REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 19 OCTOBRE 2010

19 oct 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 19 OCTOBRE 2010

Radio Côte d'Ivoire- Edition du 19 Octobre 2010 à 6H00

█ Sur le terrain, le début de la campagne se déroule dans le calme et la sérénité selon les règles démocratiques a noté Choi, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies. C'était à la sortie d'une séance de travail qu'il a eu hier avec le président de la commission électorale indépendante. Choi était allé faire le point du processus électoral afin de mieux coordonner les actions et relever les défis logistiques à 12 jours du scrutin présidentiel. Par ailleurs, Choi a été rassuré du bon déroulement du recrutement et de la formation des 66.000 agents électoraux.

VOA- Edition du 19 Octobre 2010 à 5H30

█ Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire a reçu hier à Abidjan, la Directrice des affaires ouest africaines au département d'Etat américain, Mary Beth Leonard pour faire le point de l'Etat du processus électoral et discuter des défis à relever. Depuis son arrivée en Côte d'Ivoire vendredi dernier, Mme Leonard a rencontré notamment les membres de plusieurs partis politiques, la société civile et les structures en charge de la préparation des élections. Voici sa réaction sur l'état d'avancement du processus électoral pour le 1er tour de la présidentielle ivoirienne fixé au 31 octobre. (...)

Mary Beth Leonard : « J'ai le sentiment d'avoir la chance d'être venue pour la 1ère fois en Côte d'Ivoire en ce moment clé.(...) Ils ont devant eux l'impression enfin de vouloir achever ce processus qui dure depuis très longtemps et de procéder à des élections pour le 1er tour d'ici 10 jours maintenant. »

VOA : « De quel type de défi parle-t-on à relever actuellement ? On parle de défi logistique, de quelle importance sont-ils ? Quels autres types de défis y a-t-il encore ? »

Mary Beth Leonard : « Il me semble qu'il y avait pas mal de défis techniques à résoudre. Mais que ces derniers temps, on a vraiment fait de son mieux pour les combler, pour permettre un processus électoral le 31 octobre. Donc je crois que sur ce plan ça va. Le défi qui se présente autrement, je crois que c'est pour tous les participants, tous les leaders des tendances politiques d'être responsables dans la conduite des élections. Et d'y participer dans un esprit de paix avec du respect pour la transparence du processus. C'est très très important pour donner cette occasion aux ivoiriens d'exprimer leur voix et de passer à une nouvelle étape démocratique.

VOA : « Qui dit élection dit après élection. Alors pour l'après élection, on a les ex Fn qui sont pas tout à fait désarmés. On a des problèmes de ré encasernement, de démobilisation. La Côte d'Ivoire a des problèmes financiers pour donner des primes à tous ces ex rebelles qui doivent se recycler. Est-ce que la Côte d'Ivoire peut vraiment prendre en charge cela toute seule ? »

Mary Beth Leonard: « J'espère bien. Je crois que ce qu'on ressent actuellement dans le pays, (...)est que tout le monde comprend que ça évolue. Et je crois que c'est la décision des ivoiriens de procéder paisiblement à ce processus. Et que tout le monde se rende compte qu'il mérite d'avoir cette occasion. Donc il y a lieu de procéder paisiblement et d'accepter à combler ce défi. Donc je crois qu'il y a vraiment un sentiment de beaucoup d'espoir et s'il y a un message central du gouvernement américain en ce moment, je crois qu'il est partagé par la communauté internationale. C'est qu'il faut y aller dans cet esprit de paix, de transparence. »

VOA : « Maintenant vous avez parlé de la volonté politique, de motivations. Cependant sur le plan financier en matière de démobilisation et de réinsertion. Est-ce que vous pensez que la communauté internationale participe suffisamment pour que la Côte d'Ivoire puisse vraiment répondre à ce type de besoin ? »

Mary Beth Leonard: « Les militaires, les groupes forces armées et etc. font aussi partie de cette communauté et il faut prendre la décision d'avoir confiance dans des résolutions éventuelles. C'est un processus politique qui a été largement soutenu ces dernières années par la communauté internationale. Il faut travailler ensemble pour trouver une résolution au défi. C'est ce qui reste. »


BBC- Edition du 19 Octobre 2010 à 7H00

█ Les observateurs de l'Union européenne se déploient en Côte d'Ivoire en prélude à la présidentielle du 31 octobre prochain. Une 1ère équipe de la mission d'observation électorale de l'Union européenne composée de 32 membres a quitté Abidjan hier. Il s'agit pour cette équipe d'évaluer le processus électoral dans ce pays à un peu moins de 2 semaines du scrutin. Au total, l'Union européenne va déployer 62 observateurs en Côte d'Ivoire dans quelques jours. Maria Espinosa est la responsable adjointe de cette mission. Arthur Malomalo lui a demandé si les conditions sont réunies pour la tenue de l'élection le 31 octobre.

Maria Espinosa : « Si vous me parlez de logistique électoral, dans mon expérience personnelle, les derniers jours avant les élections tout le monde travaille à l'adrénaline. Et lorsqu'il y avait dix comme personnel, ils en mettent un millier. Tout le monde se met à travailler très dur. A la fin, c'est comme un puzzle, les pièces sont ensembles. Et la chose se déroule bien. Ici nous espérons que ça se passe comme ça. Mais si jamais ils avaient des difficultés logistiques, on sera à l'écoute. Je trouve, la Côte d'Ivoire a de très bonnes infrastructures en place et il y a des routes, l'Etat est partout, il y a de l'électricité. Il n'y a pas de condition précaire. Je ne vois pas des raisons pour que ça n'arrive pas à se célébrer à temps. Sauf par exemple, les bulletins de vote sont imprimés ici. Et nous ne savons maintenant pas à quel rythme ils sont imprimés. Nous espérons que tout sera en ordre en principe. »