ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PARTIELLES: L’ONUCI SENSIBILISE LES POPULATIONS DE DIDOKO POUR UN SCRUTIN APAISÉ

29 jan 2013

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PARTIELLES: L’ONUCI SENSIBILISE LES POPULATIONS DE DIDOKO POUR UN SCRUTIN APAISÉ

En prélude aux élections législatives partielles prévues le 3 février 2013 dans six circonscriptions à travers le pays, parmi lesquelles la localité de Didoko dans la sous-préfecture de Divo, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), représentée par les composantes de la Police des Nations Unies (UNPOL), de la Sécurité, des Affaires Civiles et du Bureau de l'Information publique, a rencontré le 25 janvier 2013, les représentants des communautés et les leaders de jeunesse de cette localité de 10 000 habitants, située à 24 km au nord de Divo pour prêcher la paix. La zone a en effet été fortement marquée par des dissensions politiques qui ont engendré des violences lors de l'élection présidentielle de novembre 2010.

Le Sous-préfet, Anne-Marie Brou Gnaléga Ruth, a rappelé à cette occasion qu'il s'agit d'une simple élection pour remplacer un élu décédé et souhaité que compétition se déroule dans le calme.

Lui emboitant le pas, Tanoh Eba du Bureau des Affaires Civiles de l'ONUCI, a demandé aux populations de voter en fonction des programmes des candidats et de ne pas tenir compte de leur appartenance ethnique ou confession religieuse. « Evitez de chercher à influencer le vote, respectez la liberté et le choix des autres », a-t-elle lancé à son auditoire composé pour l'essentiel de jeunes.

Pour sa part, Samba Diallo de l'UNPOL a indiqué que sa section apportera son appui à la police et à la gendarmerie ivoirienne pour les aider dans la sécurisation de ces élections partielles.

Idrissa Koné du Bureau de l'Information Publique de l'ONUCI à Divo a comparé les élections avec les compétitions sportives, en précisant quelques règles de base à observer, tel que le fair-play, qui exige le respect de l'adversaire et l'acceptation des résultats.

A l'issue de fructueux échanges, les responsables des organisations de jeunesse, ceux des communautés, les représentants des partis politiques et la chefferie traditionnelle des dix villages de la contrée, ont pris l'engagement de relayer le message de paix de l'ONUCI auprès des populations. Ils ont également promis d'œuvrer à la création d'un environnement apaisé pour les législatives partielles et les élections municipales et locales à venir.