REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 11 MAI 2012

11 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 11 MAI 2012








Sécurité / Avant une levée possible de l'embargo sur les armes - Le Conseil de
sécurité des Nations Unies en inspection le 20 mai à Abidjan




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, L'Inter -

A
CETTE RENCONTRE d'échanges, M. Arnauld Akodjénou a voulu savoir davantage sur le
processus du dialogue inter-ivoirien et l'évasion ces jours-ci des pénitenciers
d'Agboville et d'Abidjan. Une question préoccupante pour les Nations Unies. Sur
la question du dialogue inter-ivoirien, le Premier ministre a assuré le
représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire des dispositions prises par le gouvernement pour un dialogue
inclusif, gage de la stabilité sociale et politique dans le pays. Pour ce qui
est des questions sécuritaires, Jeannot Ahoussou Kouadio a donné la position du
gouvernement, dont une des mesures a consisté à la révocation des régisseurs des
prisons d'Abidjan et d'Agboville où des prisonniers se sont évadés. Su cette
même question, le chef du gouvernement a donné des garantie, pour ce qui est de
la sécurité des biens et des personnes. Arnauld Akodjénou qui était aussi
porteur d'un message, a annoncé au Premier ministre la visite prochaine du
Conseil de sécurité des Nations Unies en Côte d'Ivoire, dont l'arrivée est
prévue pour le 20 mai 2012. Une visite que d'aucun considèrent comme une
inspection du dispositif sécuritaire par le Conseil de sécurité de Nations Unies
avant une éventuelle levée de l'embargo sur les armes. Mais, pour le
représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, ''la délégation du Conseil de sécurité viendra du Libéria et,
après la Côte d'Ivoire elle se rendra en Sierra Leone. En Côte d'Ivoire, elle va
évaluer, entre autres, les progrès réalisés dans les domaines de la réforme du
secteur de la sécurité et le désarmement, la démobilisation et la réinsertion.
Elle évaluera également les progrès réalisés en ce qui concerne la situation
sécuritaire, et la situation humanitaire à la frontière avec le Liberia. Elle va
s'imprégner des efforts consentis par les acteurs ivoiriens pour promouvoir la
réconciliation aux ni- veaux local et national, et pour réaliser la bonne
gouvernance ainsi que la lutte contre l'impunité et la justice impartiale''. «Le
Premier ministre m'a assuré que le gouvernement accorde une grande importance à
cette mission du Conseil de sécurité et fera de son mieux pour en assurer la
réussite», a dit a dit M. Akodjénou.




 





Situation sécuritaire : Une délégation du Conseil de sécurité en Côte d'Ivoire




 





Fraternité Matin, Le Patriote, Le Jour plus, Le Nouveau Réveil, Le Quotidien
d'Abidjan, Nord-Sud -

Une délégation du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies
effectuera une visite de travail en Côte d'Ivoire du 20 au 23 mai. C'est ce qu'a
annoncé hier, le porte-parole adjoint de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci), M. Kenneth Blackman, au cours du point-presse hebdomadaire de
cette Institution. Selon le porte-parole adjoint, la délégation évaluera
''les progrès réalisés dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité
et le désarmement, la démobilisation et la réinsertion et la situation
humanitaire à la frontière avec le Libéria''
. Elle s'imprégnera, a-t-il
ajouté ''des efforts consentis par les acteurs ivoiriens pour promouvoir la
réconciliation au niveau local et national, pour réaliser la bonne gouvernance
ainsi que la lutte contre l'impunité et pour la justice impartiale''
. Autre
sujet abordé au cours de ce point-presse, l'arrivée du nouveau commandant de la
Force de l'Onuci. Le général de division Muhammad Iqbal Asi, de nationalité
pakistanaise, en remplacement du général Gnakoudé Béréna.




