REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 26 OCTOBRE 2011

26 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 26 OCTOBRE 2011








Arrivée du nouveau patron de l'Onuci en Côte d'Ivoire - Les dossiers qui
attendent Koenders




 




Soir
info

 - Le nouveau Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Côte
d'Ivoire, Albert Gérard Bert Koenders, est arrivé le 24 octobre 2011, à
l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à 18h 22, à bord d'un vol
commercial de la compagnie Air France. La tâche qui incombe à Bert Koenders,
sécuriser le pays et certifier les législatives de décembre, ne sera pas de tout
repos. Il a tenté de rassurer l'ensemble du peuple ivoirien dès son arrivée :
''L'Onuci, sous mon leadership, va exécuter son mandat et travailler avec le
peuple ivoirien, en vue d'assurer la sécurité, la stabilité et les droits de
l'homme. Il est de la responsabilité de tous les leaders politiques et de tous
les Ivoiriens de s'engager sur le chemin de la paix et de travailler ensemble
pour la stabilité, la paix et l'unité nationale. Dans cet ordre d'idées,
l'organisation d'élections législatives démocratiques et inclusives sera une
étape importante et je forme l'espoir d'aider le pays à y parvenir''. [...] Il
hérite, à 53 ans, d'un poste délicat, mais il devrait être moins difficile pour
lui, comparé à son prédécesseur. Koenders doit aider la Côte d'Ivoire à assurer
la sécurité lors des législatives du 11 décembre. Et il doit en certifier les
résultats avant la fin de l'année, alors que le Sud-Coréen Choi Young-Jin a eu
pendant quatre ans la lourde tâche d'accompagner le processus qui a abouti à la
présidentielle d'octobre-novembre, l'année dernière. Présidentielle suivie d'une
crise violente qui aura duré plus de quatre mois. Il s'agira surtout pour
Koenders d'aider à faire changer d'avis au Fpi (Front populaire ivoirien,
opposition) qui menace de ne pas participer aux législatives de décembre 2011.
En effet, le comité central du Fpi, réuni en session extraordinaire le 3
septembre 2011, a arrêté que le parti prendrait part aux élections législatives,
mais pas à n'importe quelle condition. Ce parti demande avant tout : '' la
libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et
militaires; [...] la sécurité des personnes et des biens et surtout la sécurité du
processus électoral ; la composition de la Cei ; la révision de la liste
électorale ; [...]Il s'agira pour Koenders d'aider les Ivoiriens à résoudre cette
équation. Il le sait, c'est certainement pour cela qu'il a affirmé, quelques
minutes après son arrivée à Abidjan, qu'il espère ''rencontrer dans les jours à
venir les plus hautes autorités, les leaders de tous les partis politiques, les
membres de la société civile ainsi que des Ivoiriens de tous bords''. Plusieurs
observateurs de la vie politique ivoirienne s'accordent à dire qu'Albert Gérard
Koenders pourra réussir sa mission, celle d'aider au retour de la normalité en
Côte d'Ivoire. [...]




 




Côte
d'Ivoire/ Ce qui attend le successeur de Choi




 




Notre
Voie  -

Gérard
Bert Koenders, successeur de Young Jin- Choi à la tête de l'Onuci, est arrivé en
terre ivoirienne, le lundi 24 octobre dernier. Tout en lui souhaitant le
traditionnel Akwaba, voici ce qui l'attend en Côte d'Ivoire. "Je m'adresse au
peuple de Côte d'Ivoire qui a enduré des souffrances énormes et enregistré des
pertes importantes pendant la crise et au cours des années ayant conduit à cette
période difficile. Je le félicite pour le progrès accompli jusqu'ici et je
voudrais d'entrée de jeu qu'il sache que je suis là pour le servir". C'est la
profession de foi faite par le Néerlandais Gérard Bert Koenders, nouveau patron
de l'onuci, à son arrivée, lundi dernier, à l'aéroport d'Abidjan Port-Bouet. (...)
Le contexte post-crise dans lequel se situe la mission de Gérard Bert Koenders
commande qu'on lui donne les vraies nouvelles du pays. En effet, deux défis
majeurs se dressent devant le successeur de Choi. Le premier défi est celui de
l'organisation des élections législatives dans un climat de totale confiance.
C'est-à-dire des élections justes, transparentes et démocratiques dans un climat
qui assure à tous les candidats des chances égales sur le terrain. Le deuxième
défi est celui de la réconciliation entre les Ivoiriens. En ce qui concerne les
élections législatives, le gouvernement a fixé la date du 11 décembre 2011 pour
leur tenue. Cette date ne rencontre pas l'assentiment de l'opposition, notamment
le Cnrd et Fpi. Ces partis estiment que les conditions ne sont pas réunies pour
la tenue d'élections justes, transparentes et démocratiques. Ces conditions sont
: la sécurisation et la pacification du pays par le désarmement des milices
pro-Ouattara dont les dozos. (...)




