REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 18 MAI 2011

18 mai 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 18 MAI 2011







En
meeting à Adjamé et Yopougon, Sidiki Konaté met en garde les autorités
ghanéennes




 




Le
Patriote

- Sidiki Konaté n'est pas content de l'attitude des autorités ghanéennes.
L'ancien ministre du Tourisme ne comprend que le Ghana , un pays ami, accepte
que des pontes du FPI réfugiés sur son sol organisent des rencontres pour
déstabiliser la Côte d'Ivoire. Ces derniers, selon lui, organisent des
rencontres en ce sens. Aussi, n'a-t-il pas manqué d'interpeller les autorités
ghanéennes. « Il ne faut pas que le Ghana serve de base arrière pour
déstabiliser la Côte d'Ivoire. L'interpellation a été lancée hier à Adjamé.
C'était à l'occasion d'une rencontre initiée entre deux associations de
transports, le MON ADO transport et la Ligue autonome des opérations du
transport en Côte d'Ivoire(LADOTRA). Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre
de la caravane de réconciliation initiée par le ministre Konaté. L'invité
spécial de la rencontre a saisi l'occasion pour appeler les populations à ne pas
se faire justice. « Il y a eu beaucoup d'atrocités, mais il ne vous revient pas
de vous faire justice, comme l'a indiqué le Président de la République, a-t-il
supplié. Ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire est d'une gravité, qui n'a été vu
nulle part ailleurs. « Brûler des hommes, leur interdire de manger pour avoir
voté un candidat, est regrettable », a fait remarquer Sidiki Konaté. Malgré ces
blessures, il a invité les Ivoiriens à penser leur plaie et à s'unir pour la
nouvelle Côte d'Ivoire. Toutefois, Sidiki Konaté a indiqué qu'il ne saurait
avoir de réconciliation sans vérité. « Il faut que les responsabilités des uns
et des autres soient situées. C'est à ce prix que la paix sera totale en Côte
d'Ivoire », a-t-il poursuivi.(...)




 




Mis
aux arrêts, Le Dg de la Dst et les trois autres commissaires transférés à
Korhogo




 




Soir
Info

- Mis aux arrêts le vendredi 29 avril dernier, Négblé Dogba César, Robet Gogo
Joachim, Tiagnéré Jean-Louis et Yoro Claude, tous des officiers supérieurs des
ex-Fds, ont été transférés à Korhogo, le week-end dernier. Précisément le samedi
dernier 14 mai, de sources concordantes. Que reproche-t-on à ces officiers de la
police nationale ? Pour l'heure, aucune idée. En effet, jusque-là, les raisons
de leur arrestation n'ont pas été données, officiellement. Cependant, à en
croire des indiscrétions, il n'y a pas de doute, l'arrestation de ces quatre «
grosses têtes » de la police nationale s'inscrit dans le cadre de l'enquête sur
les événements post-électoraux. Ainsi, Néglé Dogba César, patron de la Direction
de la surveillance du territoire (Dst), Robet Gogo Joachim, commandant en second
du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), Tiagnéré Jean
Louis, chef du district 3 de Yopougon et Yoro Claude, directeur des unités
d'intervention, devront-ils s'expliquer sur ce qu'ils savent de la crise, qui a
plongé le pays dans le chaos. En clair, le Dg de la Dst et ses compagnons
d'infortune seront interrogés sur leur présumée implication dans cette crise
postélectorale. En attendant leur audition, ces commissaires séjournent donc à
Korhogo, où l'ex-Chef d'Etat, Laurent Gbagbo, est assigné en résidence
surveillée depuis le mercredi 13 avril dernier. Mis aux arrêts le vendredi 29
avril, ces officiers de la police nationale ont été conduits, le même jour, au
Golf hôtel à bord d'un Pick-up des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci).




 




 




 




 




 





Tueries postélectorales, Des partis politiques demandent justice




 




Le Patriote
- La réconciliation sans justice ne saurait pensée les plaies. C'est le
sentiment de la coalition des partis politiques pour le renouveau démocratique
et la renaissance de la Côte d'Ivoire. Dans une déclaration commune produite et
lue par Robert Gueï Bombet du Parti La Renaissance, le Pr Bamba Moriféré,
Secrétaire général du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS), Coulibaly
Climanlo Jérôme, Secrétaire général de l'Union des socio-démocratique (USD) et
Touré Siaka, premier secrétaire national du Mouvement démocratique et social
(MDS), ont invité les nouvelles autorités à ne pas faire table rase sur ce qui
vient de vivre la Côte d'Ivoire, au nom de la réconciliation. « Il ne saurait
avoir de réconciliation sans justice. Nous demandons que chacun à son niveau
paie pour les crimes qu'il a commis », insiste-t-il. Selon les signataires de la
déclaration, le FPI a défiguré la Côte d'Ivoire au point où le pays est devenu
un « Etat voyou ». Selon les signataires de la déclaration, les méthodes du FPI
étaient semblables à celles d'Hitler. Ils en ont pour preuve, les agissements
des membres de la FESCI. « A sa création, la FESCI était un instrument politique
puisqu'il permettait la pluralité des syndicats en milieu scolaire et
universitaire. Aujourd'hui, elle utilise des méthodes hitlériennes. Elle aurait
du être dissoute depuis longtemps », pensent-ils. Des méthodes qui ont conduit
le pays dans une paupérisation accrue du peuple ivoirien, la perte de valeurs
morales de probité, d'honnêteté... Plus grave, avec Laurent Gbagbo, les libertés
démocratiques et d'association pourtant chèrement acquise ont foutu le camp.
C'est pourquoi, face à cette faillite et à l'incompétence notoire du régime FPI,
les signataires de la Coalition ont décidé de soutenir le candidat Alassane
Ouattara. Passée la crise postélectorale, les signataires de la déclaration
exhortent le Président de la République à faire de la bonne gouvernance et la
mise en place d'institution forte son cheval de bataille. Pour une Côte d'Ivoire
plus unies et plus fortes les quatre signataires de la déclaration, souhaitent
le passage à une troisième République avec la rédaction d'une nouvelle
constitution ». La constitution actuelle est à la base de tous les conflits que
le pays a vécus, selon eux.




 




Cérémonie
d`investiture du président Ouattara 21 chefs d`Etat, 66 délégations étrangères,
Sarkozy présent avec 200 personnes ,10.000 invités attendus, tous les hôtels
réquisitionnés




 




Le Nouveau
Réveil –
A moins de 3 jours de
l`évènement tant attendu par l`ensemble des Ivoiriens et des amis de la Côte
d`Ivoire, les choses se précisent de plus en plus sur la cérémonie d`investiture
du président Alassane Ouattara. La commission encadrement, dirigée par le
ministre Maurice Kacou Guikahué, a donné un avant-goût de cette cérémonie qui se
voudra sobre mais festive

avec plus de 10.000 invités attendus
(moins que les 50.000 annoncés), 21 chefs d`Etat, 66 délégations étrangères dont
celle du président français Nicholas Sarkozy et de Hillary Clinton. Le président
Français sera accompagné, pour l`investiture de son ami, le président Ouattara,
d`une délégation de plus de 200 personnes. Les représentants des gouvernements
d`Espagne, de Belgique, du Royaume uni, de l`Union européenne... Le couronnement
de cette cérémonie sera marqué par la présence du secrétaire général de l`Onu,
Ban Ki-moon. Selon le ministre Guikahué, président de la commission encadrement
qui avait à ses côtés Adama Bictogo et Jean Blé Guirao, "c`est la 2ème fois,
depuis la création de cette institution qu`un secrétaire général de l`Onu se
déplace en personne pour l`investiture d`un président. C`est donc un évènement
important. Le président de la république a voulu que cette Manifestation soit
digne et sobre compte tenu des évènements, mais étant un événement solennel,
cette investiture sera populaire".(...)




 




Investiture du
président de la République à Yamoussoukro, Les inquiétudes du FPI




 