 







Lutte contre l'impunité, réconciliation... L'Onu vient évaluer
Ouattara –

L'Inter




 





Désarmement et réinsertion des ex-combattants : Ce qui bloque l'opération




 





L'Expression -

Le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) des
ex-combattants roule au ralenti. Deux experts de la mission onusienne, officiers
du Ddr, ont livré à des journalistes en formation sur le Ddr, les différents
points de ce blocage. La question du Ddr a été posée par l'Accord politique de
Ouagadougou (APO) et ses accords complémentaires signés en 2007. Pour Justine
Riberi et Albert Carames de la direction Ddr de l'Onuci, la séparation du
processus de désarmement, démobilisation de celui de la réinsertion et de la
réintégration, est une première difficulté qui ne facilite pas les choses. Les
deux experts de l'Onuci ont pointé aussi du doigt la multiplicité d'acteurs de
la réinsertion. La remobilisation d'anciens démobilisés. La naissance de
nouveaux groupes armés à la suite de la crise postélectorale. Qui a engendré une
réelle difficulté dans la sélection des cibles. La mise en place d'une cellule
désarmement et démobilisation (DD) à l'état-major des Frci. Le ministère des
ex-Combattants et des Victimes de guerre, le groupe de travail de la réforme du
secteur de la sécurité, tous traitant également de Ddr. Les experts de la
mission onusienne ont donc souhaité la mise en place d'un nouveau cadre
institutionnel et d'un nouveau programme de Ddr. Car, pour eux, l'Apo ne répond
plus à toutes les exigences du nouveau contexte. Ils ont alors appelé à la mise
en place d'un nouveau programme Ddr qui devra prendre en compte le nouveau
contexte, les nouvelles cibles, le lien important entre le DD et la
réintégration, les critères d'éligibilité et leur vérification, une bonne
coordination, suivi et évaluation de ce nouveau programme. Djokouehi Léon
Apauls, commissaire principal de la Commission nationale de la lutte contre les
armes légères et petits calibres (ComNat-Alpc), a fait le point de ses actions :
1.500 armes de toute catégorie, 1.334 grenades et 290.661 munitions collectées.
Il a soutenu avoir acquis deux machines de marquage d'armes qui serviront à
donner une identité à toutes les armes circulant sur le territoire national.




 





Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants / Albert Caramès
(Onuci) : «Le DDR a échoué»




 





Notre Voie -

Albert Caramès, responsable DDR de la division Onuci, a soutenu que le processus
de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants, a échoué. Il a
livré cette position, mercredi dernier, au cours d'un séminaire de formation
initié à l'attention des journalistes, au siège l'opération des nations unies en
Côte d'Ivoire sis à l'ex-hôtel Sebroko. «Le processus est un échec. Du moins,
les objectifs attendus n'ont pas été atteints», a-t-il souligné. Albert Camarès
a dit qu'il y a une remobilisation des ex-combattants démobilisés. Une situation
qui, a-t-il dit, est aggravée par la recrudescence de nouveaux groupes armés et
la circulation illicite des armes. Une position partagée par Justine Rubia,
également membre de la Division DDR de l'Onuci, qui estime que «le processus est
complexe et compliqué». Albert Caramès a déclaré que «L'APO ne répond plus à
toutes les exigences du nouveau contexte». Les experts de l'Onuci ont relevé la
séparation des phases du désarmement et de la démobilisation d'avec la
réinsertion qui ne facilite pas du tout les choses. Autre anomalie, la
multiplicité des acteurs dans le volet de la réinsertion. A cet égard, il y a
d'un côté les initiatives menées par le Programme national de la réinsertion et
de réhabilitation communautaire (PNRRC) et de l'autre le Programme d'appui
post-conflit (PAPC).  Face à tous ces manquements, Albert Caramès préconise la
mise en place d'un nouveau programme DDR. Il devra prendre en compte le nouveau
contexte sociopolitique, avec une identification précise des acteurs, notamment
les personnes à désarmer et à démobiliser. (...) Les experts de l'ONUCI plaident
pour un processus coordonné et transparent où il y a un lien bien établi entre
le désarmement et la démobilisation et la réinsertion. «Une bonne coordination,
un suivi et une évaluation du programme», dira-t-il. La formation a réuni au
total une vingtaine de journalistes qui ont été instruits sur le DDR et ses
exigences. Les hommes de médias ont touché du doigt les réalités en visant un
site d'encasernement en cours de finition, à Anyama. Outre ce site, l'Onuci
envisage de construire d'ici quelques semaines deux autres installations à
Guiglo et Bouaké.