 





L'Onuci forme des Ong




 





L'Expression  
-
La division des droits de l'homme de l'Onuci a entamé hier au siège de l'Oms à
Angré une formation des membres des Ong. Cette séance qui dure trois jours, va
porter sur le monitoring des violations des droits de l'homme, l'élaboration
d'un rapport, la conduite d'une enquête etc.




 




 




Michel
Amani Yao, préfet de la région des Montagnes :




"Nous
avons encore besoin de la communauté internationale




 




Nord
Sud  -

Le
système des Nations Unies a célébré, lundi dernier, la Journée internationale
qui lui est dévolue. A Man, la capitale de la région des Montagnes, cette
journée a été marquée par des rencontres sportives et des messages dont celui du
Secrétaire général de l'institution mondiale, Ban Ki-Moon. Le préfet de région,
préfet du département de Man, qui a présidé la manifestation, a rappelé les
actions menées par les Nations Unis en faveur de la paix en Côte d'Ivoire. «
Grâce à l'appui de la communauté internationale, notre pays a emprunté le chemin
d'une paix véritable, de développement et de progrès avec l'avènement du
président Alassane Ouattara au pouvoir », a relevé le gouverneur Michel Amani
Yao. Poursuivant ses propos, le préfet du département de Man a lancé un cri de
coeur à l'endroit des Nations Unies. « Nous avons encore besoin de la communauté
internationale. Continuez de nous aider à sortir définitivement de cette crise.
Nous voulons redevenir un pays stable et prospère. Poursuivez l'œuvre de paix et
de développement à travers le monde », a-t-il plaidé.

[...]




 





Législatives 2011 : Les dessous d`un probable report du dépôt des candidatures




 





L'Inter  -

La CEI sera contrainte de proroger d'une semaine ou plus la date du dépôt des
dossiers de candidatures. Officiellement pour permettre aux candidats de bien
constituer leurs dossiers; officieusement-et c'est la véritable raison-pour
permettre qu'il y ait un véritable jeu démocratique. Hier mardi 25 octobre 2011,
une source bien introduite au PDCI nous a révélé qu'il ne serait pas bon pour la
Côte d'Ivoire d'organiser des élections législatives sans l'opposition. « Ce
serait mal vu. Donc la date sera prorogée pour permettre à d'autres forces de
compétir. L'objectif est d'assurer un jeu démocratique », nous a confié notre
interlocuteur. « La date a été prorogée d'une semaine. En principe, le samedi au
plus tard, tout doit être bouclé », nous a confié également un candidat aux
législatives, hier dans la soirée. En réalité, le fait que le FPI rechigne à se
jeter dans la bataille électorale embête le pouvoir en place. Même s'il refuse
de le dire haut, le régime du président Alassane Ouattara ne veut pas donner
l'image d'un pouvoir autoritaire. Après s'être proclamé démocrate, le chef de
l'État ne souhaiterait pas se retrouver sous les feux des critiques de la presse
et de la communauté internationale. C'est pourquoi, dès son retour des
États-Unis, Ouattara avait annoncé qu'il discuterait avec son opposition. Ce
qu'il a fait sans pour autant obtenir la participation de celle-ci aux élections
législatives. Pour l'instant, les discussions achoppent sur les revendications
de l'ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), qui exige la
libération « ici et maintenant » de l'ancien président, Gbagbo Laurent. Le
président de la République veut donc obtenir de son opposition, qu'elle
participe à ces élections, ou à tout le moins montrer sa bonne foi aux Ivoiriens
et à la communauté internationale. Par ailleurs, le nouveau patron de l'Onuci
aurait plaidé auprès du numéro un ivoirien, la participation effective du FPI à
ces élections. Repousser de quelques jours la date du dépôt des candidatures
viserait à boucler les discussions afin d'obtenir un gentlemen agrément avec
l'opposition. Une autre stratégie serait en cours d'élaboration, si ce n'est
déjà fait. Faire en sorte qu'un autre parti d'opposition émerge. L'objectif,
c'est de contourner le FPI qui pose des conditions « irréalisables », selon des
proches de Ouattara, et assurer le jeu démocratique. (...)




