ont produit des

recommandations similaires.






Tous ont reconnu que de nombreux défis restent à relever et tous

ont formulé un certain nombre de recommandations. Je vous demande de garder à

l'esprit, lors de notre réunion d'aujourd'hui et celles à venir, que ces

recommandations doivent nous guider pour nous aider à répondre ensemble aux

préoccupations énoncées. Je classe ces recommandations en 3 catégories :








-
     





Celles qui relèvent d'un engagement entre le Gouvernement et les partis

politiques : je pense à la nécessité de mettre en place un environnement

sécurisé pour les candidats, l'accès équitable aux medias publics, l'adoption de

mesure, la loi sur le financement des partis politiques ;








-
     





Celles qui relèvent de la CEI, particulièrement la  révision du code électoral, 

l'actualisation des listes électorales ;








-
     





Celles qui sont de votre propre responsabilité, notamment le respect du code de

bonne conduite et enfin l'interdiction de tout discours appelant à la haine.










Quelques commentaires
 








·
        





Reprise du dialogue politique qui a discuté des questions. Un accord de principe

a été atteint et normalement, le jeudi dernier, le procès-verbal devait être

signé. La cérémonie a été reportée dans l'attente des modalités de mise en

œuvre.








·
        





La

CEI nous fera le point de ses activités.








·
        





Vous

aussi, vous nous direz ce que vous avez fait au niveau de vos partis politiques

pour faire avancer certaines questions qui sont d'importance ; quel est le

statut de la mise en œuvre du code de bonne conduite, celui signé devant le

Secrétaire général des Nations Unies et les engagements pris auprès de la CEI,

qui, pour moi, sont toujours d'actualité puisque ce sont des comportements

républicains qui sont promus.








·
        





Vous

avez un rôle de sensibilisation et d'information de l'avancement du processus

électoral particulièrement du travail de la CEI, où en sommes-nous ?






Comme vous le voyez, il revient à chacune des parties prenantes

de contribuer à la promotion et à la mise en œuvre de ces recommandations. L'ONUCI,

sur la base de la Résolution 2162 du Conseil de sécurité par laquelle il

demandait à toutes les parties prenantes nationales, de « faciliter la

création de conditions propices à la tenue d'une élection présidentielle libre,

régulière, transparente et ouverte à tous 
», continuera de mobiliser tous

les acteurs  et de favoriser la tenue d'un dialogue constructif et fécond dans

le cadre des activités de la plateforme sur les élections.






C'est la raison pour laquelle je formule le vœu que notre

réunion d'aujourd'hui, qui témoigne de votre engagement à poursuivre et à

atteindre les objectifs définis ensemble, nous permette, non seulement de

contribuer au processus électoral par le biais de recommandations réalistes et

réalisables, mais surtout de maintenir cette dynamique tout au long des

différentes étapes du processus électoral.






Mesdames et Messieurs,






Avant de clore mon propos, je voudrais remercier nos partenaires

nationaux et internationaux pour leur engagement dans les travaux de la

plateforme sur les élections en Côte d'Ivoire.






En vous souhaitant de fructueux échanges, je vous remercie pour

votre aimable attention.