 







DDR / Le processus reprend. Les nouvelles dispositions de l'Onuci

Le Jour plus




 







Paix et réconciliation nationale : les journalistes instruits sur
le processus DDR –

Le
Quotidien d'Abidjan




 





Désarmement, démobilisation et Réinsertion : l'Onuci met à nu les grosses
faiblesses du processus –

Le
Temps




 





Désarmement des ex-combattants - Encore 5.000 armes dans la nature. Près de
30.000 matériels militaires déjà collectés




 





L'Inter -

La
prolifération des armes légères et de petits calibres (Alpc) constitue une
menace pour la sécurité. Un nombre très important de ces armes sont encore en
circulation, malgré les efforts entrepris par le gouvernement et ses partenaires
dans le cadre du processus désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr).
Selon le sous-secrétaire de la commission opération et sécurité de la Commission
nationale de lutte contre les armes légères et de petits calibres (Comnat-Alpc),
sa structure espère récupérer d'ici la fin du mois d'octobre, plus de 5.000
armes qui sont toujours dans la nature, et aux mains des ex-combattants. Le
Commissaire de Police Léon Apaul Djokouéhi, a fait cette révélation au cours de
la présentation du bilan à mi-parcours des activités de la Comnat-Alpc. C'était
à l'occasion de la journée d'échanges entre les médias et l'ONUCI sur le
processus Ddr, qui a eu lieu cette semaine au siège de la mission onusienne, à
Attécoubé. Le représentant de la structure gouvernementale a aussi signalé que
près de 30.000 matériels militaires ont été déjà récupérés sur le terrain. «A
ce jour, la Comnat-Alpc a collecté 1.500 armes toutes catégories, 1.334 grenades
et 290.661 munitions, avec l'appui de l'ONUCI
», a indiqué le Commissaire
Djokouéhi. [...




 





Menace de déstabilisation - 900 soldats à la frontière ivoiro-libérienne. Les
explications du ministre Paul Koffi Koffi




 





L'Inter –

Le
diable viendra de l'Ouest. C'est du moins ce que semble croire le régime
Ouattara, qui a décidé de renforcer la sécurité à la frontière
ivoiro-libérienne. L'information a été donnée hier jeudi 10 mai par le ministre
délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, sur les antennes de Onuci.fm. Pour
contrer les éventuelles actions de déstabilisation qui pourraient venir de cette
partie du pays, les autorités ivoiriennes ont choisi d'associer leurs homologues
du Liberia à la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. A cet effet, a
indiqué Paul Koffi Koffi, un plan conjoint impliquant les forces militaires des
deux Etats est en voie d'être ficelé. Au dire du ministre délégué à la défense,
il est illusoire pour la Côte d'Ivoire d'espérer boucler toute seule la
frontière ouest du pays : elle n'a ni l'effectif nécessaire, ni l'armement
requis. (...) Le dispositif sécuritaire qui sera mis en place sera permanent et
transfrontalier, autrement dit « on ira au-delà des frontières ivoiriennes, dans
le territoire libérien mais aussi à l'intérieur de territoire ivoirien », a
précisé le ministre. Il a ajouté que 900 soldats ivoiriens ont déjà été
positionnés tout au long de la frontière pour faire barrage à toute attaque
semblable à celle perpétrée dans la région de Taï, 24h après la récente visite
du chef de l'Etat à l'Ouest. [...]




 




Le
plan de l'État-major pour contrer les attaques à l'Ouest




 





L'Inter -

Aux grands maux, de grands moyens. Face aux attaques répétées et à la menace de
déstabilisation à la frontière ivoiro-libérienne, l'État-major général des
armées de Côte d'Ivoire a décidé de prendre des dispositions exceptionnelles
pour sécuriser l'ouest ivoirien. A cet effet, les autorités en charge de la
défense et de la sécurité nationale ont organisé les 08 et 09 mai derniers à
Grand-Bassam, un séminaire portant sur la sécurisation de la frontière
ivoiro-libérienne. Des représentants de l'armée et de la police libérienne ont
pris part à ces travaux. Au terme de ces deux jours de réflexions, les hautes
autorités militaires de Côte d'Ivoire et du Liberia ont convenu de l'imminence
du déploiement d'une opération militaire dans la zone frontalière allant de
Tabou au Mont Nimba. Selon le Bureau d'in- formations et de presse des Armées
(BIPA), ce plan mixte de sécurisation de grande envergure sera déployé sous peu
pour "aseptiser" la zone. Ce déploiement militaire viendra en soutien au
Bataillon de Sécurité de l'Ouest (BSO). Cette opération militaire bénéficiera de
l'appui des forces des Nations Unies basées en Côte d'Ivoire (ONUCI) et au
Liberia (MINUL), avec des échanges d'informations entre les différentes forces
de sécurité.