 





Elections législatives/Le Cnrd demande le report




 




Le
Mandat  -

Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) a produit une
déclaration hier, dont nous avons reçu copie. Cette association de partis
politiques « demande instamment aux autorités compétentes le report des
élections législatives prévues pour le 11 décembre ». Toutefois, le Cnrd se
félicite de l'ouverture du dialogue républicain avec le chef de l'Etat, Alassane
Ouattara. Cependant, les partis politiques membres du Cnrd « rappellent les
préoccupations essentielles exprimées lors de ladite rencontre, à savoir : La
prise, par les autorités dirigeantes du pays, de décisions courageuses pour le
rétablissement de la sécurité à travers tout le pays. La libération de nos
camarades détenus, le retour des exilés et des déplacés. La révision de la
composition de la CEI dont la structuration actuelle n'en garantit pas
l'impartialité et enfin le dégel des avoirs des cadres de l'opposition », note
le communiqué du Cnrd par l'Aird.




 




Lider n'ira pas
aux élections




 





Fraternité Matin

- Liberté et démocratie pour la République (Lider), le parti créé par Mamadou
Koulibaly n'ira pas aux législatives. L'information a été donnée, hier, par
Claude Brissi, numéro deux du parti. Selon alerte info, il a déclaré : ''s'il
n'y a pas de sécurité, nous n'irons pas à ces élections. Comment voulez-vous que
ce qui constitue la cause principale de la crise post-électorale ne soit pas
réglé et que nous fassions comme si de rien n'était ? Les conditions n'étaient
pas remplies hier, pour la tenue des élections présidentielles de 2010, nous les
avons organisées, nous avons eu la guerre. Nous, nous voulons éviter cela.''

. La position de Lider était prévisible. Le vendredi 21 octobre dernier, le
parti de Mamadou Koulibaly avait refusé de parapher le Code de bonne conduite
pour l'organisation des législatives. Mamadou Koulibaly et ses camarades ont
signifié à la Commission électorale indépendante et au National democratic
institute (Ndi), co-organisateurs de la cérémonie de signature du Code de bonne
conduite, qu'ils n'avaient pas encore connaissance de ce document.




 





Tueries de Duekoué : Le Cdt Loss s`explique pour la première fois




 





L'Inter  -

L'ex-chef de guerre de Man, Losseni Fofana, livre enfin sa part de vérité sur
les tueries de Duékoué. Pour la première fois, Cobreti, comme l'appellent ses
intimes, s'explique sur ces événements qui ont jeté une tâche noire sur
l'offensive des Forces républicaines qui a conduit à la chute de Laurent Gbagbo.
Il s'est ouvert au confrère Jeune Afrique, dont l'envoyé spécial l'a rencontré
dans son fief à Man. « Les massacres de Duékoué n'étaient pas de notre fait.
Là-bas, chaque communauté avait son armée. C'était des règlements de compte
entre communautés », se défend l'ex-chef de guerre de Man. Il rétorque ainsi aux
accusations d'Organisations internationales des droits de l'homme comme Human
Rights Watch qui l'ont ouvertement tenu pour responsable des massacres
qu'auraient perpétrés les Frci lors de la conquête de la ville de Duékoué. Et
comme pour dire que ces règlements de compte entre communautés ont une origine
ethnique, il soutient que les hostilités ont été déclenchées à l'Ouest les 24 et
25 février 2011, quand des partisans de l'ancien chef de l'Etat ont attaqué les
positions des Forces nouvelles à Bounta, à Danané, au cri de « On va libérer
Man, on va installer Gbagbo, on va manger Dioula ». (...) « Mes hommes ont été
formés pour faire la guerre, non pour tuer des civils. Depuis quatre ans, nous
travaillons avec la Croix-Rouge sur le droit international humanitaire et les
crimes de guerre », argumente le désormais membre des Forces spéciales, une
unité d'élite créée par le président Alassane Ouattara et qui regroupe la
plupart des fameux ex-com'zone. Au dire du cdt Loss, c'est plutôt la prompte
intervention de ses hommes qui est venue mettre un terme aux velléités de
règlement de compte entre communautés à Duékoué, lors des violences
post-électorales. Ces explications de « Cobreti » tombent quelques jours
seulement après le bref séjour du procureur de la Cour pénale internationale
(Cpi), Luis Moreno-Ocampo, en Côte d'Ivoire. (...)




