RFI – Edition du 12 Mai 2010 à 6 H 30

Norbert Navarro :

« L'opposition entretient le suspens en Côte d'Ivoire, après
avoir longuement discuté lundi en vain au domicile de l'ancien Président Bédié à
Cocody, quartier chic d'Abidjan. Lundi pourtant, une chargée de communication du
parti d'Henri Konan BEDIE avait promis à la presse l'annonce pour mardi de
mesures fortes, mais rien n'a été annoncé. Hier, rien n'a filtré et l'on ignore
encore si la marche de samedi est maintenue ou non. Les états major de
l'opposition se retrouvent au même endroit cet après-midi pour une 3^ème
séance de palabres. Le contentieux électoral, qui devait reprendre lundi, n'a
toujours pas redémarré. Dans un communiqué hier soir la Commission électorale
indépendante tenait de rassurer la communauté nationale et internationale quant
à sa détermination à mener le processus électoral jusqu'à son terme. Pendant ce
temps, la vie quotidienne des ivoiriens continue comme si de rien était. »

Radio nationale – Edition du 12 Mai 2010 à 10 H 00

█ Processus électoral.
La CEI n'a pu lundi  se déployer, comme annoncé, dans les CEI locales pour
démarrer la phase du contentieux, relative à la liste grise. En effet, des
difficultés de dernière heure, indépendantes de sa volonté, l'on empêchée. La
 Commission
électorale indépendante rassure la communauté nationale et internationale quant
à sa détermination à mener le processus électoral jusqu'à son terme. Elle
réaffirme sa ferme volonté à jouer pleinement le rôle qui est le sien dans la
transparence, tout en maintenant l'esprit de consensus.

█  Toujours par rapport au processus de sortie de crise,
l'encasernement des ex-combattants. Le site de Korhogo est prêt pour
accueillir les troupes. C'est Fofié Kouakou qui l'a dit hier au Représentant
spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire Y.J. Choi. C'est à
l'issue d'une entrevue. Fofié Kouakou est chef militaire des Forces
nouvelles à Korhogo. On l'écoute pour des précisions :

« Nous sommes venu rencontrer Monsieur Choi pour parler du
volet militaire, notamment de l'encasernement parce que nos premiers
responsables sont à pied d'œuvre pour mettre en place ce qu'il faut pour
l'encasernement. Nous sommes militaires et dès que l'o.k. est donné, on ne fait
qu'exécuter sans hésitation. Pour ceux qui ne le savent pas, Korhogo va abriter
très bientôt l'encasernement militaire et de cette rencontre-là, je sors
satisfait. »