 





Traque des grands bandits : La police lance l'opération ''coup de poing''




 





L'Expression, Le Mandat -

Les
différentes évasions dans les maisons d'arrêt et de correction ont interpelé les
autorités chargées de la sécurité. Face à ce dysfonctionnement, la police
nationale dans sa lutte contre le grand banditisme et la grande criminalité a
lancé une grande opération de sécurisation des populations dans la ville
d'Abidjan. Ce, à travers des opérations de rafle et de visite de domiciles.
C'est la commune de Yopougon qui a servi de point de départ de la mise en
application de cette opération ''coup de poing''. Pour peaufiner toutes les
stratégies de l'opération devant permettre de bien mener cette offensive, la
direction nationale de la police et la police criminelle se sont retrouvées au
sein de la Brigade anti-émeute (Bae) de Yopougon pour une opération d'envergure.
Cette opération, qui a commencé par la commune de Yopougon, s'étendra à toutes
les communes du district d'Abidjan. Les responsables chargés de l'opération ont
souhaité que les interpellations et autres arrestations se fassent dans les
règles de l'art et du respect des droits de l'Homme. Les premières prises dont
des repris de justice sont déjà à l'école de police.




 





Adjamé / Exactions et racket des commerçants et de la population : Le maire
Youssouf Sylla porte plainte contre les FRCI et exige leur départ de sa commune




 





L'Intelligent d'Abidjan -


ADULÉES EN 2011 par les populations pour avoir réussi à rétablir l'ordre
constitutionnel et avoir ra- mené l'ordre dans les milieux des transporteurs et
des commerçants, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire ne sont plus en phase
avec les populations qu'elles sont censées défendre. Dans la commune d'Adjamé,
les rapports entre les hommes du commandant Koné Zackaria et les commerçants ont
pris du plomb dans l'aile. Des éléments des FRCI ont troqué le treillis pour
devenir des hors la Loi. Chaque soir, les soldats exigent 200 FCFA par
commerçant au motif qu'ils assurent leur sécurité. Tous les commerçants
récalcitrants sont battus à coup de crosse et de ceinturons. Les populations et
les commerçants envahissent chaque jour la mairie, le district de police et le
commissariat du 3è Arrondissement d'Adjamé pour dénoncer les exactions dont ils
sont victimes de la part des soldats qui se sont transformés en ''racketteurs''.
Mieux, le commissaire principal Kramo Alébé du District de police d'Adjamé a
subi lui-même le courroux de certains soldats FRCI qui patrouillent dans la
commune d'Adjamé. En plus d'être excédé par les plaintes des commerçants, le
maire Youssouf Sylla estime que les FRCI ont franchi le seuil de l'intolérable
en bafouillant l'autorité du premier policier de sa commune. C'est plutôt la
goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Youssouf Sylla a saisi le Président de
la République, ministre de la Défense pour exiger le départ immédiat des FRCI de
sa commune. Son 5è adjoint Abou Fané sera donc chargé de suivre le dossier.
Porteur d'un message du maire Youssouf Sylla, M. Abou Fané a été reçu le
mercredi 9 mai 2012 à l'état-major par le chef de cabinet du général Soumaïla
Bakayoko. A l'issue de cette rencontre, l'état-major a décidé de faire rentrer
tous les militaires ''ambulants'' de la commune d'Adjamé dans les casernes. Et
c'est au colonel Shérif qu'il reviendra de faire appliquer cette mesure. Les
commerçants ayant quitté les trottoirs, il revient maintenant à la police
d'assurer la sécurité des populations. Dans les jours qui viennent, il faut
craindre cependant le pire à Adjamé. Des jeunes de quartiers se sont joints aux
commerçants en donnant un ultimatum aux FRCI pour quitter leur commune.




 




Axe
Abidjan-Sassandra : Les dozos sommés de quitter les barrages et corridors




 





