REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 17 MAI 2010

17 mai 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 17 MAI 2010







Radio nationale – Edition du 17 Mai 2010 à 6 H 00




 




Contentieux électoral. Les choses
sérieuses démarrent ce lundi, après le rendez-vous manqué de lundi dernier.
Depuis quelques jours, les commissaires de la CEI sont sur le terrain afin de
sensibiliser les ivoiriens. Justement nous avons en ligne depuis Bouaké Monsieur
Bamba Yacouba qui est le porte-parole de la CEI :




 




Paul Philippe : « Monsieur Bamba,
bonjour ! »




 




B. Y. : « Bonjour ! »




 




Paul Philippe : « Vous confirmez
la reprise du contentieux pour ce lundi ?  » 




 




B. Y. : « Oui, tout-à-fait. Le contentieux rentre dans sa
phase active à partir de ce lundi 17 mai 2010 dès 8 H sur l'ensemble des CEI
locales qui sont sur le territoire national. »




 




Paul Philippe : « Comment s'est
déroulée cette phase de sensibilisation ? »




 




B. Y. : « Ecoutez, les commissaires et superviseurs sont sur
le terrain depuis ce week-end. Pour certains depuis vendredi pour procéder
d'abord à la formation des commissaires locaux qui doivent travailler dans les
comités de réclamations qui sont installés dans les différentes CEI locales et
ensuite, procéder à la sensibilisation des populations à travers les messages, à
travers les radios locales, éventuellement à travers les différents canaux qui
sont sur le terrain. Nous travaillons à cela et il faut savoir aussi que la
sensibilisation est sur toute la période. Donc, nous avons les 10 jours de
réclamations pour pouvoir faire la sensibilisation. »




 




Paul Philippe : « Maintenant,
dites-nous, qui est vraiment concerné par cette opération ? »




 




B. Y. : « Cette phase importante de la réclamation porte sur
la liste grise, c'est-à-dire la liste des cas litigieux. Ceux qui ne se sont pas
encore présentés devant les commissions locales lors de la précédente phase et
qui sont sur la liste grise, qui est la liste dite litigieuse, c'est-à-dire
c'est la liste qui est barrée, doivent venir dans les CEI locales où des équipes
sont à leur disposition pour régler leur situation. Pour nous, c'était un
traitement administratif, c'est pour ça que ce processus fait intervenir un
certain nombre d'acteurs. Il y a la CEI, la CNSI, l'ONI, l'INS, il y a la SAGEM
en tant qu'observateurs. Donc, ces personnes viennent dans les commissions
locales où sont installées ces équipes. Elles sont reçus par d'autres personnes
qui reçoivent les réclamations, les orientent vers le comité de réclamation, où
toutes les structures sont représentées et c'est ce comité de réclamation qui
traite les différents dossiers qui leur sont présentés. »




 




Paul Philippe : « Ça va durer
combien de jours ? »




 




B. Y. : « Alors, la phase de réception des dossiers,
c'est-à-dire les personnes  qui vont venir se présenter ont 10 jours à compter
de la date effective du démarrage de traitement synchronisé. Sinon l'opération
doit durer 15 jours, mais la réception des dossiers c'est 10 jours. Les quelques
jours sont pour les derniers dossiers que nous avons reçus jusqu'au 10ème
jour. »




 




Paul Philippe : « Monsieur Bamba,
merci ! »




 




B. Y. : « C'est moi qui vous remercie »




 




 




BBC – Edition du 17 Mai 2010 à 6 H 00




 




Valérie Boni :




 




« Sur toute l'étendue du territoire, les 415 bureaux de
traitement du contentieux électoral devraient être fonctionnels ce matin. Ils
auraient dû ouvrir leurs portes lundi dernier. Mais, des agents accusaient
plusieurs mois d'arriérés de salaires. Des sommes importantes ont donc dues être
débloquées pour leur permettre  de reprendre le travail. Cette 1ère
partie du contentieux doit durer 15 jours. Elle concerne uniquement la liste des
cas litigieux. Ceux qui y figurent devront prouver leur nationalité ivoirienne
pour pouvoir ensuite être inscrits sur la liste électorale provisoire. Cette
dernière, dite liste blanche devrait, elle aussi, faire l'objet de
vérifications. Pourtant, il y a quelques mois encore, cette liste provisoire
était considérée comme fiable. Cependant, le parti présidentiel affirme
aujourd'hui qu'elle est truffée de fraudeurs et qu'il faut donc la vérifier. De
son côté, l'opposition estime qu'il ne s'agit là des manouvres dilatoires,
visant à retarder le scrutin. Les opérations du contentieux électoral étaient
suspendues depuis le 10 février  dernier, date à laquelle le Président de la
République avait dissout le gouvernement et la CEI. La reprise du contentieux
marque donc également la reprise effective des activités de la CEI. »