L'Inter -
Le Front populaire ivoirien (Fpi), l'ancien parti au pouvoir, entend bien
participer à l'investiture du nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara,
prévu le samedi 21 mai prochain à Yamoussoukro. Mais cette formation politique
dirigée par Pascal Affi N'Guessan, actuellement en prison à Bouna dans des
conditions difficiles, a des inquiétudes quant à sa participation à cet
événement dans la capitale politique ivoirienne. Le Fpi l'a clairement exprimé
hier mardi 17 mai 2011, au cours d'une réunion tenue à l'hôtel Ivoire entre les
représentants des 14 candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2010 et des
partis politiques, d'une part, et Adama Bictogo, vice-président du comité
d'organisation en charge de la commission des relations avec les partis
politiques, d'autre part. C'est Massany Bamba, député Fpi de Port-Bouët, qui a
porté la voix de son parti. Elle a indiqué la volonté du parti des refondateurs
de prendre part à l'investiture du 21 mai, soulignant toutefois la question de
la sécurité des membres de la délégation du Front populaire ivoirien qui doit se
rendre à Yamoussoukro.(...) Pour le vice-président du comité d'organisation de
l'investiture du président de la République, chargé des relations avec les
partis politiques, il n'y a pas d'inquiétude à se faire. En recevant hier les
représentants des candidats à l'élection présidentielle et les partis
politiques, notamment le Fpi, Adama Bictogo a donné l'assurance que toutes les
dispositions ont été prises pour garantir la sécurité de ceux qui effectueront
le déplacement de Yamoussoukro. « Soyez rassurés, toutes les dispositions sont
prises pour que la sécurité des Ivoiriens et des invités qui arrivent en très
grand nombre soit assurée », a-t-il dit. Au cours des échanges, M. Bictogo a
fait savoir que sa démarche répondait à la volonté du président de la République
Alassane Ouattara de réunir tous les enfants de la Côte d'Ivoire. « Cette
investiture est placée sous le thème de la Côte d'Ivoire rassemblée. C'est
important. Le chef de l'Etat veut que cette cérémonie soit la victoire de la
Côte d'Ivoire qui s'ouvre sur une nouvelle ère », a-t-il souligné. Il a insisté
sur le fait que le président de la République attend de tous les Ivoiriens
qu'ils soient des acteurs de la réconciliation et de la reconstruction du pays,
et non des spectateurs.(...)




 




Justice -
Passation de charges à la Cour Suprême, Tia Koné remet le pouvoir judiciaire à
Koné Mamadou




 




L'intelligent
d'Abidjan
- Après plus de 10
ans passés à la Cour Suprême, Tia Koné part. Son remplaçant, le nouveau
président de la Cour Suprême, l'ancien ministre de la Justice, Koné Mamadou, a
pris fonction, hier, mardi 17 mai 2011 lors de la cérémonie de passation des
charges entre lui et son prédécesseur, Tia Koné. C'est au siège de l'institution
judiciaire que les deux magistrats hors-hiérarchie se sont d'abord entretenus à
huis clos avant que l'ancien occupant ne remette les dossiers « chauds » à son
successeur, en présence des vice présidents et des conseillers de l'institution.
« J'appréhende mes nouvelles fonctions à la fois avec quelques inquiétudes, mais
également avec beaucoup d'assurance puisque je continuerai de bénéficier des
sages conseils de mon prédécesseur qui reste à jamais membre de cette maison.
C'est une cour. Il y a un président qui sort et un autre qui entre. Dans les
jours à venir, je vais avoir une séance de travail avec le personnel, avec les
hauts magistrats. Et ensemble, nous allons déterminer une feuille de route, les
termes de référence de notre collaboration. Et je pense que tout se passera
harmonieusement », a déclaré Koné Mamadou avant d'ajouter qu'il n'y a pas de
problème relationnel particulier. Tout en promettant que tout devrait aller pour
le mieux. « Nous sortons d'une crise postélectorale qui constitue la crise la
plus grave que la Côte d'Ivoire ait jamais connue. Tout le monde a conscience de
la nécessité de retrousser les manches et de se mettre au service de la
mère-patrie pour l'aider à se relever », a-t-il conclu.




 




Tueries et
exactions postélectorales / Appels à la haine et à la violence, Victorine Wodié
exige des poursuites judiciaires contre les civils




 




L'intelligent
d'Abidjan
- La présidente de la
Commission nationale des droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (Cndhci) Mme
Victorienne Wodié était face à la presse le mardi 17 mai 2011 au siège de la
structure sis à Cocody-CHU. Au centre des échanges, l'état des droits humains
pendant la crise postélectorale. A ce propos, Mme Wodié qui avait à ses côtés
plusieurs commissaires, a indiqué avoir constaté de graves et massives
violations des droits de l'Homme dans un contexte d'insécurité généralisé.
Empêchant ainsi la Cndhci d'exercer pleinement les missions de protection que la
population ivoirienne était légitimement en droit d'attendre d'elle. « La crise
postélectorale s'est muée en un conflit armé rendant parfois difficiles voire
impossibles les actions de protection des populations sur le terrain. Ce
conflit, à ce jour, a fait plus de trois mille (3000) morts et occasionné
plusieurs centaines de blessés et des milliers de déplacés internes et externes.
Il faut relever que le chiffre de 3000 morts risque d'être en deçà de la
réalité. Nous avons malheureusement comptés les mots à travers tout le pays que
ce soit lors des combats, lors des marches, des enlèvements à domicile ou lors
d'attaques contre des populations ciblées, des coupures d'eau et d'électricité»,


a-t-elle déclaré. Puis, de souligner la nécessité de faire toute la lumière sur
les tueries post-électorales, d'identifier les auteurs, de les traduire devant
les tribunaux et rompre avec l'impunité. Car dira-t-elle, « l'une des
principales raisons de la grave crise qu'a traversée notre pays, est, à n'en
point douter, le non respect des droits et des libertés fondamentales de l'Homme
et de l'impunité qui en découle. Des gendarmes nous ont avoué par exemple ne
pouvoir rien faire contre la Fesci dont des membres violentaient et violaient
sur les campus. Des civils ont appelé à la haine et à la violence. Nous-mêmes,
allons entendre nos commissaires qui ont fait des déclarations incendiaires dans
des médias. Il faut poursuivre tous ceux qui ont alimenté la haine et la
violence et non pas seulement les militaires qui ont tué ». Sur le point des
conditions de détention de l'ex-couple présidentiel et certains de leurs proches
collaborateurs au nord, elle a souligné n'avoir pas d'informations pour n'avoir
pu effectuer de missions sur place. En raison de l'absence de moyens financiers
et logistiques à cet effet. « Nous sommes formels. Nous exigeons des pouvoirs
publics qu'ils traduisent les auteurs des tueries et exactions postélectorales
devant les juridictions compétentes pour soulager les victimes qui ont les cœurs
meurtris.(...)




 




 




Justice / En
résidence surveillée à Korhogo La défense de Gbagbo gravement menacée




 




L'intelligent
d'Abidjan -
Dans un communiqué
dont l'Intelligent d'Abidjan a reçu copie, la famille biologique de Laurent
Gbagbo réaffirme que les avocats Me Marcel Ceccaldi et Me Lucie Bourthoumieux ne
sont en aucun cas mandatés par elle pour assurer la défense de l'ancien
président, son épouse et leurs proches collaborateurs. « Leur volonté de
s'imposer par la force, en opposition avec le vœu clairement exprimé de la
Famille GBAGBO, ne fait que contrarier gravement la défense des intérêts du
Président et de son épouse », a indiqué ce communiqué signé de Marie-Antoinette
Singleton, fille de Laurent et Simone Gbagbo. Aussi «la Famille GBAGBO dénonce
le mépris de ces deux avocats nullement mandatés qui cherchent par tous les
moyens à se maintenir dans cette affaire pour des raisons qui demeurent
obscures», a-t-elle accusé. Mme Singleton s'offusque contre le fait que Me Lucie
Bourthoumieux ait assisté à des auditions à La Pergola, l'hôtel où sont
retranchés certains collaborateurs de l'ex-chef de l'Etat. Pis, l'avocate a
aussi, toujours selon Mme Singleton, demandé que Laurent Gbagbo soit auditionné
aujourd'hui mercredi 18 mai 2011.La fille de l'ancien président est formelle : «
la famille demande instamment au Procureur de la République et aux autorités
judiciaires ivoiriennes d'éviter toute connivence avec Me Marcel CECCALDI et Me
Lucie BOURTHOUMIEUX en ne se prêtant pas au jeu de ces deux avocats qui ne
représentent qu'eux-mêmes ». En fin de semaine dernière, la liste du nouveau
collectif d'avocats chargé d'assurer la défense de l'ancien président a été
rendue publique. Ce sont Me Habiba TOURÉ (France), Gilbert COLLARD (France), Me
Josette KADJI (Cameroun), Me Michel NOULOWE (Cameroun), Me Aref Mohamed AREF
(Djibouti), Me Simplice Séri ZOKOU (Bruxelles), Me Jean-Charles TCHIKAYA
(Congo), Me Charles TCHOUGANG (Cameroun), - Me Ciré Clédor LY (Sénégal), Me
Thomas NUAKOWARD-BREW (Ghana) Me Elesy NUAKOWARD-BREW (Ghana). Ce collectif
comptera en outre des avocats Ivoiriens, deux (2) avocats Sud-Africains, un (1)
avocat Angolais et un (1) avocat Cap-Verdien. Laurent Gbagbo est accusé par la
justice ivoirienne d'exactions, de concussion et d'appels à la haine. Il a été
arrêté le 11 avril dernier à l'issue de quinze jours de combats dans la
résidence présidentielle à Abidjan.