L'Inter -

Le commandant Touré Moussa, président de la Confrérie des Dozos de Côte d`Ivoire
(CODOZ-CI) a conduit une mission de sécurisation lundi dernier 7 mai dans la
région du Bas-Sassandra. La délégation était composée du commandant Doumbia, le
chef de sécurité du département d`Issia et de Konaté Souleymane, opérateur
économique. Cette mission avait pour but d`appeler les populations et les dozos
à la cohésion et à vivre en bonne intelligence. Elle a surtout été l'occasion
d`annoncer la suppression des barrages et corridors érigés par ces chasseurs
traditionnels sur l'axe Abidjan-Sassandra. Ces corridors et barrages sont
installés dans les localités de Dassioko, Petit Bondoukou, Nouveau Zégban,
situés dans le département de Fresco, Lauzoua dans le département de Guitry et
Dokadon, dans le département de Grand-Lahou. Le commandant Touré Moussa a
recommandé à ces derniers de quitter les barrages pour vaquer à leurs activités
initiales, arguant qu`ils n`ont pas le droit d`être sur les routes. `` Le
barrage n'est pas fait pour les dozo, parce qu`ils ne sont pas militaires,
policiers et gendarmes. Le dozo n`est pas autorisé à contrôler les véhicules et
les pièces. C'est pour cela que nous avons décidé de supprimer ces barrages ``,
a-t-il déclaré. Il a ajouté qu`il intervient sur instruction du ministre de la
défense qui dans sa mission de pacification du pays a pris récemment cette
décision de suppression des barrages et corridors érigés par les dozos. [...].




 




Axe
San Pedro-Tabou/ Les coupeurs de route frappent : Un mort, plusieurs blessés




 




Le
Jour plus -

Les
voyageurs qui empruntent la voie San Pedro-Tabou voyagent dans la psychose d'un
éventuel assaut criminel de la part des coupeurs de routes. Ces sicaires qui ne
savent rien faire de leurs mains que d'ôter la vie à leurs semblables pour les
spolier de leurs biens se sont encore signalés. Le vendredi 4 mai der- nier, des
voyageurs d'un minicar communément appelé Massa ont eu la malchance de croiser
le chemin de ces damnés. Le bilan de cette rencontre avec les démons de la route
est d'un mort et plusieurs blessés par balles. Il ressort des témoignages qui
nous sont parvenus que le vendredi 4 mai dernier, aux environs de 19 heures un
minicar avec à son bord une quinzaine de personnes quitte la ville portuaire de
San Pedro pour Tabou, après trois quarts d'heure de route, le véhicule de
transport aborde un virage. Soudain, le conducteur se rend compte qu'il y a un
tronc d'arbre sur la voie ; il comprend tout de suite que ces bandits de grand
chemin qui ont décidé de polluer la vie des voyeurs sur nos routes sont dans les
parages. Il tente de faire demi-tour. Mais trop tard, les malfaiteurs ont déjà
encerclé la voiture et menacent d'ouvrir le feu s'il n'arrête pas le moteur de
l'auto. Tenant à sa vie et à celle de ses passagers, il obéit. Les fripouilles
ne perdent pas le temps pour dévoiler leur intention aux voyeurs. Ils demandent
de leur remettre tout leur argent. Que peu- vent-ils faire face à des hommes
armés si ce n'est de se soumettre à leur volonté ? Le conducteur, ayant la somme
de 200.000 francs, réussit à cacher 100.000 francs. Ses compagnons de voyage
sont aussi dépossédés de leur argent. Celui qui fait office de chef, va jusqu'à
mettre presque qu'à poils une commerçante qui selon lui cache son argent dans
ses parties intimes. La pauvre est écartelée. Après cette humiliation, l'un des
vauriens propose à ses complices de liquider leurs victimes. Face à cette
déclaration, le conducteur fait marche-arrière. Puis prend la fuite. Les tueurs
libèrent des rafales en direction du minicar qu'ils criblent de balles. Le
conducteur est atteint aux deux bras. Malgré cela il ne lâche pas le volant.
Avec beaucoup de courage, il parvient à se soustraire des griffes de ces
canailles. Lorsqu'ils arrivent dans un village, ils font l'amer constat de
l'effet des armes de guerre des bandits. Le bilan est lourd, un vieillard tué, 7
passagers blessés dont trois cas graves. Grâce à la bonté des villageois, ils
seront évacués à San Pedro. [...]




 





Insécurité - Des éléments FRCI battent à sang un taximan




 




