REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 05 JUIN 2012

5 juin 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 05 JUIN 2012

Radio Côte d'Ivoire - Edition 07H00

█ Le 1er ministre Me Ahoussou Jeannot Kouadio a accordé deux audiences. (...) La seconde à une délégation du Front populaire ivoirien, le Fpi, conduite par son président par intérim Miaka Oureto. (...)

Rfi- Edition 06H30

█ En Côte d'Ivoire, le PDCI n'a pas mâché ses mots. Réunis le week-end dernier à Abidjan, les 600 membres du bureau politique de l'ancien parti unique ont fait leur autocritique après l'échec aux dernières élections. Mais ils ont aussi exprimé la colère des militants qui dénoncent la gestion du pouvoir par le RDR le parti présidentiel. A Abidjan, Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : Le PDCI a, pour la première fois, officiellement dénoncé le découpage électoral effectué quelques mois avant les législatives du 11 décembre 2011, favorable au RDR d'Alassane Ouattara. Selon l'ancien parti unique de Côte ayant obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, alors même que les législatives avaient été boycottées par le Fpi le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo. Sur bien d'autres aspects, le PDCI s'est exprimé sans langue de bois et sans diplomatie. Une attitude rare depuis la création du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix en 2005, dont le RDR et le PDCI sont les deux principales composantes. L'ancien président Henri Konan Bédié estime par exemple que le développement et le programme commun de gouvernement ne peuvent être une œuvre réservée à des personnes de même profil ethnique, confessionnel, régional ou politique. Une allusion claire au fameux « rattrapage ethnique » évoqué par le président Ouattara dans l'hebdomadaire français L'Express. Pour Henri Konan Bédié, les cabinets des différents ministères devraient arborer les couleurs de l'alliance RHDP et non celles d'un seul parti. Commentaire du secrétaire général à l'intérim du parti présidentiel, Amadou Soumahoro : « Le RDR se félicite de la détermination du PDCI de renforcer le RHDP ». Mais il n'est pas d'accord sur un certain nombre d'affirmations avancées. Amadou Soumahoro promet des discussions sans polémiques entre les deux alliés.

Côte d'Ivoire: désaccords entre le PDCI et le RDR

Par RFI, 2012-06-05

Réunis samedi 2 juin à Abidjan, 600 membres du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ont fait l'autocritique de leur échec aux élections législatives et présidentielle. Mais ils ont surtout exprimés la colère des militants, qui estiment que dans la gestion du pouvoir, le parti de l'ancien président Henri Konan Bédié est floué.

Le PDCI a, pour la première fois, officiellement dénoncé le découpage électoral effectué quelques mois avant les législatives du 11 décembre 2011, favorable au Rassemblement des républicains (RDR) d'Alassane Ouattara. Le parti du président ivoirien avait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, alors même que les législatives avaient été boycottées par le Front populaire ivoirien, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo.
Sur bien d'autres aspects, le PDCI s'est exprimé sans langue de bois et sans diplomatie. Une attitude rare depuis la création du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) en 2005, dont le RDR et le PDCI sont les deux principales composantes. L'ancien président Henri Konan Bédié estime par exemple que « le développement national (et) le programme commun de gouvernement ne peuvent être une œuvre réservée » à des personnes « de même profil ethnique, confessionnel, régional ou politique ». Une allusion claire au fameux « rattrapage ethnique » évoqué par le président Ouattara dans l'hebdomadaire français L'Express en janvier 2012.

Pour Henri Konan Bédié, « les cabinets des différents ministères devraient arborer les couleurs » de l'alliance RHDP « et non celles d'un seul parti ». Commentaire du secrétaire général à l'intérim du parti présidentiel, Amadou Soumahoro : « Le RDR se félicite de la détermination du PDCI de renforcer le RHDP ». Mais il n'est pas d'accord sur « un certain nombre d'affirmations avancées ». Amadou Soumahoro promet des discussions sans polémiques entre les deux alliés.