REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 12 JUILLET 2011

12 juil 2011

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 12 JUILLET 2011

RFI- Edition de 6 heures 30

█ En Côte d'Ivoire, c'est une défection de taille. Le numéro 1 du parti de l'ancien président de Laurent Gbagbo quitte le Fpi, le Front populaire ivoirien. Mamadou Koulibaly claque la porte. Car selon lui, les radicaux refusent le changement et veulent rester fidèle à Gbagbo. Ca n'était donc trop pour Mamadou Koulibaly interrogé par Ghislaine Dupont.

Mamadou Koulibaly : Il est difficile de voir les perspectives d'avenir du Fpi si nous ne faisons pas un bilan de la gestion du Fpi ces dix dernières années. Allons-nous continuer sans faire le congrès, sans faire le point, sans faire un bilan ? N'avons-nous pas un devoir d'inventaire vis-à-vis de nos militants ? Tirer les leçons et puis continuer notre histoire en construisant un grand parti d'opposition qui regrouperait des forces qui étaient autour du président Gbagbo. Et en faire un parti moderne face au président Ouattara. J'ai eu une fin de non recevoir.

RFI : Est-ce que cela veut dire M. Koulibaly que vous avez été mis en minorité par l'aile dure ? C'est-à-dire ceux qui ne veulent pas passer sur l'ère Gbagbo, qui considèrent que le retour de Laurent Gbagbo est toujours possible.

Mamadou Koulibaly : C'est exactement cela. Malheureusement, cette aile existe. Elle croit que ça c'est la priorité. C'est par là qu'il faut commencer. Or moi, je considère que ça c'est la finalité. La priorité pour moi étant la constitution d'un parti d'opposition à un régime démocratique. On ne s'est pas entendu. J'ai été mis en minorité. Bon je n'avais pas d'autres choix.

Mamadou Koulibaly l'ancien patron du Fpi, l'ex-numéro 1 du Fpi qui crée son propre parti ; le Lider ce qui veut dire, Liberté et Démocratie pour la République. Il veut être à la pointe de l'opposition face au Président Ouattara. [...]

█ En Côte d'Ivoire, les autorités seraient en passe de dédommager une quarantaine d'entreprises françaises victimes de violences depuis 2004. Un chèque de six milliards de franc CFA soit dix millions d'euro va être signé. Un chèque qui sera officialisé après demain, lors de la visite d'Alain Juppé à Abidjan. Visite officielle de deux jours du chef de la diplomatie française.