REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 21 FEVRIER 2012

21 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 21 FEVRIER 2012







La
situation sécuritaire au centre d'un échange entre le chef de l'ONUCI et le
Représentant de la coopération japonaise




 




Le
Jour plus, AIP, L'Inter, Nord-Sud, Soir Info -

La situation sécuritaire en Côte d'Ivoire a été au centre, lundi à Abidjan,
d'une échange entre le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, et le Représentant résident de
l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Takashi Hatakeyama. "On
a discuté notamment de l'amélioration de la situation sécuritaire et comment
nous pouvons apporter quelque chose de positif dans ce secteur, former des
agents de police pour améliorer la situation entre les forces de sécurité et la
population en Côte d'Ivoire", indique le représentant de la coopération
japonaise dans un compte rendu de l'ONUCI dont l'AIP a reçu copie. Pour M.
Hatakeyama a expliqué que sa délégation était venue échanger avec le chef de l'ONUCI
sur la possibilité de renforcer de la collaboration entre la mission onusienne
et la JICA présente en Côte d'Ivoire, il y a seulement 15 jours. Il a souligné
que l'expérience que la JICA envisage de mener avec la Côte d'Ivoire n'est pas
inédite, même si elle est la première dans le pays. "Dans des pays comme la
République démocratique du Congo, on a déjà mené cette expérience avec la police
et donc nous prévoyons de faire la même chose pour la Côte d'Ivoire", a-t-il
fait savoir. Dans le cadre du processus de sortie de crise, le Japon a participé
au "Basket Fund" géré par le Programme des Nations unies pour le développement
(PNUD), d'un montant de plus de trois milliards de FCFA, rappelle-t-on.




 





L'ONUCI et la Licorne envahissent encore Yopougon




 





Aujourd'hui –

Hier
matin, ceux qui ont emprunté le 1er pont pour entrer dans la commune
de Yopougon ont été surpris de voir débarquer dans la cité, phares tout allumés,
plusieurs véhicules de troupes et des chars des forces française et onusienne.
Renseignements pris, ils seraient à la recherche de personnes qui se
prépareraient à déstabiliser le régime Ouattara.




 





Justice / Contrôle électoral et constitutionnalité en Afrique de l'Ouest : Wodié
et ses pairs harmonisent leurs points de vue




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter -

Le
président du Conseil constitutionnel ivoirien, Francis Wodié, revient de Lomé au
Togo, où il a participé, les 10 et 11 février 2012, à une rencontre
internationale des Cours et Conseils Constitutionnels des pays francophones et
anglophones de la sous-région. Deux thèmes principaux étaient à l'ordre du jour
de cette réunion qui s'est déroulée en présence du Président Togolais, Faure
Gnassingbé : le contrôle électoral et le contrôle de la constitutionnalité.
Selon le Pr Francis Wodié, il s'agissait pour les responsables des Cours et
Conseils constitutionnels de la sous-région ouest africaine, de parvenir à
mettre en place une plateforme pour la prévention des conflits, la bonne
gouvernance, la gestion des contentieux électoraux ainsi que la participation
équitable de tous les acteurs de la société civile, à la vie publique. «Nous
sommes partis de ce qui existe pour voir comment améliorer et consolider
l'existant dans le sens de la consolidation de l'état de droit et de la
sauvegarde des libertés de citoyens (...)La tendance est de faire en sorte que les
individus aient le droit de saisir les cours et conseils constitutionnels dès
lors que la Constitution n'a pas été respectée. D'autre part, au niveau des
pouvoirs des cours et conseils constitutionnels, il faut faire en sorte que
qu'un acte jugé contraire à la constitution, soit considéré comme annulé, comme
n'existant plus», a révélé Francis Wodié, qui était accompagné par son directeur
de cabinet, Martin Bléou. Le président de la Cour constitutionnelle du Togo, M.
Aboudou Assouma, s'est réjoui de voir les délégations du Benin, du Burkina Faso,
de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Ghana dans son pays, avant de fixer les
enjeux de la rencontre. «Dans la plupart de nos pays, l'année 90 a été le point
de départ de la libéralisation de l'espace politique conduisant à l'organisation
d'élections pluralistes. Mais très vite, les élections ont donné lieu à des
contestations entre les acteurs politiques, à des soulèvements et souvent même,
à des boycotts... La controverse sur la fiabilité des opérations électorales, leur
gestion et la régularité des résultats, font désormais partie de manière
constante de la vie politique de nos pays », a soutenu Aboudou Assouma. Le
président Faure Gnassingbé a, pour sa part, prodigué des conseils aux juges
constitutionnels. «L'on est passé de la suprématie de la loi à celle de la
Constitution. C'est ainsi une responsabilité écrasante qui vous incombe. Vous
devez interpréter la loi fondamentale sans la pervertir. Le respect de la
Constitution est essentiel mais encore, faut-il que l'outil constitutionnel soit
adapté à nos sociétés, qu'il permette l'épanouissement des diversités dont
recèlent nos sociétés sans jamais compromettre l'unité nationale» a indiqué le
chef de l'Etat. Avant de faire une sérieuse mise en garde. «Gardons-nous
également de deux tentations extrêmes : les changements constitutionnels
intempestifs qui ruinent la majesté de la Constitution, mais aussi l'immobilisme
constitutionnel qui pousse au changement brutal».




