REVUE DE PRESSE NATIONALE DU SAMEDI 11 AU DIMANCHE 12 FEVRIER 2012

11 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU SAMEDI 11 AU DIMANCHE 12 FEVRIER 2012








 Certification partielle des législatives / Hamadoum touré (Onuci) explique le
retard : « Nous attendons les documents du Conseil constitutionnel »




 




Le
Nouveau Réveil –


Annoncée, il y a plus d'une semaine, soit au lendemain du verdict final du
Conseil constitutionnel, la certification des législatives partielles par
l'opération des nations Unies en Côte d'ivoire (Onuci) n'a toujours pas été
faite. Pourquoi ? Eh bien, la faute est au Conseil constitutionnel du Pr Francis
Wodié, pourrait-on dire. Joint hier, le porte-parole de l'Onuci, Hamadoum touré,
a expliqué que les services de l'Onuci étaient toujours en attente de
recevoir «les documents et autres motivations juridiques qui ont fondé la
décision
» de la haute cour ivoirienne. Le 1er février 2012, en effet, les
juges des élections ont invalidé l'élection dans 11 circonscriptions sur les 107
requêtes en annulation déposées par les candidats malheureux. Seulement voilà :
Francis Wodié et ses collègues n'ont pas motivé leur verdict. L'Onuci entend
donc savoir, dans le détail, «comment le Conseil constitutionnel a procédé
pour rendre ses décisions
». «Dès que nous aurons reçu ces informations,
nous les examinerons avec le plus de diligence possible, afin de faire la
certification partielle des législatives
», et «donner satisfaction aux
populations qui s'impatientent
», a insisté Hamadoum Touré. Autrement dit, l'Onuci
et son chef, Bert Koenders, n'attendront pas l'issue des législatives partielles
fixées au 26 février par la Commission électorale indépendante (Cei).
techniquement, indique-t-on à l'Onuci, l'analyse des motivations du Conseil
constitutionnel devrait prendre moins d'une semaine.




 




Bafing
/ Réconciliation et cohésion sociale : l'Onuci sensibilise les acteurs de la
société civile




 




Le
Jour plus -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé jeudi 09
février 2012 à Touba, à 852 km au nord-ouest d'Abidjan, un atelier de
sensibilisation sur le renforcement de la cohésion sociale. Cet atelier
s'inscrit dans le cadre des activités de sensibilisation de la Mission au 
renforcement de la cohésion sociale et à la culture de la paix dans cette
période de crise postélectorale et de réconciliation nationale. Il a  pour but
de renforcer les capacités des partenaires et de donner des outils à ces
différents piliers qui sont des vecteurs et des relais de messages de paix dans
leur communauté et dans leur région. Saluant cette initiative de l'ONUCI, le
Préfet de région, Issa Coulibaly, a estimé  que cet atelier venait à point nommé
dans une région du Bafing secouée en ce moment par des conflits entre éleveurs
Peulhs et autochtones Mahouka. M. Coulibaly a demandé aux leaders d'opinion de
s'impliquer réellement dans le processus de réconciliation nationale. « L'ONUCI
ne peut pas tout faire en dehors de la population, il faut la contribution,
l'implication de la population, surtout celle du Bafing », a-t-il souligné.
Situant le cadre des échanges, Danielle Zan du bureau de l'Information publique
a fait le bilan des activités de sensibilisation au renforcement de la cohésion
sociale à un environnement électoral et post-crise apaisés menées par l'ONUCI
dans la région du Bafing. Pour Allou Etienne, Chargé des Droits de l'Homme de l'ONUCI
à Odienné, « la tempête de la crise postélectorale s'étant apaisée, il importe
aujourd'hui de respecter les droits de ses semblables, de réapprendre à vivre
ensemble. » Chacun à son niveau doit, selon lui, éviter tout acte ou
comportement qui pourrait nuire à la dignité de l'autre. « Il revient à chacun
de nous d'accepter l'autre en face dans ses différences et de pratiquer la
solidarité il revient à chacun de nous d'accepter l'autre en face dans ses
différences et de pratiquer la solidarité », a-t-il dit. Une cinquantaine de
personnes issues des différentes communautés de la région du Bafing ont pris
part à la  rencontre.




