REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 20 FEVRIER 2012

20 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 20 FEVRIER 2012








Odiénné / droits de l'homme et cohésion sociale : l'Onuci sensibilise la
notabilité de Sirana




 




Le
Jour plus -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'ivoire (ONUCI) a organisé, vendredi 17
février, une rencontre d'échanges et d'information de proximité avec les chefs
traditionnels et communautaires de Sirana,

localité située à
environ 900 km au nord-ouest d'Abidjan. Cette rencontre, qui a mobilisé plus
d'une soixantaine de personnes, a porté

sur un conflit qui a éclaté en janvier dernier, dans cette zone près de la
frontière avec la Guinée, entre éleveurs et agriculteurs,  et également sur une
cérémonie d'excision qui y a eu lieu à la mi-janvier. Allou Etienne de la
Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, a invité les leaders de Sirana à
promouvoir les droits de l'homme, notamment le droit à la vie, le respect des
biens d'autrui, le respect de l'intégrité physique, la scolarisation de la jeune
fille et la non-discrimination. Il a également exhorté la notabilité à utiliser
la voie du droit en cas de destruction de biens. « Je vous encourage à faire
appel aux forces de l'ordre et au sous-préfet en cas de destruction de cultures,
et non de vous rendre justice », a souligné M. Allou. Il a aussi mis en relief
les conséquences néfastes de l'excision sur la santé de la jeune fille et de la
femme, avant d'inviter la population de Sirana à mettre un terme à cette
pratique, qui coûte souvent la vie aux  jeunes filles. Pour sa part, Danièle Zan
du bureau de l'Information Publique a expliqué aux leaders de Sirana que la
culture de la paix, la non violence, le droit à la différence et la tolérance
sont des gages de la cohésion au sein d'une communauté. Elle a rappelé que pour
que le processus de réconciliation et de reconstruction nationale aboutissent à
une paix durable, il est primordial que chaque Ivoirien et Ivoirienne s'en
approprie en y mettant du sien. Mme Zan a en outre sensibilisé les jeunes à
bannir tout acte de violence ou de vandalisme, et tout comportement de nature à
détériorer le tissu social. Le chef du village, Amadou Koné, a fait remarquer
que l'arrivée de l'ONUCI était à saluer, vu que les conflits entre éleveurs et
agriculteurs sont légion dans cette période, qui est en même temps celle de la
récolte de l'anacarde et celle de la transhumance. Il a demandé à l'ONUCI de
l'aider à éviter les éventuels conflits dans son village.




 





Enseignement/ Les Jordaniens au secours des écoles islamiques




 




Le
Patriote -

Le contingent jordanien de l'Onuci veut participer au développement du système
éducatif ivoirien. A cet effet, il a offert récemment des kits scolaires et
alimentaires à sept établissements confessionnels islamiques et des médicaments
au centre de santé communautaire de Kennedy Clouétcha (Abobo). Lors de la
cérémonie qui a eu lieu à la mairie d'Abobo, le colonel Inzam Al Zghoul, a
indiqué que cette remise de dons est un geste du Roi de Jordanie, Abdallah II.
Le représentant des ''Medersas'' (écoles islamiques), Alpha Yaya, a saisi
l'occasion pour solliciter l'aide du ministre de l'Education nationale, Kandia
Camara, afin que les élèves qui bénéficient des cours islamiques puissent avoir
des cartes de bus. Plaidant également pour leur intégration dans les
universités, au même titre que les autres élèves. Pour sa part, le ministre
Kandia a relevé que son département a déjà établi un lien entre les écoles
islamiques et celles du service public. «Le processus d'intégration de ces
établissements au système éducatif officiel se poursuit. Toutes les écoles qui
le désirent sont invitées à s'inscrire auprès des antennes pédagogiques, dans
les Dren, etc.», a-t-elle annoncé.




 





Législatives partielles : les électeurs de onze circonscriptions retournent aux
urnes après l'invalidation du scrutin du 11 décembre 2011 par le Conseil
constitutionnel, avec des prétendants en moins. 13 candidats jettent d'éponge




 





Fraternité Matin, Le Patriote, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info –