 




Rumeur de
déstabilisation de la Côte d'Ivoire depuis le Ghana Atta Mills sort de sa
réserve :''Je serai à l'investiture de Ouattara'' , «Le Ghana œuvre pour la paix
totale», « Mes compatriotes ont accueilli des exilés»




 




Le Mandat
- Le Président ghanéen, John Evans Atta Mills met fin à toutes les rumeurs de
déstabilisation de la Côte d'Ivoire par la confirmation officielle de sa
présence à l'investiture de Ouattara. Le Président ghanéen, John Evans Atta
Mills a confirmé dimanche dernier, sa participation à l'investiture du Président
élu de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, le 21 mai
prochain, à Yamoussoukro. Le n°1 ghanéen a fait cette déclaration à la presse
lors de son arrivée à l'Église Word Miracle Bible à Accra, lieu où il a pris
part à la messe dominicale. Après le passage du Premier ministre, Guillaume Soro
à Accra, invitant le Président ghanéen à prendre part à l'investiture de son
homologue ivoirien, il a fallu attendre deux semaines pour avoir cette réponse
claire et nette du côté ghanéen. Saisissant cette occasion, Atta Mills a
remercié ses concitoyens et plus particulièrement tous ceux qui continuent de
prier non seulement pour la paix interne au Ghana, mais aussi une normalisation
de la situation en Côte d'Ivoire. Il a exprimé sa ''reconnaissance pour les
Ghanéens qui ont accueilli à bras ouvert leurs frères et sœurs de la Côte
d'Ivoire au moment où la crise postélectorale avait forcé bien de personnes à
prendre le chemin de l'exil''. Le Président Atta Mills a émis le vœu que les
Ivoiriens retrouvent ''le réconfort après les moments difficiles'', suite à la
présidentielle du 28 novembre 2010, où Laurent Gbagbo a refusé de quitter le
pouvoir. Il a, par ailleurs, rassuré le peuple ivoirien que les ''hommes et
femmes au Ghana continueront de prier pour le rétablissement total de la paix en
Côte d'Ivoire''. Soulignons que cette déclaration officielle vient à point
nommé, lever les zones d'ombres qui entouraient depuis un moment, la relation
entre la Côte d'Ivoire et le Ghana. Au moment où la Communauté Economique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) cherchait à résoudre la crise par la
force, le Ghana a affiché clairement sa position de ne pas se mêler de façon
militaire au règlement du contentieux électoral entre les Ivoiriens. Il a au
contraire privilégié le règlement pacifique de la crise par des pourparlers. A
l'époque, le pays d'Atta Mills avait été l'objet de toutes les critiques et
certains l'avaient même taxé d'apporter un appui multiformes au Président déchu
Laurent Gbagbo.




 




Affaire "13
milliards pour déstabiliser la Côte d`Ivoire", Voici le document (Bni)
authentifiant le transfert des 13 milliards des paysans à Nizar Dalloul




 




Le Nouveau Réveil
- Suite à la publication de la première partie de notre dossier sur "les 13
milliards du café cacao ivoirien transférés à Nizar Dalloul de Commium Group
Holding Limited à Jersey", nous avons reçu un nombre incalculable de coups de
fils. Certains nous ont appelés pour nous dire, sur fond de menaces, que les
documents dont nous avons publié les fac-similés sont faux. Mieux, Commium
Côte-d'Ivoire qui n'est nullement cité dans notre article, s'est cru obligé de
nous adresser un droit de réponse plein d'injures. En attendant de revenir
certainement sur le Groupe Commium dans toutes ses tentacules depuis sa
constitution et ses activités, nous revenons d'abord sur le transfert des 20
millions d'euros (soit 13 milliards de francs CFA, virés depuis les comptes du
comité de gestions de la filière Café-cacao dirigé par Ano Gilbert, à Nizar
Dalloul, PCA de Commium Group Holding Limited à Jersey. Surtout que des
documents tel le journal officiel du Grand-Duché de Luxemburg parlent de Commium
Group en termes de Sociétés commerciales, d'Associations et Fondations sans but
lucratif. Journal officiel C-n° 629 du 23 mars 2009. Que tous ceux qui ont des
choses à redire sur ce dossier nous laissent finir et peut-être après, ils
auront les temps de nous poursuivre devant les tribunaux ou de nous mettre au
poteau comme ils le promettent. Comment peut-on comprendre que l'argent du
café-cacao ivoirien devant servir au financement de la filière soit viré au
compte de Commium Group et ait été réceptionné par un général Ghanéen, attaché
militaire du Ghana à Londres et qui plus est, est un proche parent du président
Atta Mills ? A qui donc, en dehors de l'exécutif ghanéen, est destiné cet argent
dont le représentant militaire du Ghana ne peut se servir ni à Jersey, ni au
Royaume-Uni ? Et c'est au Ghana que se retrouvent en toute tranquillité tous les
faucons du régime Gbagbo, et c'est au Ghana qu'ils se réunissent pour concevoir
la déstabilisation du pouvoir en place.