 




Sensibilisation à la
cohésion sociale : Cinq ministères ivoiriens en croisade




 




Le
Jour plus, L'Expression -

Les ministères des Ex-combattants et des Victimes de guerre, de la Culture et de
la Francophonie, de la Communication, de l'Intégration et de l'Emploi, des
Affaires sociales et de la Solidarité, à l'initiative du système des
Nations-Unies, lancent officiellement, dès ce vendredi, la phase de
sensibilisation à la réconciliation nationale. Ceux-ci ont, à cet effet, reçu,
ce même vendredi, au centre de  conférences du ministère des Affaires
étrangères, à Abidjan, des œuvres musicales produites pour induire et
appuyer les initiatives et actions visant à la réconciliation nationale et à la
reconstruction de la cohésion sociale. Selon ses initiateurs, l'objectif de ces
œuvres musicales, comme support, consiste à renforcer la prise de conscience et
à mobiliser les communautés nationales sur l'impact néfaste des conflits, tout
en promouvant la paix, la sécurité humaine. Les initiatives ou actions devront
également  favoriser la culture de la tolérance et assurer la visibilité du
système des Nations-Unies dans la promotion des messages de paix. ''Ces œuvres
musicales, comprenant deux albums intitulés ''Paix pour ma patrie'' et ''Une
seule voix pour la Côte d'Ivoire'', sont le fruit d'un partenariat entre le
système des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, des musiciens et écrivains, et elles
ont bénéficié des plus belles voix d'artistes de renommée nationale et
internationale", a expliqué le coordonnateur-résident des Nations-Unies M.
Ndolamb Ngokwey. Celles-ci constitueraient en outre le prolongement de la
contribution des Nations-Unies à la consolidation de la paix, "sans laquelle
aucun développement n'est durable'', a  renchéri M. NGokwey. Le ministre des
ex-Combattants et des victimes de guerre, Mathieu Babaud-Darret, a souligné que
la présente cérémonie symbolise la quête inlassable par le gouvernement, de
solutions durables pour la restauration du tissu social profondément délabré par
les crises successives qu'a connues le pays. Il a dit l'engagement de son
département à œuvrer, avec détermination, à la reconstruction de la cohésion
sociale. Quant au ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la
Solidarité, le ministre d'Etat Gilbert Kafana Koné, il a trouvé judicieuse
l'initiative, qui se veut cathartique, puisque l'un  des titres est intitulé ''
Un cœur pour ma patrie''. S'en réjouissant, il a interpellé les consciences en
indiquant que ce titre invite plus à la repentance et au pardon, aux fins d'une
meilleure réconciliation. Puis, M. Koné a appelé au pardon, à davantage de
fraternité, pour la paix entre Ivoiriens, et formulé le vœu que ces œuvres
artistiques fassent inculquer aux générations futures ces valeurs qui devront
structurer la personnalité et les communautés nationales dans leur mouvement de
l'édification de la Côte d'Ivoire.




 





Gestion de la crise ivoirienne/ Le contingent nigérien honoré par l'Onu




 




Soir
Info -


Ayant pris une part active dans la crise postélectorale qui a vu la chute de
l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, les 920 militaires du 17è contingent
nigérien d'intervention de l'Onu en Côte d'Ivoire (Denirci) ont été honorés par
l'Organisation des nations unies (onu). C'était à la base dudit contingent à
Gagnoa le vendredi 10 février 2012 à la faveur de la cérémonie de remise de la
médaille des Nations unies (Medal parade). Le général Gnankoudé Béréna,
commandant des forces de l'Onuci empêché, c'est le général de brigade Mahamad
Abdul Haq qui a donné le sens de cette distinction de l'armée nigérienne.
''Cette insigne des Nations unies est l'unique reconnaissance à votre dévouement
au service de cette organisation. En effet, la cérémonie de ce jour est le plus
prestigieux événement pour un militaire au même titre qu'un avancement. Vous
avez œuvré avec ardeur pour arriver à la réalisation des attentes du pays
concerné. L'Onu vous félicite pour les efforts consentis pour le retour effectif
de la paix dans ce pays frère'', a dit l'officier supérieur de l'Onuci qui a
exhorté ses frères d'armes à demeurer fidèles à leur mission.




