Plus d'une centaine de représentants des autorités traditionnelles, des associations de jeunes et de femmes ont participé, mercredi 18 septembre 2013, à la séance d'information et de sensibilisation organisée à Yakpabo-Sakassou, dans le département de Tiébissou par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).



Cette séance de sensibilisation avait pour objectif principal de sensibiliser les populations de cette sous-préfecture sur les droits de l'Homme, les violences basées sur le genre et le renforcement de la cohésion sociale par la gestion pacifique des conflits et des rumeurs.



Le représentant de la division des Droits de l'Homme de l'ONUCI a insisté sur la nécessité de promouvoir le respect des droits humains dans la région tandis que la Directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Félicité Koutouan, a fait une présentation sur les différentes formes de violences basées sur le genre. Tout ce qui empêche les femmes, les filles et les enfants de contribuer au développement, participe aux violences basées sur le genre, a-t-elle souligné. « Ne pas déclarer son enfant, ne pas scolariser les filles, les grossesses en milieu scolaire constitue des violences basées sur le genre », a fait savoir Mme. Koutouan.



S'adressant aux chefs de villages, elle leur a rappelé leur rôle clé : assurer l'équilibre de la cohésion sociale au sein des communautés. Sur la question des viols récurrents enregistrés dans la localité, la directrice régionale des Affaires sociales a encouragé les populations à les dénoncer avant d'insister sur les procédures à suivre lorsque les cas se présentent.

Parlant du renforcement de la cohésion sociale, la chargée de l'Information publique de l'ONUCI a encouragé les populations à privilégier le dialogue dans tout cas de conflit et de différents. Elle a aussi insisté sur les dangers de la rumeur.



Les participants à la séance de sensibilisation ont exprimé leur gratitude aux intervenants qui, selon eux, les ont édifiés sur plusieurs points relatifs aux cas de viols.



Les populations de Yakpabo-Sakassou par la voix du chef du village d'Adikro, Nanan Nguessan Amoin, ont saisi l'occasion pour demander aux autorités ivoiriennes de leur octroyer une antenne de téléphonie mobile, ainsi que des équipements et médicaments pour leurs centres de santé.