Treize candidats ont décidé de se retirer de la course à l'hémicycle. Alors
qu'ils avaient pris part à l'élection du 11 décembre 2011 qui a été invalidée
par le Conseil constitutionnel. Selon la Commission électorale indépendante
(Cei) qui a produit la liste des candidats dont copie nous est parvenue via
internet, ils se répartissent dans six circonscriptions électorales. Ainsi, à
Bouko et Bouna, communes et sous-préfectures, Hien  Philippe et Kambiré
Célestin, tous indépendants, se sont retirés de la compétition. Tandis qu'à
Dahiri, Fresco et Gagbam, communes et sous-préfectures, ce sont Diarrassouba
Moussa du RDR et l'indépendant N'Guessan Koffi Jérôme  qui ont jeté l'éponge. A
Kouibly, Nidrou, Ouyably-Gnondrou et Totodrou, communes et souspréfectures,
Diallo Ticouai Vincent du Cri et Bozi Diéi Antoine, indépendant, se sont
désistés. Djè Bi Guessan du Pdci-Rda et Bakayoko Siaka Mohammed, indépendant,
ont signé abandon à Bonon et Zaguiéta, communes et sous préfectures. Les
candidats qui ne veulent plus solliciter les voix des électeurs de Boron,
Dikodougou et Guiembié, communes et sous-préfectures, sont Kattion Ouattara,
Bamaba Ouagnimé et Soro Dokologo Apollinaire, tous indépendants. La dernière
circonscription électorale, où des candidats ont renoncé à la course électorale
est celle de Biankouma, Bapleu, Kpata et Santa, communes et sous-préfectures.
Là, ce sont Domandé Mousa du RDR et SIngo Kla, indépendant, qui ont jeté
l'éponge. Signalons que le candidat indépendant, Ouattara Moise (Tabou commune)
soutient qu'il n'a pas encore renoncé. Toutefois, il fait savoir qu'il ne peut
plus faire campagne tout simplement parce qu'il a été opéré samedi de
l'appendicite. « Quand Dieu te montre des signes, il ne faut pas forcer.
J'invite donc les populations à choisir le candidat de leur choix », a-t-il fait
remarquer. Le document de la CEI ne donne aucune précision sur les raisons pour
lesquelles les candidats ont abandonné la course.




 





Législatives partielles / Campagne : Des candidats inquiets




 




Le
Jour plus –

La
campagne électorale, en vue des élections législatives partielles, a démarré
effectivement samedi dernier dans les différentes circonscriptions électorales
concernées. Dans les différentes localités, les candidats en lice ont entrepris
de séduire les électeurs. Pour ce faire, cela suppose une mobilité et la réunion
des conditions sécuritaires satisfaisantes. Deux jours après l'entame de la
campagne électorale, sans doute dans le but de tirer les leçons du passé, des
efforts sont entrepris pour créer le minimum de conditions sécuritaires qui
satisfassent les différents candidats. Mais, à en croire de nombreuses sources
que nous avons pu joindre sur le terrain, la tension est perceptible. Le
candidat Papa Nouveau de la circonscription électorale de Grand-Lahou, joint au
téléphone en milieu de journée d'hier, n'a pas caché ses appréhensions : « (...)
nos inquiétudes demeurent en l'état comme au premier tour. Les personnes qui
étaient en tenue militaire le sont en civil aujourd'hui. Nous sommes très
inquiets pour nos collaborateurs qui ne sont pas assurés de circuler en toute
liberté dans le département de Grand-Lahou. (...) Du côté de l'Ouest montagneux,
précisément à Biankouma, le candidat Déli Mamadou semble faire face à une
adversité qu'il assimile à un complot ourdi par des personnes tapies dans
l'ombre. (...) Sur le terrain, nous rapporte-t-on, la suspicion est ambiante à
l'encontre des commissions électorales locales (Cel), qui, à tort ou à raison,
ont été accusées d'avoir biaisé les résultats par leurs légèretés. (...)




 





Charles Konan Banny aux populations des régions de l'Agneby-Tiassa et de La Mé :
« Nous sommes fatigués de la guerre »




 





Nord-Sud -

Le
président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles
Konan Banny était le week-end dernier, l'hôte des régions de l'Agneby-Tiassa et
de La Mé. Une visite qui l'a conduit successivement à Agboville, Yakassé-Mé,
Akoupé, et Adzopé pour prêcher la réconciliation. « La Cdvr vient à vous avec le
rameau d'olivier parce que nous sommes de la guerre. Elle veut contribuer à
évacuer des esprits la culture négative qui a empoisonné pendant longtemps
l'atmosphère de vos belles cités. Notre souhait, en nous invitant chez vous,
c'est de parvenir à établir le dialogue entre les populations que la politique
et les divergences d'opinion ont transformées en ennemies », a déclaré Charles
Konan Banny aux populations d'Agboville. Message qu'il reprendra à quelques mots
près devant tous les autres hôtes du Cdvr. Si chaque Ivoirien, poursuit-il, a le
droit d'avoir les opinions qui lui conviennent, d'adhérer au regroupement de son
choix, nul n'a le droit, sous prétexte qu'il appartient à une communauté
particulière, de vouer aux gémonies les personnes qui pensent différemment.
C'est, assène-t-il, ce désir de tout embrigader et de tout uniformiser qui
ravive les tensions et provoque les affrontements. Pour lui, la Cdvr ne prêche
pas l'impunité. Les violences et les violations qui ont été perpétrées dans
toutes les régions de Côte d' Ivoire seront examinées par elle et connaitront un
traitement particulier. Aussi conclut-il que « le temps de ce grand tribunal du
pardon qu'attendent les Ivoiriens viendra. En attendant, la Cdvr vient à vous
comme on rend visite à un frère, à une sœur, éprouvé par le malheur et victimes
d'un drame cruel ». A Agboville, Louis M'Besso, le président du Conseil
départemental des chefs traditionnels, s'est demandé avec qui il faut se
réconcilier. « La réconciliation, soutient-il, c'est d'abord entre les leaders
politiques et les militants des différents groupements politiques. Et l'une des
conditions pour arriver à cette réconciliation, a-t-il souligné, c'est la
liberté de mouvement, le retour au bercail ». Pour lui, le véritable problème,
c'est à propos des Frci. A ce sujet, après avoir égrainé les très nombreuses
exactions commises par la force militaire, il s'est demandé s'il était possible
de se réconcilier avec les Frci. « Pour nous, ajoute-t-il, les Frci ne sont pas
responsables de leurs actes, car elles sont mandataires du pouvoir. Nous
attendons un mot du pouvoir, du mandant. Il nous suffit un mot de compassion du
premier magistrat de ce pays pour être soulagés. C'est l'attente principale des
populations». Une préoccupation partagée par toutes les villes visitées qui
souhaitent tous le retour au pays de leurs fils en exil. « Nous savons que nous
finirons par nous réconcilier, mais jusque-là, nous n'avons pas encore la
paix », a regretté Sékou Tombala, président de la communauté des ressortissants
de la Cedeao d'Akoupé.




 





Alphonse Soro aux populations d'Arrah : «Vous n'avez pas d'autres choix que de
vivre ensemble»




 





Nord-Sud, L'Inter, Le Patriote,


L'Intelligent d'Abidjan

-

Lorsque ton propre couteau te blesse, tu le nettoies et tu
l'empoches ». C'est par ce proverbe africain que le président de l'Alliance pour
le changement (Apc), Alphonse Soro, a décidé de réconcilier les autochtones
agnis et les allogènes malinkés d'Arrah, une ville de l'Est de la Côte d'Ivoire.
Comme pour leur dire : « vous n'avez pas d'autres choix que de vivre ensemble ».
L'heure est à la grande prière, ce vendredi 17 février 2012, quand la délégation
de l'Apc foule le sol d'Arrah. Les traces des affrontements sont encore visibles
dans la ville. Pour mener à bien sa mission, l'Apc compte donner la parole aux
jeunes des différentes communautés pour comprendre les raisons profondes de ces
violences qui sont survenues, cinq jours plus tôt. Le cap est tout de suite mis
sur la cour du roi où près de 100 jeunes agnis attendent Alphonse Soro et ses
collaborateurs, le roi étant à Abidjan où il devait rencontrer des autorités
politiques et militaires. Après les salutations d'usage, sur fond de tradition,
la parole est libérée. Au fur et à mesure des échanges, la cour royale s'emplit
de plus en plus de monde. Après plus de deux heures de discussions, les hôtes
reconnaissent n'avoir pas employé les moyens appropriés pour demander le départ
des Forces républicaines de la ville. En effet, c'est de là que tout est parti.
Au nom de la jeunesse autochtone, Kessé Oi Kessé, le président de la jeunesse
communale a renouvelé leur désir de voir les Frci quitter définitivement leur
localité ou à défaut de faire remplacer ceux qui sont-là par d'autres éléments.
Car, a-t-il dit : « nous n'avons plus confiance en eux ». Sans rien leur
promettre dans ce sens, Alphonse Soro a obtenu de ces jeunes qu'ils acceptent de
parcourir la ville avec leurs "frères'' malinkés. Après quoi, la délégation est
allée rendre les civilités aux autorités politiques et coutumières avant de
s'entretenir avec l'autre communauté. C'est la cour de la mosquée qui a abrité
la rencontre. Hormis les femmes, tout le monde, jeunes, vieillards, enfants, y
ont pris part. Ici aussi, on a reconnu avoir exagéré dans la riposte, même si
leur version des faits est différente de celle des Agni. De leur côté, les
Malinké demandent réparation de leurs commerces qui ont été saccagés ou brûlés.
Après donc avoir écouté toutes les parties, Alphonse Soro réussit à rassembler
les leaders de jeunesse de chaque camp et à leur faire traverser la ville main
dans la main, jusqu'au centre culturel. « Ce qui s'est passé ne doit pas
remettre en cause la stabilité et la cohésion qui ont toujours régné à Arrah »,
a-t-il soutenu. Devant tout le monde, chacun des leaders de jeunesses s'est
engagé à lutter pour préserver les acquis et ne plus jamais les mettre en péril.
Pour sa part, Alphonse Soro a rassuré les uns et les autres quant à leurs
doléances qui seront rapportées à qui de droit. Bien avant de partir, la
délégation venue d'Abidjan s'est d'abord rendue chez les Frci pour leur demander
de ne pas mener d'actions de représailles contre les Agni qui ont réclamé leur
départ.