 





Partielles annoncées pour le 26 février : Les dessous d'une décision précipitée.
La CEI ignorée




 




Le
Mandat-

Le
dernier Conseil des ministres a porté essentiellement sur la tenue des élections
partielles. Consécutivement à l'arrêt du Conseil constitutionnel qui a invalidé
les résultats de onze députés, estimant que des irrégularités ont été
enregistrées et au cas de la localité de Logoualé, le gouvernement a décidé,
jeudi, de fixer la reprise des élections au 26 février prochain, la campagne
débutant à partir du 18 pour prendre fin le 24 du même mois. Ce, au grand
étonne- ment de tous puisque, selon les textes en vigueur, après avis du Conseil
constitutionnel rendu à la Commission électorale indépendante (Cei), les
élections partielles ont lieu quarante cinq jours (45) après. Soit, pas avant le
18 mars prochain. Mais, contre toute attente, le gouvernement monte au créneau
et, à la surprise de tous, une date est arrêtée : 26 février. Au grand dam des
requérants et des députés recalés, la décision est prise et, à coup sûr, doit
s'imposer à tous. Et pourtant, avance-t-on dans les couloirs de la Commission
électorale indépendante(Cei), rien ne rassure sur le respect de ce calendrier.
Parce qu'ignorée dans la prise de décision la structure en charge de
l'organisation des élections pourrait ne pas « être prête » pour les partielles.
« La Cei prépare un chronogramme qui sera connu de tous bientôt. Pour l'heure,
c'est le gouvernement qui vient de fixer la date au 26 février », a fait sa-
voir notre interlocuteur, sous le cou- vert de l'anonymat, sans en dire
davantage. L'on a souvenance que lors des élections législatives, le
gouvernement avait ainsi annoncé la date, sans tenir compte des aspects
techniques réservés à la Cei. Mercredi, en le faisant de nouveau, l'on est en
mesure de s'interroger sur les motivations réelles du gouvernement ivoirien. Vu
que la récente réunion tri- partite entre le Conseil constitutionnel, la Cei et
l'Onuci n'a laissé entrevoir aucune lisibilité dans la certification, toujours
attendue, des résultats du 11 décembre dernier. Or, en tout état de cause,
certaines indiscrétions soutiennent que la décision du gouvernement n'est pas
fortuite. Il serait recommandé à l'exécutif de mettre un terme « à la gestion
des affaires étatiques sur ordonnance », le rétablissement des institutions
étant devenu une priorité des bailleurs de fond.




 





Atteinte du point d`achèvement en mars 2012 / Jorg Frieden, (...) : "Les organes
compétents du Fmi et de la Banque mondiale décideront"




 




