Édition de 6H30 du Mardi 26 Mars 2013   |  RFI

Les
chefs d'état-major des pays de la Cédéao poursuivent leurs discussions
aujourd'hui. Ils sont réunis depuis hier dans la capitale politique ivoirienne,
pour faire le point sur la situation au Mali. Egalement présent à Yamoussoukro
le commandant de l'opération française et le conseiller militaire du secrétaire
général des Nations unies. L'objectif de cette rencontre, c'est de préparer la
transformation de la Mission ouest-africaine au Mali en mission de l'ONU. Les
explications de Maureen Grisot.

Maureen Grisot
: Ils
en parlent depuis plusieurs semaines. Les chefs militaires impliqués dans la
guerre au Mali doivent désormais s'accorder sur des recommandations pour
garantir le passage de la Misma en une opération onusienne, en définissant par
exemple la participation des pays contributeurs de troupes. Une transformation
indispensable aux yeux du général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major ivoirien
et président en exercice du Comité des chefs d'état-major de la Cédéao

Soumaïla Bakayoko
: Le
soutien fait par les Nations Unies et le soutien fait par l'Afrique, ce n'est
pas pareil. On aura une force beaucoup plus robuste, cela est clair. Ça
permettra d'aller plus vite puisqu'on aura beaucoup plus de moyens, et nos
hommes pourront exécuter cette mission dans les meilleures conditions.

Maureen Grisot
:
L'un des enjeux de la prochaine résolution de l'ONU, c'est aussi le mandat sous
lequel les forces devront opérer. Le chapitre 7 paraît indispensable au général
Soumaïla Bakayoko. 

Soumaïla Bakayoko
: Le
chapitre 7 s'impose. Ce n'est pas une mission de maintien de la paix classique.
Non, mais cette fois-ci qu'on nous permette d'utiliser la force réellement quand
c'est nécessaire.

Maureen Grisot
:
Selon certaines sources, c'est en juillet que les troupes africaines seront
complètement opérationnelles au Mali.

Maureen Grisot, Yamoussoukro RFI