 




Fresco
/ Transparence des législatives partielles : Alain Lobognon demande la mise en
place d'une commission spéciale




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, L'Expression, Nord-Sud, Soir Info –


Dans un courrier en date du 20 février 2012, Alain Lobognon,
candidat indépendant aux législatives partielles du 26 février 2012 dans la
circonscription de Fresco, interpelle le président de la CEI sur l'attitude de
ses responsables locaux qu'il soupçonne de travailler pour le compte du
PDCI-RDA.




«
Monsieur le Président,




Je
viens par la présente vous demander de bien vouloir mettre en place une
commission spéciale chargée d'organiser le scrutin du dimanche 26 février 2012
dans la sous-préfecture de Gbagbam. Cette requête fait suite à la prise en
flagrant-délit de militantisme exagéré des responsables de la CEI aux côtés du
staff de campagne de la candidate du PDCI, en compagnie du Secrétaire général
adjoint du PDCI, Monsieur Maurice KACOU DJIKAHUE, ce lundi 20 février dans
plusieurs localités de la sous-préfecture de Gbagbam. La mise en place de la
commission spéciale vise à écarter toute surprise quant aux accusations de
falsification de PV comme ce fut le cas lors du scrutin du 11 décembre dernier.
Avec du recul, il est aujourd'hui confirmé que la falsification des PV et autres
documents électoraux étaient en réalité le fait de deux responsables mis en
cause, Monsieur NIAMKEY Koffi Richard, président de la commission électorale
locale de Gbagbam, et KOUAKOU Kouakou Gilbert, commissaire Pdci, qui avaient agi
au profit et pour le compte de la candidate du PDCI qui fut largement battue.
(...) Je propose que cette commission exclue de sa composition, des membres issus
du Pdci Rda qui ne sauraient être juge et partis. (...) »




 





Législatives partielles / Abengourou : Des vigiles menacent la CEI




 





Fraternité Matin –

Les 54
vigiles de la Société de gardiennage de Ferké (Sogafer), en service dans les
différents bureaux de vote de la Commission électorale indépendante (Cei) de la
région de l'Indénié-Djuablin (Abengourou), protestent contre le non paiement de
neuf mois d'arriérés de salaire. Ils ont décidé d'élire domicile au bureau
régional de la Cei sis à Abengourou avec leurs familles respectives jusqu'à ce
qu'ils obtiennent gain de cause. Ils l'ont signifié, hier, à la presse. Selon
Kouassi Yao Oscar, vigile au bureau régional de la CEI, leur porte-parole,
depuis plus de trois ans, ils signent des contrats chaque année avec leur
employeur, mais ils constatent avec amertume que certains aspects des clauses
qui y sont ne sont pas respectés, à savoir le salaire (...) et leur non
déclaration à la Caisse de prévoyance sociale (CNPS). (...)