Le
Patriote, Fraternité Matin, L'Inter, L'Expression -

Les
administrateurs de la Banque mondiale ont terminé leur séjour en Côte d`Ivoire.
Sur les bords de la Lagune Ebrié depuis le 08 février 2012, ils ont rencontré
hier, au Palais présidentiel, le Chef de l`Etat, Alassane Ouattara, qui avait à
ses côtés des ministres techniques. Après une heure d`échanges avec les
administrateurs, de 16h-15 à 17h15, le président Ouattara a pris congé de ses
hôtes. Face à la presse, Jorg Frieden, porte-parole des administrateurs de la
Banque mondiale a révélé, en ce qui concerne l`obtention du point d`achèvement
de l`initiative Ppte (Pays pauvres très endettés), attendu par la Côte d`Ivoire
pour mars 2012, qu`il ne pouvait pour le moment pas se prononcer. Sinon que ce
sont `` les organes compétents des deux administrations (Ndlr : Banque mondiale
et Fmi) qui décideront``. Cependant, il a salué les efforts accomplis par le
gouvernement ivoirien au niveau des différentes reformes, notamment la filière
café-cacao. « Nous avons eu hier (Ndlr : jeudi) la rencontre avec les opérateurs
du secteur et la responsable de la reforme. C`était effectivement un point
d`intérêt pour nous puisqu`il s`agit, vu l`importance du cacao pour votre pays,
d`un élément important de la reforme économique en cours. Nous avons
l`impression que la reforme avance bien et qu`elle est en train d`être achevée
comme cela a été prévu dans les discussions entre votre gouvernement et les
institutions de Washington », a précisé Jorg Frieden. Les administrateurs se
sont réjouis de rencontrer le président Ouattara qui, selon leur porte-parole, a
présenté sa vision pour la Côte d`Ivoire. A en croire Jorg Frieden, le président
Ouattara a remercié la Banque mondiale pour sa contribution à l`endroit de la
Côte d`Ivoire. Ce, dans le cadre de la reconstruction et de la relance du pays.
Surtout depuis ``sa prise de pouvoir``. Les administrateurs disent avoir
apprécié le discours tenu par le Chef de l`Etat relatif à l`importance de la
réconciliation nationale et au développement basé sur la collaboration entre le
secteur public et secteur privé. « Toutes ces observations correspondent à nos
impressions. Nous avons eu dans l`ensemble, l`impression que le pays a repris sa
vie normale et est sur le chemin de la relance économique dans l`intérêt de
toute la région et de tous les Ivoiriens », a indiqué Jorg Frieden.




 




Oni
/ Identification ordinaire : Hamed Bakayoko prépare la reprise




 




Le
Nouveau Réveil, Soir Info -


C'est par l'Office national d'identification (Oni) que le ministre d'état, Hamed
Bakayoko a entamé, hier vendredi, sa visite de terrain des structures sous la
tutelle de son ministère. Le directeur général de l'Oni, Benjamin Djobo Essoh, a
saisi l'opportunité de la séance de travail qui a eu lieu pour dresser le bilan
et les perspectives de sa structure. Il a ainsi indiqué que l'Oni a mené les
audiences et l'identification qui ont abouti, par la suite, à la délivrance des
cartes nationales d'identité qui ont servi pour les élections. Pour lui, si tout
se déroule bien, l'Oni devrait, à partir du second trimestre de l'année en
cours, entamer l'identification ordinaire des habitants du pays en vue de la
délivrance des pièces d'identité et des cartes de résidents. Après la visite des
locaux, le ministre Hamed Bakayoko a promis de mettre tout en œuvre afin que
reprenne assez vite l'identification ordinaire des citoyens.




 





Sinistre / Zibabo-Yeblo est parti en fumée dans la nuit du 9 au 10 février. Les
chasseurs traditionnels qui assurent la sécurité dans la région sont mis à
l'index. Un village incendié à Bangolo, des dozo accusés




 





Fraternité Matin, Le Temps, Le Nouveau Courrier –

Dans
la nuit du 9 au 10 février, le village de Zibabo-Yeblo, dans la sous- préfecture
de Bangolo, a été incendié. Deux enfants y ont trouvé la mort. Selon des
témoignages, des habitants ayant trouvé refuge à Béoué et Bangolo, c'est aux
environs de 22 heures que des hommes vêtus comme des dozo ont envahi le
village, tirant dans tous les sens. «Nous avons trouvé refuge en brousse sans
nos biens. Depuis notre cachette, nous voyions les dozo mettre le feu à toutes
les maisons »,
indique dame G. Véronique, en larmes. Un autre habitant qui a
souhaité garder l'anonymat relate ceci : « Les dozo qui assurent la sécurité
dans la zone et basés à Diourouzon, dans le département de Duékoué, ont mis en
garde les villageois contre l'insécurité grandissante provoquée par les coupeurs
de route. Ainsi, ils ont promis de brûler le village de Zibabo-Yeblo qui, selon
eux, héberge les malfaiteurs. Ils sont donc passés à l'acte pour tenir leur
promesse, après l'attaque de coupeurs de route qui ont tué un Malien, non loin
du village, mercredi dernier. Sans la moindre preuve, les dozo ont décidé de
brûler notre village et nous ont chassés.»
Les autorités préfectorales et
les Forces républicaines de Côte d'Ivoire se sont rendues sur les lieux pour
constater les dégâts. Aux dernières nouvelles, tous les habitants du village ont
pris la fuite pour trouver refuge à Dah, Béoué et Bangolo. Toutes les tentatives
pour joindre le chef dozo de Duékoué dont dépend Dirouzon, afin d'avoir
sa version, sont restées vaines. Cependant, un autochtone nous a signifié que la
mort des deux enfants serait liée à un conflit foncier qui n'a rien à voir avec
l'incendie du village, sans toutefois donner plus de précisions. Il y a, en
moyenne, 2 braquages par jour dans ce département, les coupeurs de route règnent
en maître et opèrent en plein jour à visage découvert, sans crainte. Des dozo
ont récemment été désarmés et humiliés, deux femmes ont été violées la veille de
la nuit du Maouloud. Cette insécurité endémique crée la psychose chez les
transporteurs et les usagers. Elle est aussi l'origine de conflits
intercommunautaires où chaque camp se rejette la responsabilité.




 




Man
/ Après l'agression du président de la JUDPCI, les partisans de Mabri
protestent. Ce qu'ils demandent à ADO




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Le Démocrate -

Les
militants de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) de
Man ont fait savoir leur indignation, hier vendredi 10 février, au préfet de la
région du ''Tonkpi'', Amani Yao Michel, suite à l'agression de leur responsable
président de jeunesse, Soumahoro Loua, le mercredi 8 février dernier. Ces
militants ont demandé à l'autorité administrative de faire arrêter les
coupables, qui travailleraient pour le compte du député Sidiki Konaté en vue de
les punir conformément à la loi. « Nul n'est au-dessus de la loi. Ces quatre (4)
individus doivent comparaître pour répondre de leur acte », ont déclaré
Soumahoro Loua et ses amis, qui ont surtout souhaité que le siège du parti de
Toikeusse Mabri à Man soit libéré le plus vite possible. Le préfet de Man étant
absent, le secrétaire général qui a reçu la délégation a promis de rendre compte
à sa hiérarchie. Notons que les militants et partisans du parti arc-en-ciel du
département de Man ont pris d'assaut la cour de la mairie afin de se lancer dans
une marche de protestation contre les agresseurs du leader des jeunes de
l'UDPCI. Cette marche, faut-il le rappeler, a été ajournée grâce à la saga- cité
des premiers responsables du parti dans le département de Man. Ils ont exhorté
les militants à rentrer tranquillement chez eux car, disent-ils, certaines per-
sonnes du camp adverse pour- raient s'infiltrer dans la marche. Pour le
président de la JUDPCI de Man, il faudrait que le chef de l'Etat ouvre
grandement les yeux sur les actes que posent certains militants du Rassemblement
des républicains (RDR) dans le pays. « On ne peut pas souffrir sous Gbagbo et
souffrir encore sous le président ADO. L'UDPCI et son président Mabri ont aidé
Alassane à venir au pouvoir, ce n'est pas comme ça que nous devrons être
récompensés», a laissé entendre le président de la JUDPCI de Man, après une
motion remise au secrétaire général de Préfecture.




 





Dialogue politique interrompu depuis des mois : Pouvoir et opposition se
rejettent la responsabilité




 