Le
Jour plus -

Douglé
est chauffeur de Taxi dans la commune de Yopougon. Il a été battu à sang par
quatre éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Les faits se sont
déroulés dans la commune de Yopougon, précisément au quartier Académie à « Fin
goudron ». Il est 23 heures quand les quatre éléments des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire débarquent dans ce quartier. Ils font leur entrée dans le
maquis « TOP Navire ». Le jeune Douglé s'empresse de demander à l'un de ces
militaires si un couvre-feu a été décrété. Puisqu'à Yopougon, la rumeur d'un
couvre-feu courait, depuis dix heures. « Mon colonel, on dit qu'il y a
couvre-feu. Est-ce vrai ? ». Le militaire réplique systématiquement. « Qui vous
a dit que je suis colonel ? ». « Pardon mon commandant, est-ce qu'il y a
vraiment un couvre-feu ? » Le militaire le reprend : «Qui vous a dit que je suis
commandant ? ». Du coup, un autre élément des FRCI s'adresse à son frère d'arme
en l'appelant capitaine. Le jeune Douglé est donc convaincu sur le champ qu'il
s'agit d'un capitaine. « Ha pardon, mon capitaine. Dites-nous s'il y a un
couvre-feu ». Cette troisième question a suffi pour que le capitaine donne
l'ordre à ses camarades de bastonner son interlocuteur. Les quatre hommes le
rudoient de violents coups de rangers. Le jeune Douglé saigne par la bouche et
le nez. Ses parents avec lesquels ils sont autour de la table au maquis
demandent pardon aux éléments du chef d'Etat major général des armées, Bakayoko
Soumaïla. Mais les militaires ne peuvent s'apitoyer sur le cas du taximan.
Jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Mais on continue toujours de battre
l'agonisant. Nous sommes témoins de la scène. Nous approchons évidemment le
capitaine en question de calmer ses camarades. Quand celui-ci s'aperçoit que la
victime est presque morte, les militaires l'embarquent dans leur véhicule et
disparaissent avec lui. « Nous le conduisons à l'hôpital », indique le
capitaine. Les militaires étaient à bord d'une ambulance immatriculée 3792FEO1.
Le capitaine en question est un médecin. Joints au téléphone, hier, les parents
disent ne pas avoir les nouvelles de M. Douglé. Où va la Côte d'Ivoire ?




 





Insécurité / Couvre-feu, évasion dans les prisons, rumeurs de coup d'Etat : Qui
veut déstabiliser le régime Ouattara ?




 





L'Intelligent d'Abidjan -

LES
RUMEURS DE COUVRE- FEU, les tentatives d'évasion des prisons, ainsi que les
allégations de coup d'Etat prêtées au FPI, sont des éléments qui mettent à mal
le sentiment de sécurité et la bonne perception de l'indice de sécurité. Depuis
un moment, l'on assiste au retour de la peur et de la psychose au sein de la
population ivoirienne à cause des rumeurs envahissantes. Pour atteindre leurs
objectifs, ces ennemis de la République utilisent la rumeur qui est l'arme
fatale des complots, l'arme idéale des luttes entre partis politiques. Dire que
des pro-Gbagbo veulent tenter un coup d'Etat malgré les assurances du chef de
l'Etat sur la question, est un aveu de ce que ce régime reste encore vulnérable.
Dans ce cas, la rumeur vient appuyer les idées préconçues et elle a une
influence sociale, car elle peut prendre son origine dans un groupe ou dans une
institution pour agir sur les comportements, croyances et les opinions d'un
individu. Il s'agit souvent d'une influence inconsciente, car on ne se rend pas
compte de la réalité de la rumeur et encore moins de l'impact de son message sur
notre vie quotidienne. Elle se diffuse par le ''bouche-à-oreille'' et par les
médias. Se prononçant sur les rumeurs de déstabilisation du pouvoir en place, le
porte-parole du RDR, Joël Nguessan estime qu'il n'est pas interdit aux
adversaires de la paix sociale en Côte d'Ivoire de procéder ainsi : «Mais entre
les rumeurs et la réalité, il y a un grand fossé. On constate que depuis la
triste et inutile crise électorale, les Ivoiriens, dans leur grande majorité,
aspirent à la paix. Ce sont ceux qui ont le chagrin de la perte du pouvoir qui
rêvent encore de revenir au pouvoir par un coup de force. Enfin, ceux qui
pensent que le pouvoir actuel n'a pas la capacité de réaction pour faire face à
toute tentative de déstabilisation se trompent lourdement. Même confiné au Golf
pendant la crise postélectorale, le Président élu des Ivoiriens, Alassane
Ouattara, a pu faire plier les imposteurs. Alors, ce n'est pas quand il détient
tous les leviers du pouvoir qu'il va se faire surprendre. En tout état de cause,
mettons tout sur le compte des rumeurs qui ne peuvent pas empêcher le Président
Ouattara de dérouler le programme pour lequel il a été élu ». Concernant les
évasions dans les prisons, Joël N'Guessan pense que les décisions prises par le
Chef de l'Etat et le Gouvernement qui consistent à la révocation des régisseurs,
vont mettre fin aux différents dysfonctionnements. Confiant de ce que le
Président Ouattara sera à la hauteur des attentes des Ivoi- riens, l'ex-ministre
des Droits de l'Homme a ressassé quelques chantiers en cours. ''Les Ivoiriens
sont heureux de voir que les infrastructures socio-économiques sont en pleine
réhabilitation ou construction ; les hôpitaux sont redevenus fonctionnels ; les
universités sont réhabilitées ; le pays va obtenir dans quelques mois le PPTE,
etc. Les ennemis de la Côte d'Ivoire, sont ceux-là qui créent le chaos et qui ne
sont pas heureux du bonheur des Ivoiriens. On les comprend, car leur chagrin
n'est pas fini. Nous leur conseillons d'être sages, sinon'', prévient le porte-
parole du RDR. [...]




