REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 15 AOÛT 2013

15 aoû 2013

REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 15 AOÛT 2013












Gagnoa : Les étapes officielles du séjour de Soro Guillaume connues









 








Agence Ivoirienne de Presse




– Le préfet de Gagnoa a communiqué jeudi les principales étapes du séjour du

Président de l'Assemblée nationale, Soro Guillaume, dans le département, de

jeudi à samedi. Le président de l'Assemblée nationale arrive à Gagnoa à 10 H et

rencontrera à la préfecture de région de 10H30 à 13H30 successivement le corps

préfectoral, les chefs de services du département, les élus locaux, les grands

commandements des forces de défense et de sécurité, les chefs de communautés

nationales, non nationales, les chefs religieux à la préfecture de région. Il se

rend l'après-midi de jeudi dans la sous-préfecture de Gnagbodougnoa. Dans le

courant de la journée de vendredi, Soro Guillaume parcourra plusieurs localités

du département. Il fera successivement les étapes du village de Gnaliépa, de la

ville de Ouragahio, des villages de Mama et de Bougrou, de la ville de Guibéroua

et des villages de Kpokrobo et Tchédjelet. Un grand meeting est prévu samedi

dans la ville de Gagnoa, sur la place publique ''Laurent Gbagbo'' à partir de

10H00, où le président de l'Assemblée nationale va s'adresser à la population de

Gagnoa après avoir entendu les représentants des différentes couches de la

population.


A 11H30', l'hôte du

Conseil des chefs de villages de Gagnoa procédera d'abord à l'inauguration de

leur siège provisoire au quartier Garahio, suivie de la pose de la première

pierre du siège définitif du siège des chefs au quartier Babré. Un point de

presse de clôture de la visite de Soro Guillaume à Gagnoa est prévu à 12H30mn.






 






 








Agboville: Mgr Alexis Touably réclame la prorogation du mandat de la CDVR








 








Agence Ivoirienne de Presse




L'Evêque du diocèse d'Agboville, Mgr Alexis Touably Youlo, président de la

Commission locale Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr), a réclamé la

prorogation du mandat de l'institution, déplorant le temps trop court accordé à

la Cdvr pour aider à la réconciliation entre les Ivoiriens. « C'est même

utopique de parler de réconciliation en si peu de temps », a soutenu le prélat,

mardi lors d'un entretien avec la presse à Agboville. Il affirme qu'il est

impossible de panser les cœurs après six mois d'exercice, depuis la mise en

place des commissions locales, dont celle de l'Agnéby-Tiassa. « Mon souhait est

donc qu'on rallonge le temps de travail de la Cdvr », a ajouté Mgr Touably qui a

affirmé qu'on ne peut pas réconcilier les cœurs, comme on plante du manioc, pour

lequel on connaît le moment de récolte. « Réconcilier des cœurs meurtris n'est

pas de l'ordre physique et demande plus de temps », a affirmé l'évêque

d'Agboville. Il pense qu'au moins dix ans de travail sont nécessaires, pour

réparer une année de guerre, selon une enquête d'une revue spécialisée. Mgr

Alexis Touably Youlo soutient que l'on ne peut pas parler d'échec de la Cdvr,

mais plutôt, de difficultés pratiques. « Le temps a été trop court », a-t-il

déploré, tout en rappelant que la fin du mandat de la Cdvr est prévue pour le

mois de septembre. Le président de la conférence épiscopale a fait remarquer que

la réconciliation en Côte d'Ivoire y va de la liberté des hommes qui peuvent

être soit d'accord, soit ne pas être d'accord ou encore exprimer leur

indifférence. Il a assuré que la commission locale est pour l'heure au travail

en rencontrant les différentes communautés. « Chacun est libre de nous ouvrir

son cœur et c'est difficile, car on n'ouvre pas un cœur comme on ouvre la porte

d'un château », a rappelé l'homme de Dieu. Mgr Touably a confirmé que certaines

délégations de la Cdvr locale ont été refoulées de domiciles, lors de tentatives

d'entretien, avec des personnes encore meurtries par les souffrances engendrées

durant la crise post électorale. « C'est difficile, car les gens souffrent

encore et il faut absolument permettre aux gens de transcender les douleurs »,

a-t-il dit, proposant d'aller avec douceur. « Quand la nation te demande un

service, tu ne dois pas refuser l'appel et c'est pourquoi, nous n'avons pas

renoncé à l'appel, sinon, nous avions de fortes appréhensions qui se confirment

», a conclu l'évêque.






 






 








Justice: 20 ans de prison pour les coupeurs de route appréhendés à Bouaké 








 








Fratmat.info




Le tribunal de première instance de Bouaké a condamné sept coupeurs

de route à la peine maximale de 20 ans. L'audience a eu lieu ce 14 août à

Bouaké.






Sanogo Ibrahim, 28 ans, Barry Alassane, 29 ans, Sidibé Harouna, 21 ans, Bamba

Alassane, 22 ans, Dicko Mahmoud, 27 ans, Zoukouri Zakaria, 36 ans et Barry

Hamadou, 34 ans ont été reconnus coupables pour les attaques des 7 et 8 juillet

dernier sur l'axe Bouaké-Tiébissou contre deux compagnies de transport et qui

avaient causé la mort de plusieurs personnes et fait des blessés.


C'est aussi ces gangsters qui ont mitraillé le cortège de Fidèle

Sarassoro, directeur général de l'Autorité du désarmement, de démobilisation et

de réinsertion (Addr) qui se rendait à Kong. Un gendarme de sa garde rapprochée

avait perdu la vie. Rappelons que ces bandits avaient été appréhendés par le

commandant Issiaka Ouattara dit Wattao au cours d'une opération spéciale qu'il a

menée avec ses éléments sur l'axe Bouaké-Tiébissou. Conduits à Abidjan pour être

jugés, le tribunal du Plateau s'est dit incompétent. Les sept malfrats ont donc

été ramenés à Bouaké.