REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 12 JUILLET 2013

12 juil 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 12 JUILLET 2013

Edition de 6H30 du vendredi 12 juillet 2013 – RFI



En Côte d'Ivoire, 84 proches de l'ancien président Laurent Gbagbo devant une cour d'assises, c'est la décision de la chambre d'accusation du tribunal d'Abidjan. Parmi les accusés, il y a Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président, le président de son parti le Front populaire ivoirien, c'est-à-dire Pascal Affi N'guessan, et tous ceux qui avaient bénéficié de la liberté provisoire. Six personnes ont bénéficié de l'abandon de toutes les charges. Alors le Fpi réagit. Il dénonce une décision politique. En tout cas, c'est une décision qui pose de nouveau la question du processus de réconciliation en Côte d'Ivoire et du dialogue direct entre le pouvoir et le FPI.



Stanislas Ndayishimiyé : Une décision normale pour le pouvoir ivoirien, pour qui la justice est indépendante. L'ouverture des futurs procès en assises qui concerne exclusivement des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, alors qu'aucune poursuite n'a encore été engagée contre un partisan d'Alassane Ouattara, c'est un nouveau coup porté au processus de réconciliation, selon des cadres du FPI. Et même si ce parti d'opposition estime que le dialogue direct avec le pouvoir entamé au début de l'année n'est pas bloqué, les discussions sont aujourd'hui dans l'impasse. Le secrétaire national du FPI chargé de la justice et des libertés, Michel Séri Gouagnon.



Michel Séri Gouagnon : Le pouvoir n'a jamais voulu de nous à la table de négociations dans le cadre de la réconciliation. Chaque fois qu'ils nous appellent à la table des négociations, ils nous envoient en même temps un signal. Chaque fois qu'ils nous appellent ils arrêtent quelqu'un. La dernière fois qu'ils nous appellent pour nous dire qu'ils veulent nous rencontrer le 27 juin. Et il fallait nous montrer comme des trophées pour dire : "vous voyez, nous sommes toujours en discussion avec eux, donc il n'y a pas de problème".



Stanislas Ndayishimiyé : La rencontre du 27 juin entre le gouvernement et le FPI n'a finalement pas eu lieu. Le parti de Laurent Gbagbo demande au pouvoir en place la présence d'un médiateur lors des futures séances de négociations.



Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI