REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 11 JUILLET 2013

11 juil 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 11 JUILLET 2013

Édition de 6H30 du Jeudi 11 juillet 2013 | RFI



Quatre vingt personnes renvoyées devant la Cour d'assise en Côte d'Ivoire. Des responsables, des proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Ces personnes seront jugées pour prochainement. Laurent Gbagbo étant lui en détention provisoire à la Cour pénal internationale de La Haye au Pays bas. 84 personnes visées, la Chambre d'accusation du Tribunal d'Abidjan l'a indiqué hier. Et parmi elle figure l'ex-première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo. A Abidjan, les précisions de Stanislas Ndayishimiyé.



Stanislas Ndayishimiyé : Le président ivoirien disait en début de semaine qu'il n'y a pas de prisonniers politiques dans son pays, se disait favorable à la liberté provisoire et qu'en définitive le sort des pro-Gbagbo détenus suite à la crise postélectorale se trouvait aux mains de la justice. La Chambre d'accusation du tribunal d'Abidjan-Plateau vient de ruiner les espoirs de ceux qui s'attendaient à un geste du pouvoir pour favoriser la réconciliation, en envoyant près d'une centaine de pro-Gbagbo devant les assises, après une audience marathon de confirmation des charges. Certains, comme le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, sont en prison depuis plus de deux ans.

D'autres ont bénéficié de la liberté provisoire, par exemple, Gilbert-Marie Aké N'Gbo, le Premier ministre du gouvernement postélectoral de Laurent Gbagbo. Tout ce monde sera donc jugé par une Cour d'assises. Sauf dispositions particulières, il faudra encore plusieurs mois avant la programmation des procès. Les avocats de ceux qui sont encore en prison peuvent toujours continuer à demander la liberté provisoire pour leurs clients. Mais la veille de leur comparution au futur procès, même les prévenus en liberté provisoire devront se constituer prisonniers. C'est la règle pour les procès en assises. Aucune charge n'a été retenue pour seulement quatre à six partisans de Laurent Gbagbo, dont son médecin.



Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI.