REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 25 OCTOBRE 2011

25 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 25 OCTOBRE 2011








Journée des Nations Unies-Ban Ki-moon : «Jamais l`Onu n`a été aussi nécessaire»




 





Nord-Sud  -

A l'occasion de la Journée des Nations Unies célébrée, hier, le Secrétaire
général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé que l'organisation était plus nécessaire
que jamais. « Depuis la naissance des Nations Unies, voici aujourd'hui 66 ans,
nous avons accompli des progrès extraordinaires. Comme nous l'avons vu en cette
année riche en événements, partout des gens choisissent l'action pour défendre
leurs droits et leurs libertés d'êtres humains. C'est la mission même de
l'Organisation des Nations Unies. Bâtir un monde meilleur, n'abandonner
personne, défendre les plus pauvres et les plus vulnérables au nom de la paix
mondiale et de la justice sociale. En cette journée particulière, disons-le haut
et fort : jamais l'Onu n'a été aussi nécessaire », a déclaré, hier, Ban Ki-moon
dans un message publié à cet effet. Selon le chef de l'Onu, ces progrès « sont
menacés par la crise économique, par la montée du chômage et des inégalités, par
les changements climatiques ». Aussi, a-t-il appelé le monde entier à s'unir
pour le bien de l'humanité tout entière. « Partout dans le monde, trop nombreux
sont ceux qui vivent dans la peur. Trop nombreux, sont ceux qui pensent qu'ils
ne peuvent plus compter sur leurs gouvernements ou sur l'économie mondiale. En
ces temps incertains, une seule voie nous est offerte : nous rassembler autour
d'objectifs communs. D'ici quelques jours, la grande famille qu'est l'humanité
accueillera son sept milliardième membre. Forts de nos 7 milliards,
unissons-nous pour le bien commun de tous les habitants de la planète », a-t-il
conclu. (...)





 





Promesse du successeur de Y. J. Choi à la tête de l'Opération onusienne en Côte
d'Ivoire, Gérard Bert Koenders, arrivé hier à l'aéroport international Félix
Houphouët-Boigny. " J'apporterai tout mon soutien pour la justice et le respect
des droits de l'homme "







Fraternité Matin, Le Patriote, Le Démocrate,
Nord-sud, Le Jour plus, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Le Quotidien, L'Inter,
Soir Info  
-

Le Nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire,

Gérard Bert Koenders, est arrivé hier en fin d'après-midi. Avant
de quitter l'aéroport Félix Houphouët-Boigny, il s'est adressé à la presse.

« Je m'adresse au peuple de Côte d'Ivoire qui a enduré des
souffrances énormes et enregistré des pertes importantes pendant la crise et au
cours des années ayant conduit à cette période difficile. Je le félicite pour le
progrès accompli jusqu'ici et je voudrais d'entrée de jeu qu'il sache que je
suis là pour le servir...
»,
affirme le successeur de Choi. Il a poursuivi pour dire que le peuple de Côte
d'Ivoire a choisi une nouvelle voie et il est maintenant essentiel pour tous les
Ivoiriens d'œuvrer à la restauration de l'unité nationale et de la
réconciliation. Le nouveau patron de l'Onuci affirme avoir suivi les événements
en Côte d'Ivoire depuis son pays, la Hollande, et que le monde observe
attentivement ce qui se passe ici en ce moment. C'est pourquoi, l'Onuci, a-t-il
mentionné, va continuer de faire de son mieux pour aider à garantir un avenir
plus sûr pour les enfants du pays. Gérard Bert Koenders espère que les Nations
Unies contribueront à trouver de nouveaux emplois et de nouvelles chances pour
la jeune génération. Il compte, en outre, faire en sorte que la justice et le
respect des droits de l'homme prévalent dans le pays. Le diplomate onusien
rassure que l'Onuci est ici pour assister la population ivoirienne dans ses
propres choix. Ceci conformément au mandat du Conseil de sécurité « Plusieurs
pays de la région et d'ailleurs sont prêts à vous aider de manière indépendante.
De nombreux collègues des Nations unies issus des composantes militaires, de
police et civiles sont là pour vous soutenir dans ces moments difficiles. Et je
suis fier de les servir. Nous ne sommes pas ici pour prêcher .Mais pour vous
fournir aide et sécurité. Rien de plus. Mais également, rien de moins
», se
plait –il à dire. Pour terminer, Bert Koenders a fait remarquer que sous son
leadership, l'Onuci va exécuter son mandat et travailler avec le peuple ivoirien
en vue d'assurer la sécurité, la stabilité et les droits de l'homme. Il a invité
tous les leaders politiques et l'ensemble des Ivoiriens à 'engager sur le chemin
de la paix et de l'unité nationale. Le nouveau Représentant spécial du
Secrétaire général de l'Onu souhaite que les prochaines législatives soient
démocratiques et inclusives. Car, ceci est une autre étape très importante pour
le pays. Bert Koenders entend rencontrer, dans les jours à venir, les autorités
du pays et les leaders de tous les partis politiques, les membres de la société
civile. Le n°2 de l'Onuci, Arnaud Akodjenou était présent à l'aéroport pour
accueillir Gérard Bert Koenders.





 





Accident de Toumodi : Les condoléances de l'Onuci




 





Nord-Sud -

La cérémonie marquant le 66ème anniversaire de la Journée des Nations Unies
s'est déroulée officiellement, lundi à Yamoussoukro, dans une ambiance sobre
mais digne, signe de solidarité de l'Onu avec peuple de Côte d'Ivoire endeuillé
par un accident de circulation survenu samedi sur l'axe Toumodi-Yamoussoukro.
« Avant toute chose, je voudrais exprimer les condoléances des Nations Unies et
les miennes propres au peuple et au gouvernement ivoiriens au deuil qui les
frappe suite au tragique accident de la route survenu, le samedi 22 0ctobre à
quelques kilomètres de Yamoussoukro. », a dit le représentant spécial adjoint du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'ivoire, Arnaud Akodjènou. Il
a présenté ses condoléances et sa sympathie aux familles des victimes et exprimé
un prompt rétablissement aux blessés.





 





Législatives du 11 décembre : La Cei va reporter la clôture des candidatures





 




Le
Nouveau Réveil  -

C'est demain que devait prendre fin le dépôt des candidatures à la Commission
électorale indépendante (Cei) aux législatives du 11 décembre 2011. Mais, de
sources bien informées, ce délai sera prorogé d'une semaine. Le gouvernement,
probablement à son conseil des ministres de demain, devrait adopter ce report.
Et l'annonce officiellement dans les heures qui suivront par une ordonnance que
prendrait le chef de l'Etat lui-même. Les raisons de cet ajournement ? Les
grands partis, notamment ceux qui constituent le Rassemblement des
Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp) ne sont pas prêts. Ils n'ont
pas fini de trouver les consensus nécessaires dans la désignation de leurs
candidats. De son côté, le Front populaire ivoirien (Fpi), l'ancien parti au
pouvoir, n'en finit pas de ses valses d'hésitations sur la question de savoir
s'il ira ou non au scrutin. Quoiqu'il en soit, le décalage, s'il est imminent,
ne devrait, en rien, bousculer le calendrier global déjà arrêté par la Cei pour
la tenue des législatives. Celles-ci sont maintenues au 11 décembre de 2011. Et
le second tour en cas d'égalité entre des candidats dans une circonscription
donnée est fixé au 18 décembre pour les candidats arrivés à égalité de scores.
Seul changerait donc, le temps pour les prétendants de courtiser leurs
électeurs. Ce temps de précampagne et de campagne pourrait être réduit à un mois
au lieu de 45 jours. A en croire une source proche de la Cei, la confection de
bulletins pour les 205 circonscriptions n'influencera nullement la date du
scrutin, dans la mesure où il n'y a pas de nouveaux électeurs à inscrire. (...)





 





Elections législatives : La CEI attend candidat




 





L'Inter  -


La Commission électorale
indépendante (CEI) se tourne les pouces dans l`attente des candidats aux
élections législatives. Hier lundi 24 octobre, il est 11h quand nous
franchissons le grand portail de la somptueuse résidence Angoua Koffi à
Cocody-les-deux-plateaux qui abrite les locaux de la CEI. Juste à l`arrière
cour, de petits box construits, comme dans un service commercial, pour
accueillir les candidats. Sur les façades de ces box, sont mentionnés les noms
de plusieurs localités. Le candidat doit déposer ses dossiers là où est marqué
le nom de sa localité. Quand les équipes qui réceptionnent les dossiers nous
aperçoivent, un agent nous interpelle: « C`est pour le dépôt des candidatures.
C`est quelle localité? ». (...) En fait, après avoir fait un tour à la direction
de communication, nous nous sommes rendu à l`arrière-cour de la CEI. « Ici, ce
n`est pas la grande affluence. Depuis l`ouverture des candidatures, on ne reçoit
que des candidats indépendants », nous a confié un agent de la CEI. « Depuis le
matin, nous sommes assis. C`est comme ça depuis le début. On se demande ce
qu`attendent les formations politiques », a-t-il relevé. Selon une source au
sein de la CEI, c`est une soixantaine de candidats indépendants qui ont déposé
leurs dossiers de candidature. Et pourtant, dans deux jours, tout devra être
bouclé à la CEI pour permettre l`organisation des élections législatives le 11
décembre prochain. Jusqu`à ce que nous quittions la CEI à 13h, aucun candidat ne
s`était manifesté. Ce qui a fait dire à un agent de la CEI que les partis
politiques ne semblent pas chauds pour les législatives.




 





Enquêtes sur l'attaque d'Agban : 20 gendarmes arrêtés, hier





 





Nord-Sud  -

L'étau se resserre autour des acteurs et les commanditaires présumés de
l'attaque armée contre le camp d'Agban. 20 nouveaux gendarmes ont été entendus
puis mis aux arrêts, hier, par la brigade de recherches. Les enquêtes sur
l'attaque du camp d'Agban se poursuivent. Selon des sources proches du dossier,
hier, 20 sous-officiers de la gendarmerie ont été entendus puis mis aux arrêts
par la brigade de recherches. Ces éléments sont interpellés dans le cadre de
l'enquête sur l'attaque de la caserne militaire d'Agban dans la nuit du vendredi
14 au samedi 15 octobre dernier. Nos informateurs indiquent qu'une perquisition
rondement menée au domicile des gendarmes, par les hommes du commandant Yéo
Ousmane, commandant de la brigade de recherches, a permis de découvrir des armes
de guerre. Un important arsenal de combat. Les 20 gendarmes mis aux arrêts sont
à majorité issus du groupe d'escadron blindé (Geb). Ils seraient en rapport
direct avec Jean Noël Abéhi, ancien commandant dudit escadron. (...) Tous les
témoignages soulignent que les 20 gendarmes ont tous chargé Abéhi, l'ancien
commandant du Geb, comme étant le cerveau de l'attaque d'Agban. Il ressort
également que 15 minutes avant d'attaquer Agban, les assaillants auraient pris
soin de proférer des menaces, via les radios de la gendarmerie. Et, détail
intrigant, celui qui a été chargé de parler au nom du commando, se serait
présenté comme le commandant Jean-Noël Abéhi. (...)





 





L'armée ivoirienne se déchire Les FRCI menacent d'abattre des gendarmes




 




Le
Nouveau Courrier  -

La «ligne» est interrompue entre la gendarmerie nationale et les Frci en faction
dans l'immense commune d'Abobo. Plusieurs patrouilles de gendarmes ont été
prises à partie par des éléments des Frci. L'incident paraissait bénin, il y a
une semaine, lorsque qu'une patrouille de la gendarmerie appartenant à la toute
nouvelle Brigade de sécurité, a été encerclée par des éléments Frci, puissamment
armés à Abobo. Avant de les prier de regagner leur base, le camp Agban, d'où
étaient venus ces gendarmes. Avec un message clair pour leur hiérarchie : «allez
dire à ceux qui vous ont envoyé ici (abobo, ndlr) que nous ne voulons plus voir
de gendarmes chez nous. Sinon la prochaine fois, vous allez voir ce qu'on va
vous faire. C'est le message que devrait transmettre ces gendarmes à leur
hiérarchie, notamment au Lieutenant Sonkonté Issa, commandant de la Brigade de
sécurité. Aussitôt mise au courant, la hiérarchie a minimisé l'incident d'Abobo.
La semaine dernière, les jeudi et vendredi dernier, d'autres patrouilles de la
Brigade de sécurité à Abobo, relevant du secteur 5 avec Anyama, ont subi le même
sort. Selon une source au sein de la gendarmerie, la semaine dernière deux
véhicules de types 4x4 en patrouille dans la commune d'Abobo, ont une fois de
plus été pris à partie dans les environs de Samaké et aussi non loin de PK 18.
Cette fois, les éléments des Frci se sont faits plus menaçants. Après avoir
encerclé puis «désarmé » les éléments du Général Gervais Kouassi, les seigneurs
de l'«enclave» d'Abobo ont retenu pendant plus d'une heure leurs «otages». «Nous
allons commencer à vous abattre comme des chiens. Comme cela vos chefs vont
prendre au sérieux nos menaces. Nous n'avons pas besoin de gendarmes chez nous.
Abobo, c'est notre territoire. C'est la dernière fois que nous voyons des
patrouilles de gendarmes, la prochaine fois on tue un d'entre vous», a lancé à
l'endroit des «gendarmes- otages» celui qui paraissait être le chef des
«ravisseurs». Selon nos sources, cette interdiction de séjour et de patrouille
faite aux gendarmes s'étend sur tout le territoire de la commune où règne un
nombre incalculable de commandants Frci jusque-là quasi «incontrôlés» par
l'état-major des Frci. Ce énième incident survenu à Abobo, a été pris très au
sérieux au commandement supérieur de la gendarmerie. Et depuis le début de cette
semaine, a-t-on appris auprès de la gendarmerie, aucune patrouille de gendarmes,
de jour comme de nuit, n'a foulé le sol d'Abobo, en attendant que des mesures
idoines soient prises pour «pacifier» la commune qui apparaît comme une
véritable poudrière à ciel ouvert.

[...]




 




Malgré
le chantage du FPI Gbagbo sera bel et bien traduit devant la CPI




 




Le Patriote

 –


(...) Le FPI, l'ex-parti au pouvoir, peut crier et bien hurler, la
procédure judicaire engagée par la justice ivoirienne contre ses caïds, sur qui
pèsent des présomptions de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, avance
et ira à son terme. C'est dire que l'ancien parti au pouvoir peut remuer ciel et
terre, son champion, Laurent Gbagbo, inculpé et en détention préventive dans la
capitale du ''Poro'' sera bel et bien traduit devant la Cour pénale
internationale. Sans gêne, ni remord pour les 3000 Ivoiriens tombés lors de la
crise postélectorale occasionnée par son entêtement à garder le fauteuil
présidentiel malgré sa défaite aux urnes, le FPI fait, en effet, de la
libération de Laurent Gbagbo et de tous ses responsables incarcérés, une
condition sine qua non pour prendre part aux élections législatives du 11
décembre, surtout de la réussite de la réconciliation entre les Ivoiriens. Selon
la première responsable de l'organisation des femmes du FPI (OFFPI), Odette
Gnabry Lohourougnon, se prononçant samedi dernier sur le sujet, seule
l'acceptation de cette condition est la clé de la réussite du processus de
réconciliation. Au quel cas, l'échec sera patent. Et à Laurent Akoun, secrétaire
général et porte-parole du FPI d'allonger la liste des conditions: l'arrêt de
toutes les procédures judicaires, le dégel des avoirs des personnalités du FPI,
le retour de tous les exilés ou déplacés... Sacrés veinards ces refondateurs. (...)
A la vérité, les refondateurs redoutent une défaite programmée lors des
élections législatives. (...) L'impunité n'a plus sa place dans la nouvelle Côte
d'Ivoire. Les accusés seront face à leurs crimes à La Haye. C'est aussi simple.