 




Après
sa fuite, le commandant Abéhi refait surface et menace:




 





L'Expression -


L'ancien patron du Groupe d'escadron blindé de la gendarmerie nationale s'est
confié hier, à l'hebdomadaire Trait-d'Union. Jean Noël Abéhi dit ne se
reconnaître dans aucun crime dans ce pays et annonce encore des jours sombres
sur la Côte d'Ivoire. "Le temps de Dieu arrivera un jour" Après sa mystérieuse
désertion du camp de gendarmerie d'Agban le 4 juillet dernier et malgré tous les
soupçons qui pèsent sur sa personne, le commandant Jean Noël Abéhi continue de
faire parler de lui. L'ancien patron du Groupe d'escadron blindé de la
gendarmerie nationale, depuis sa cachette, s'est confié hier, au confrère
Trait-d'Union, un hebdomadaire qui est à sa sixième parution. Se confiant à
cette source digne de foi, le commandant Abéhi a encore prophétisé l'avènement
du temps de Dieu comme il l'a déjà fait en des termes très menaçants l'année
dernière à son retour de pèlerinage de Lourdes. Cette fois-ci, si ''le rebelle
d'Agban'' n'a pas prédit l'apocalypse, il n'en demeure pas moins que ses propos
annoncent des jours tumultueux en Côte d'Ivoire. « Les gens peuvent faire ce
qu'ils veulent, mais c'est Dieu qui aura le dernier mot », a confié Abéhi. Comme
le criminel qui ne reconnait jamais son crime, le commandant Abéhi dont le nom
est abondamment cité dans la tuerie des femmes d'Abobo se dit victime d'une
cabale et se pose même en victime de cette crise. « On m'accuse ici et là pour
rien, on m'attribue des actes auxquels je ne suis mêlé ni de loin ni de près, on
veut avoir ma peau, on en veut à mes parents, on en veut à des gens qui ont
travaillé avec moi. Mais Dieu fera notre combat. [...]




 





Korhogo et Odienné Les photos récentes du couple Gbagbo




 




Notre
Voie

- Ils sont des millions, les Ivoiriens et Africains qui s'inquiètent des
conditions de détention du Président Gbagbo et de son épouse, le député Simone
Ehivet Gbagbo, prisonniers de la France et du régime Ouattara. Depuis avril
2011, le couple Gbagbo est incarcéré respectivement à Korhogo et à Odienné, dans
le nord du pays, où M et Mme Gbagbo ont été déportés. Nous publions, les photos
les plus récentes de l'ex-chef d'Etat et de son épouse. Elles ont été prises
lors du récent passage de leurs avocats ivoiriens à Korhogo et à Odienné. Si les
témoignages de ceux qui les ont rencontrés indiquent que le Président Gbagbo et
son épouse se portent bien, il est à remarquer que l'ex-chef de l'Etat a perdu
du poids. C'est la preuve que, contrairement à ce que racontent le régime
Ouattara, les conditions de détention du Président demeurent exécrables. On
reconnait également sur l'une des photos, le docteur Christophe Blé, médecin
personnel du Président Gbagbo.