 





Enquête sur les violences lors des législatives à Facobly - Henri Tohou réclame
la proclamation des résultats




 





L'Inter -

Dans
une déclaration dont nous avons copie, Henry Tohou, Président de l'Union
socialiste du peuple (USP), par ailleurs candidat aux élections législatives
partielles dans la circonscription électorale de Facobly, exige au gouvernement
ivoirien la proclamation «le plus vite possible, des résultats». Tout en
rappelant que les élections législatives à Facobly ont connu des violences et de
fraudes massives, le candidat Tohou Henry demande aussi que plus de deux mois
après ces élections, les autorités ivoiriennes et L'Onuci doivent publier les
conclusions de leurs enquêtes en prenant soin de «situer les responsabilités et
de sanctionner le ou les responsables des troubles». Pour le président de l'USP,
le faisant, le gouvernement éviterait que pareille situation se reproduise dans
cette région. Dans cette déclaration, Henry Tohou a fait des suggestions au cas
où les élections seraient organisées pour la troisième fois dans cette zone. [...]




 




CEI
- Des agents crient à l'injustice




 





Fraternité Matin, L'Expression, L'Inter -


Plusieurs dizaines de responsables administratifs de la Commission électorale
indépendante (Cei) ont manifesté dans le calme, le jeudi 10 mai, au siège
de l'institution aux Deux-Plateaux (Cocody). Ils ont ainsi protesté contre ce
qu'ils appellent un «licenciement abusif» dont ils disent avoir été
victimes de la part de la Cei. Selon eux, c'est le 2 mai que la Cei leur a
annoncé leur licenciement. Puis le 8 mai, l'institution a remis à chacun des
responsables administratifs, estimés à 402, des lettres de licenciement pour des
«raisons économiques». «On dit que c'est pour des raisons économiques qu'on
nous renvoie. Soit. Mais qu'on nous paye les droits de personnes qui ont
travaillé à la Cei pendant 4 ans pour les unes, 5 ans pour d'autres et 6 ans
pour d'autres encore. Que le droit soit respecté»
, a déclaré à la presse,
Abou Djoman Olivier Moïse, le président de la Coordination des responsables
administratifs. Il a précisé que ses camarades et lui ne sont pas d'accord avec
leurs droits de licenciement que la Cei évalue à 400 000 Fcfa pour chacun.
«On ne sait pas sur quelle base cette somme a été arrêtée»
, se plaint Abou
Djoman Olivier. Par ailleurs, les anciens responsables administratifs de la Cei
réclament le salaire du mois d'avril 2012. «Le 8 mai, nous étions en blanc,
pour dire que nous sommes des hommes de paix et que nous voulons des
négociations avec la Cei. Mais aujourd'hui, nous avons l'impression que tout est
gâté, c'est pour cela que nous sommes en rouge»
, explique le président de la
Coordination des responsables administratifs.




 




Médias
/ Pour s'être immiscés dans les présidentielles françaises : Des journalistes
ivoiriens bientôt sanctionnés




 