 




La
vice-présidente de la Banque mondiale chez Banny : "On ne peut reconstruire un
pays sans la réconciliation"





 




Le
Patriote  -

Saluer le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation pour le
travail accompli. C'est ainsi que la vice-présidente de la Banque mondiale
chargée de l'Afrique a situé la visite qu'elle a rendue hier au Premier ministre
Charles Konan Banny. Mme Obiageli Ezekwesili a rappelé à sa sortie d'audience
que la Côte d'Ivoire pour pouvoir amorcer sa reconstruction et sa relance
économique a besoin que ses fils et ses filles se réconcilient après la grave
crise qu'elle vient de vivre. « On ne peut pas reconstruire un pays sans la
réconciliation », a-t-elle lancé. Avant de se réjouir du rôle joué par les
femmes dans cette commission qui a à charge d'aider les Ivoiriens à se
réconcilier. Mme Ezekwesili a profité de l'occasion pour annoncer que la Banque
mondiale fera sa part en apportant une assistance technique et en mettant à la
disposition de la commission des meilleurs pratiques et méthodes qui ont aidé
sous d'autres cieux des commissions semblables à la CDVR à réussir leur mission.
Elle a également réitéré la volonté de la l'Institution d'œuvrer au retour de
tous les déplacés et réfugiés du fait la crise postélectorale. (...)




 




Après
sa visite à la Gendarmerie nationale, Le Général Bruno Clément Bollée rassure :
"La France va répondre aux besoins des forces de sécurité et de défense de Côte
d'Ivoire"




 




Le
Mandat  -

Le
général de Corps d'armée Bruno Clément Bollée, directeur de la coopération et de
sécurité de défense au ministère des Affaires étrangères et européennes, a
effectué, le vendredi 21 Octobre 2011, une visite d'amitié et de travail au
commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, le général de brigade Kouassi
Kouakou Gervais. Après les honneurs militaires, le commandant supérieur de la
Gendarmerie nationale, le général de brigade Kouassi Kouakou Gervais a reçu son
homologue français à son cabinet où ils ont échangé pendant quelques minutes des
civilités. (...) Prenant la parole à sa suite, le général Bruno Clément Bollée a
(...) expliqué le but de sa mission en terre ivoirienne. Il s'agira, selon lui,
pour la France, de répondre aux besoins immédiats des forces de sécurité et de
défense, en général, et de la Gendarmerie nationale en particulier, par une
coopération structurelle. La France entend aider au mieux la Côte d'Ivoire en
s'appuyant sur les ressources humaines, facteurs très importants pour
l'évolution d'une armée et ce au travers de la formation de ses hommes. (...)




 




 




Report
du meeting du 15 octobre, bastonnade de militants : La JFPI accuse le
gouvernement







L'Inter

 - Le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Front populaire
ivoirien (JFPI), Justin Koua, a dénoncé les agissements du gouvernement
relativement aux événements du samedi 15 octobre 2011 à Yopougon. Après le
report du grand meeting qu'ils prévoyaient et surtout la bastonnade des
militants de l'ex-Majorité présidentielle (LMP) par les Forces républicaines
(FRCI) et des militants du RHDP de Yopougon, Justin Koua est revenu dans une
déclaration dont copie nous est parvenue, sur cette folle journée. « La Jeunesse
du FPI s'indigne du comportement des autorités en charge de la sécurité du
peuple ivoirien, démontrant à travers le communiqué du ministère de l'Intérieur
la faillite de l'Etat en matière de sécurité. Elle ne saurait tolérer ces actes
des autorités gouvernementales qui sont de nature à fragiliser la cohésion
sociale, alors que le FPI croyant à leur bonne foi se prépare pour les élections
législatives à venir », a martelé M. Koua. (...) Justin Koua a parlé d'un « recul
démocratique d'au moins 29 ans », rappelant l'annulation dans les mêmes
conditions, d'une conférence publique de Laurent Gbagbo sur invitation des
étudiants de la faculté de droit au théâtre de la cité à Cocody, en 1982. (...)
Comme sous l'époque coloniale, les chefs rebelles, à l'image des gardes-cercles,
ont droit de vie et de mort sur les « indigènes » avec la bénédiction de l'armée
française », a assené le leader de la JFPI. (...) A le lire, « les conditions
sécuritaires ne sont pas réunies pour des élections législatives ; car mâter les
meetings de l'opposition et les disperser ne peut favoriser une campagne
électorale égalitaire pour tous les candidats ».