 





Violences postélectorales : Les preuves qui accablent dozos et miliciens




 





L'Inter -

Ils sont tous pointés du doigt. Les combattants de tous bords sont accusés par
une Ong ivoirienne d`avoir commis des viols et crimes souvent en rapport avec
l`origine ethnique ou l`appartenance politique. Dozos (chasseurs traditionnels),
miliciens, ex-Fds, Frci (Forces républicaines de Côte d`Ivoire), tous sont
accablés par le rapport d`enquête publié par l`organisation des femmes actives
de Côte d`Ivoire (Ofaci) relativement aux violences post-électorales. Dans ce
document, intitulé « Violences faites aux femmes durant la période
post-électorale de novembre 2010 à mai 2011, Côte d`Ivoire », l`Ong épingle,
sans distinction, tous les combattants qui ont perpétré des exactions sur les
femmes. 766 femmes au total ont été répertoriées dans 16 localités du pays. Sur
ces 766, 129 ont été tuées. Le plus fort taux de pertes en vies humaines a été
enregistré à Duékoué, soit 34,11 %. Par ailleurs, 71 femmes de l`échantillon ont
été victimes de viols. La commune de Yopougon détient le plus grand nombre de
viols, soit 52, 11 %. « Les jeunes filles, les femmes mariées, les femmes âgées,
tout âge confondu, ont été violées par des hommes en armes et d`autres groupes
de personnes pro-Gbagbo ou pro-Ouattara »(p 6), chargent d`entrée les auteurs du
rapport. Et de pointer un doigt accusateur sur Dozos, miliciens, ex-Fds, Frci.
S`agissant des Dozos, voici ce dit le rapport : « Les dozos font partie des
forces supplétives ayant soutenu les Frci lors de l`offensive générale lancée
dans l`ouest du pays, le 28 mars 2011. Composés de chasseurs traditionnels,
c`est une confrérie qui se caractérise par le port d`une tenue surmontée
d`amulettes et de gris-gris « dotée » d`un pouvoir mystique. Soutenues par les
dozos, les Frci ont conquis en trois jours, la quasi-totalité du pays qui était
encore aux mains des Fds. Dans les jours qui ont suivi, les dozos ont perpétré
des violences, notamment des abus sexuels, des violences physiques et des
pillages et destruction de biens matériels, au dire de certaines victimes » (p
20). Toujours à propos des Dozos, le document assène : « Outre la commune de
Yopougon, les victimes des communes d`Abobo et de Guiglo témoignent avoir été
violées par des Dozos, des hommes en treillis non identifiées et d`autres
personnes ». [...]




 





Sécurisation de la commune de Yopougon : Des armes de guerre encore dans les
rues




 





Soir Info –

Il ne
se passe un seul jour sans que les policiers, au cours de leurs différentes
opérations de sécurisation de la commune de Yopougon, ne découvrent des armes de
guerre, abandonnées, dans des broussailles, maisons inachevées et autres
caniveaux. Récemment, les agents de l'ordre ont ramassé des kalachnikovs, des
Sigs, un pistolet automatique et plus de 150 munitions, dans différents
quartiers de la commune. Les renseignements de sources concordantes indiquent
que dans la zone de compétence des agents du 19ème arrondissement, au
cours d'une patrouille de sécurisation, ceux-ci sont tombés sur une arme de type
Sig, abandonnée dans les broussailles. (...) A Niangon, dans la zone du 19ème
arrondissement, les policiers, au cours d'une opération, ont découvert 3
kalachnikovs, abandonnés dans les caniveaux. (...) Il faut savoir que pendant la
crise postélectorale, la commune de Yopougon a été le dernier bastion des
miliciens et autres forces proches de l'ancien chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Et
au lieu de rendre leurs armes, comme ne cessent de le répéter les autorités,
certains ex-combattants préfèrent s'en débarrasser dans la nature. Ce qui n'est
pas fait pour instaurer un climat de sécurité.




 





Parquet d'Abidjan-Plateau / Le procureur de la République menace de
démissionner...




 