L'Intelligent d'Abidjan -

n partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert et l'Istc (Institut des sciences
et techniques de la communication), l'Olped (Observatoire de la liberté de la
presse, de l'éthique et de la déontologie) a, le jeudi 10 mai 2012, initié un
panel sur le thème ''Défis pour les médias dans un nouvel environnement : le cas
de la Côte d'Ivoire''. A la salle radio de l'Istc, le président de l'Olped, Zio
Moussa a traité le sous-thème ''Les journalistes africains et la CPI : le cas
des journalistes Burundais et Rwandais». Répondant à l'interrogation ''Peut-on
tuer avec la plume et la parole'', le journaliste a tranché par l'affirmative.
Il a, par la suite, présenté la responsabilité des journalistes dans le génocide
rwandais. Pour l'exemple de la Côte d'Ivoire, Zio Moussa a révélé des extraits
d'articles de journaux, qui montraient vertement des propos incendiaires et
pyromanes. «Nous, journalistes Ivoiriens ne sommes-nous pas allés trop loin,
aussi trop loin que les journalistes Rwandais ? Si notre liberté a été renforcée
par la loi de 2004, nous devons faire attention. L'Olped va bientôt sanctionner
les journalistes qui ont transporté leur haine et leurs rancœurs dans les
élections présidentielles françaises », a fait savoir le président Zio Moussa.
Avant de préciser qu'il sera publié la liste non exhaustive des journalistes
visés. [...].




 





Coopération post-crise : La Chine appuie la reconstruction et la relance
économique




 




Le
Jour plus -

Le
gouvernement chinois a fait don, mercredi à Abidjan de plusieurs ambulances,
véhicules et de matériel informatique à la Côte d'Ivoire pour l'aider dans sa
reconstruction et son redressement économique après la grave crise
post-électorale de novembre 2010. Au total 10 ambulances dotées de tous les
équipements d'intervention, 500 ordinateurs complets et 44 véhicules
particuliers de type économique ont été offerts à la Côte d'Ivoire. Les
documents de remise et de réception du don ont été paraphés par le ministre
ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, et l'ambassadeur de
Chine en Côte d'Ivoire, Zhang Quoqing. Pour le diplomate chinois, ce don
constitue "un geste fort emblématique des relations de coopération sincère et
pragmatique de type sud-sud". Il a insisté sur les caractéristiques des
relations entre la Chine et les pays en développement basé sur "le respect
mutuel, le traite- ment d'égal à égal, l'entraide sincère et amicale, l'avantage
réciproque et gagnant-gagnant". "Le peuple chinois tient à promouvoir cette
coopération amicale de type sud- sud avec la Côte d'Ivoire qui est en train
d'ouvrir une nouvelle page historique pour réussir sa noble cause de redevenir
le pays phare de l'Afrique de l'Ouest", a souligné Zhang Quoqing. Le ministre
ivoirien des Affaires étrangères a, pour sa part, mis l'accent sur "l'excellence
des relations" entre la Chine et la Côte d'Ivoire. [...]




 





Avant-première du film documentaire sur la vie de l'ancien Représentant du SG de
l'ONU en Côte d'Ivoire / Young Jin Choï : « Gbagbo s'apprêtait à raser Abobo »




 




Le
Patriote -

« J'ai dit à Gbagbo que si ses forces spéciales devaient opérer des tueries
massives à Abobo comme il a été annoncé, il fallait me tuer d'abord... » ; «
l'objectif de Gbagbo c'était de raser Abobo... »  Ces propos sont de Joung Jin
Choï. Ils sont extrait du film-documentaire "La Crise ivoirienne, un homme,
Choi" dont la projection, en avant- première, a eu lieu hier au Centre de
conférences du ministère des affaires étrangères au Plateau. Pour la
présentation de cette production cinématographique qui dévoile certaines vérités
de la crise ivoirienne qui n'a, sans doute, pas encore livré toutes ses
inconnues, la mobilisation était de taille. Les institutions de la république,
le gouvernent, les représentations diplomatiques ont manifesté leur intérêt.
 Parrain de la cérémonie, le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères,
Daniel Kablan Duncan n'a pas manqué de reconnaître les qualités humaines du
diplomate coréen. «Choï affiche le caractère d'un homme rempli de simplicité et
d'humilité, mais doté d'un sens de l'honneur ». Pour le chef de la diplomatie
ivoirienne, ces qualités ont certes permis à Choï d'être à la hauteur de la
tâche à lui confiée par la communauté internationale en Côte d'Ivoire, mais
plus, c'est également son trait de caractère marqué par « la ténacité », « la
fermeté en faisant preuve d'une exemplarité » qui lui ont permis de faire
respecter les percepts de la Démocratie et d'éviter à la Côte d'Ivoire de
sombrer dans le chaos. [...]




 





Crise ivoirienne
 –
un film retrace le passage de Choi en Côte d'Ivoire. Les révélations de
l'ex-patron de l'ONUCI



L'Inter




 






Crise
postélectorale - proclamation des résultats / Young Jin Choi : « je n'étais pas
d'accord que Youssouf Bakayoko vienne à Sebroko »

-

Soir Info