Soir
Info –

Qui
du pouvoir et de l'opposition refuse de s'asseoir à la table du dialogue ? Comme
au ping-pong, on se rejette la responsabilité, au point où la question tire tout
son sens dans les propos contradictoires du gouvernement et du Front populaire
ivoirien, parti qui incarne aujourd'hui l'opposition significative en Cote
d'ivoire. Jugeons-en ! A l'issue du Conseil des Ministres, le jeudi 9 février
2012, le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno, s'est prononcé sur le
dialogue pouvoir-opposition interrompu depuis trois mois. Et pour montrer que le
gouvernement ivoirien est ouvert à ce dialogue autant qu'il est de bonne foi,
Koné Bruno a laissé entendre que '' la porte du dia- logue est toujours
ouverte. Le président de la République et le premier ministre sont totalement
disposés à discuter avec l'opposition. Il appartient à l'opposition de saisir la
perche. Nous sommes persuadés que la Côte d'Ivoire sera forte si tous ses fils
se mettent ensemble (...) Si des gens ne veulent pas prendre le train, qu'est-ce
qu'on peut faire ? Vous les laissez là où ils sont
''. Du côté de
l'opposition, on ne partage pas les déclarations du ministre Koné. A la limite,
on s'étonne. Interrogé, en effet, sur la question par un confrère dans son
édition de vendredi 10 février 2012, le président du Fpi, Miaka Oureto a
répliqué sur un ton pour le moins ferme. '' Il n'y a aucun dialogue. Je ne
sais pas de quel- le perche parle le porte-parole du gouvernement. Peut-être que
lui seul voit et sait où se trouve la perche, mais en ce qui nous concerne, nous
ne voyons aucune perche
'', a indiqué Miaka. Il a d'ailleurs estimé que «
c'est à eux qui sont au pouvoir qu'il appartient de faire avancer les choses.
Quant à nous, nous observons. Nous avons posé nos préoccupations, et ils le
savent. Donc nous attendons
''. Que conclure à la lecture de ces
déclarations ? On relève simplement qu'elles montrent les rapports difficiles
entre le pouvoir et l'opposition, chacun tirant la couverture de son côté. On se
rappelle que, approché par le président Ouattara, le Fpi avait refusé de siéger
au gouvernement  du 1er juin 2011. Il avait posé comme condition la
libération de Laurent Gbagbo, « son champion », ex-chef de l'Etat et membre
fondateur du parti, actuellement détenu à la Cour pénale internationale.
Ensuite, le Fpi a décliné toute participation aux élections législatives,
estimant que toutes les conditions d'une élection démocratique n'étaient pas
réunies.




 





Lenteur du processus de réconciliation / Charles Konan Banny s'en défend : Il
attaque l'Onuci




 




Soir
Info, Le Nouveau Courrier, Le Mandat, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan -

Réconcilier les Ivoiriens après douze ans de guerre civile. C'est
le défi que doit relever l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, à la
tête de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). Mais six mois
après son lancement, la Commission reste invisible. Que fait-elle ? A quoi
sert-elle ? Il était l'invité de Christophe Boisbouvier sur Rfi, le vendredi 10
février 2012.





Christophe Boisbouvier 
:
Voilà six mois que la Commission dialogue, vérité et réconciliation a été mise
en place. Mais pour l'instant, elle n'est pas très visible. Qu'est-ce que vous
avez fait depuis le mois de juin ?





Charles Konan Banny 
:
Quand vous avez décidé de construire une maison, vous identifiez le terrain.
Ensuite, vous faites le plan. Vous essayez de creuser les fondations. Tout ça
n'est pas visible. C'est exactement ce que nous faisons.





Christophe Boisbouvier 
:
Cette partie invisible, elle consiste en quoi depuis six mois ?





Charles Konan Banny 
:
D'abord, j'ai mené des activités pour sensibiliser les populations. J'ai
rencontré des millions de personnes pour savoir si oui ou non, nous étions tous
prêts à aller à la réconciliation.





Christophe Boisbouvier 
:
Vous avez fait tout ça, mais dans un message transmis à New York la semaine
dernière, l'Onuci [l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire] a montré des
signes d'impatience. Vos travaux ne vont pas assez vite, dit-elle ?





Charles Konan Banny 
:
Je ne sais pas de quoi l'Onuci parle. J'ai suffisamment d'expérience, j'ai
suffisamment été acteur de ce processus de normalisation de la Côte d'Ivoire, je
me méfie des avis intempestifs des uns et des autres. L'Onuci est présente en
Côte d'Ivoire depuis plus de dix ans. Est-ce que l'Onuci a empêché que les
Ivoiriens s'entredéchirent ? Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Je vous dis une chose : moi, je veux bien que ceux qui veulent nous aider, nous
aident. Mais on ne peut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards
sauvages. Je n'ai pas l'intention de laisser ce processus échapper aux
Ivoiriens. J'ai bien conscience que nous devons gérer l'impatience des gens.
C'est normal, si on veut une paix durable, qu'on nous laisse travailler. Nous
avons deux ans pour finir le processus. Ceux qui sont responsables se gardent
bien de porter des jugements avant terme. [...]