Nord-Sud -

Plus rien ne va entre le parquet d'Abidjan et le ministère de l'Intérieur. Le
premier accuse le second de mettre son nez dans les affaires judiciaires au
mépris de la loi. Simplice Koffi Kouadio, le procureur de la République près le
tribunal d'Abidjan-Plateau, n'est pas content. Il menace de rendre sa démission.
Selon des sources dignes de foi, le patron du parquet d'Abidjan-Plateau,
l'aurait signifié de vive voix au garde des Sceaux, ministre d'Etat, ministre de
la Justice. Il aurait demandé à Me Jeannot Kouadio Ahoussou de dire à son
collègue de l'Intérieur d'arrêter de s'immiscer dans les affaires judiciaires.
D'autant plus que, précisent nos sources, le magistrat hors-hiérarchie estime
que la Côte d'Ivoire est un Etat de droit. Le procureur de la République est
prêt à mettre effectivement à exécution sa menace. La colère du patron du
parquet résulte de plusieurs faits. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase,
c'est l'affaire «Méambly Evariste». L'opérateur économique a été nuitamment
appréhendé, mercredi dernier, à 23h à son domicile par des éléments du
commissaire principal Timité Namory. Il est le sous-directeur chargé des
enquêtes économiques à la police économique. Le directeur général de «Balance
Transit» est détenu dans les cellules du commissaire Timité depuis 130 heures,
soit cinq jours, sans ordre du procureur de la République. «C'est contre l'avis
du procureur de la République que ce monsieur (Méambly Evariste, ndlr) est
détenu à la police économique. Il est là-bas sur ordre du ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur. Nous ne sommes pas saisis de cette affaire. Vendredi
soir (après l'arrestation du Dg de Balance Transit, ndlr), l'avocat du directeur
général des douanes est venu susciter une plainte contre M. Méambly. Le parquet
lui a rappelé qu'il y a vice de procédure. Vous posez une plainte légale et sur
ordre du procureur, nous vous remettons un soit-transmis au directeur de la
police économique. Ce dernier convoque l'accusé. Il est auditionné suite à un
procès verbal. Puis, il est déféré devant le parquet. Si la procédure n'est pas
achevée après 48 heures de détention, sur ordre du procureur, la garde à vue est
renouvelée. Mais toutes ces étapes ont été foulées au pied par le ministre de
l'Intérieur. Ce qui n'est pas normal. Donc, l'interpellation de M. Méambly est
irrégulière. On ne peut pas nous demander après plusieurs jours de détention de
renouveler la garde à vue d'un individu», a expliqué un proche du procureur de
la République. Interrogé sur le sujet, Coulibaly Bazoumana, voici la réponse du
directeur de la communication du ministère de l'Intérieur : « ce n'est pas nous
qui avons mis aux arrêts M. Méambly. Il a des démêlés avec la direction générale
de la douane. Qu'il règle ses problèmes. Je suis étonné que le parquet dise
qu'il n'ait pas été saisi de cette affaire. Les questions que vous posez sont
purement juridiques. Adressez-vous à la police économique. Elle est outillée
pour vous répondre ». Joint au téléphone, hier soir, le commissaire principal
Timité Namory a rétorqué : « je ne réponds pas à votre question. Monsieur, nous
avons arrêté quelqu'un. Vous me demandez qui mène la procédure ? C'est nous qui
menons la procédure. Je ne vous connais pas. Vous dites que vous êtes
journaliste. Tout le monde peut se présenter comme un général ou un colonel. Ce
n'est pas au téléphone que vous devez me poser ces questions», a-t-il répondu.
Très irrité, le sous-directeur des enquêtes économiques a brutalement mis fin à
la conversation téléphonique.




 





Emplois jeunes / La Banque mondiale fait un don de 25 milliards.




 





Fraternité Matin, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression, Notre
Voie, Le Patriote, Soir Info –

La
cérémonie de lancement du projet de création d'emplois et de développement des
compétences a eu lieu, lundi, au Plateau, en présence du Ministre d'Etat,
Ahoussou Jeannot, représentant le Chef de l'Etat.


La Banque mondiale vient d'octroyer à la Côte d'Ivoire un fonds
de 25 milliards de Fcfa, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de création
d'emplois et de développement des compétences. Une initiative qui s'adresse à
plus de 30.000 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, de tous niveaux et de toutes
qualifications. Son objectif est, selon le coordonnateur du projet, Bamba Adama,
de permettre l'accès des jeunes à l'emploi et de juguler le chômage endémique
dans le pays. Il concerne les travaux à haute intensité de main-d'œuvre (THIMO),
c'est-à-dire les travaux de réhabilitation des infrastructures, les
apprentissages, les stages en entreprise, les formations professionnelles et en
entrepreneuriat et enfin, l'aide à l'emploi et au développement. LA cérémonie
officielle de lancement de ce projet a eu lieu lundi, à la salle des conférences
du centre Crrae-Uemoa dans la commune du Plateau. (...)