 





Réconciliation nationale / Le mouvement "Cri de la liberté" sollicite le Nonce
apostolique




 





L'Inter, Le Temps –

Le
Mouvement « Cri de liberté» a sollicité le mercredi 8 février
2012, l'implication du Nonce Apostolique en Côte d'Ivoire, Mgr Ambrose Madhta,
pour faciliter la réconciliation dans le pays. Dans ce cadre, le doyen du corps
diplomatique a reçu le président dudit mouvement, Mamadou Bamba et certains de
ses collaborateurs dont Fofana Moustapha, Bawa Edjé et Gahi Robert, dans les
locaux de la Nonciature. Le leader du «Cri de la liberté» a saisi
l'occasion de cette rencontre pour présenter le bilan des activités de son
organisation à Mgr Madhta. A l'issue de l'audience, M. Bamba a affirmé avoir
expliqué au Nonce apostolique les conditions pour arriver à une paix durable et
une réconciliation entre les Ivoiriens. «Nous lui avons dit que nous trouvons
en lui la qualité pour faire revenir la paix en Côte d'Ivoire. Nous avons ajouté
que l'Afrique du Sud n'a eu la paix qu'avec la libération de Nelson Mandela. Et
qu'en Côte d'Ivoire, il serait difficile de faire une quelconque réconciliation
sans le président Laurent Gbagbo
», a affirmé M. Bamba. Qui a demandé au
doyen du corps diplomatique d'aider à la libération de Laurent Gbagbo. «La
pétition que nous avons initiée a enregistré la signature de 3 millions de
personnes qui réclament tous la libération du président Laurent Gbagbo. C'est un
élément qui montre qu'il est encore présent dans le cœur de nombreux Ivoiriens
»,
a-t-il ajouté. Et le président de cette organisation de la société civile de
poursuivre : «C'est pourquoi nous avons demandé au Nonce apostolique de tout
faire pour obtenir la libération du président Laurent Gbagbo
». Notons que le
«Cri de la liberté» a déjà à son actif l'organisation d'une opération
visant à obtenir trois millions de signatures pour la libération de l'ex-chef de
l'État, emprisonné à La Haye.




 




Finale
Côte d'Ivoire-Zambie / Soro Guillaume situe l'enjeu de la rencontre : ''C'est
une belle opportunité pour faire la réconciliation''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus -

Le
premier ministre Soro Guillaume a donné son avis sur l'enjeu de la finale de la
28ème édition de la coupe d'Afrique des nations 2012 opposant les Eléphants de
Côte d'Ivoire à la sélection zambienne. C'était le vendredi 10 février 2012, au
cours d'une rencontre avec les professionnels des médias, à la maison de la
presse, au Plateau. Pour le chef du gouvernement, la victoire de la Côte
d'Ivoire sera d'un atout essentiel pour une vraie réconciliation entre les
Ivoiriens. « Je souhaite évidemment que le dimanche nous remportions la coupe.
Je pense que nous avons les atouts pour remporter cette coupe. Si cela se
faisait et c'est notre souhait le plus ardent, cette coupe, au-delà de l'aspect
festif et sportif, va contribuer, de mon point de vue, à resserrer les liens
entre les citoyens ivoiriens et contribuera fortement, j'en suis convaincu, à la
réconciliation nationale. Vous savez, on peut faire la réconciliation au travers
de la culture, des arts et du sport. Donc c'est quelque chose d'extrêmement
important. Quelqu'un me disait, en privé, que quand dans un pays, le sport est
roi, et qu'il est développé, qu'il est chatoyant et qu'il apporte de la fierté,
de la joie au sein des populations, il n'y a pas de guerre. Vous voyez au
Brésil, le football est roi parce qu'évidemment les populations s'y retrouvent.
Je pense que ça sera une belle opportunité pour la Côte d'Ivoire de faire sa
réconciliation », a déclaré le chef du gouvernement ivoirien.