 





Koumassi/ Cissé Bacongo: "Il faut sortir la violence du jeu politique"




 




Le
Patriote -

Il se
veut proche des populations. Cissé Bacongo, ministre et député de Koumassi, est
solidaire des populations dans toutes les circonstances. Hier, il a allé
réconforter deux citoyens qui ont été récemment agressés. D'abord l'Imam Diarra
du quartier Arafat qui a été molesté par des bandits. Ensuite, à Simplice Sery,
président de la jeunesse Fpi de Koumassi sicogi. Ce dernier aurait été agressé
par un dozo à l'issue d'un meeting politique du maire sortant de Koumassi qu'il
soutient. Mais le député de Koumassi n'a pas voulu rentrer dans une quelconque
polémique. A l'issue de ses visites, il a déclaré qu'il est venu «soutenir et
réconforter des compatriotes» en difficulté. Toutefois, il a appelé chacun des
acteurs politiques de cette commune «à sortir la violence du jeu politique». Il
a insisté qu'il est «contre la violence» et qu'il n'est pas acceptable qu'un
politicien «use de la violence» pour se faire une place. Au reste, il s'est
engagé est être toujours présent chaque fois qu'un citoyen sera en difficulté
dans cette cité.




 




Le FPI
réclame la libération des prisonniers politiques : Laurent Akoun - « Ouattara
nous aura sur son chemin »




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Mandat -

Le Front populaire ivoirien (FPI) s'est souvenu samedi 18 février 2012 de la
manifestation de rue de l'opposition à Abidjan le mardi 18 février 1992, qui a
conduit à l'arrestation et à l'emprisonnement de nombreux de ses leaders, dont
Laurent Gbagbo, à la Maison d'arrêt et de correction d`Abidjan (MACA). Militants
et sympathisants du FPI ont, à cet effet, pris d'assaut la cour du siège du
Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) à Cocody. Ils ont
réclamé en chœur la libération de Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers
politiques incarcérés au nord du pays. Au menu de cette journée, une
conférence-débat animée par le Pr Dédi Séry et une projection de film. Prenant
la parole au nom de la direction du FPI, Laurent Akoun, le secrétaire général
par intérim, a attaqué le pouvoir en place. Il a relevé l'insécurité généralisée
qui prévaut dans le pays et insisté sur les difficultés que connait son parti en
ce moment. « Les préoccupations essentielles de l'heure, qui retiennent le
souffle coupé des Ivoiriens de tous les bords sont à n'en point douter
l'insécurité rapprochée, étendue à l'échelle du territoire national, les
violations permanentes des droits de l'homme, l'asphyxie sociale et la paralysie
générale des activités économiques et la réduction de la démocratie en lambeaux,
dans un Etat de droit liquéfié », a assené M. Akoun, avant d'enfoncer le clou :
« Face à la gravité de la situation, (...) le FPI ne reculera jamais, il ne rasera
jamais les murs, il ne fera jamais profil bas. Il demeurera courtois dans la
vérité et accroché avec espoir et détermination à son crédo : pour une
transition pacifique à la démocratie ». Aussi a-t-il mis les militants du FPI en
ordre de bataille, en l'absence du président intérimaire, Sylvain Miaka Oureto,
en mission en France. Il les a appelés à l'union pour réussir et gagner les
batailles à venir. « Ne nous donnons pas des coups inutiles. Il nous faut une
seule chose, le courage. M. Ouattara n'en a pas fini avec nous mais nous lui
disons qu'il nous aura sur son chemin », a affirmé M. Akoun. (...).




 





Déstabilisation de la Côte d'Ivoire : Des mercenaires et miliciens s'entraînent
à Yopougon et Port-Bouët




 




Le
Patriote -

L'information est de taille. Des mercenaires libériens et des miliciens
s'organisent dans la capitale économique, Abidjan et dans certaines villes du
Sud du pays, pour semer des troubles en Côte d'Ivoire. Selon nos sources,
entretenus et encouragés par des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo
qui sont soit au pays, soit en exil, les mercenaires et les miliciens ont choisi
des sites d'entraînement dans certains quartiers du district d'Abidjan,
notamment Yopougon et Port-Bouet et des forêts à l'intérieur du pays. A Abidjan,
ils usent de subterfuges, précisent nos sources, pour tromper la vigilance des
autorités militaires. A Port-Bouet, les ennemis de la Côte d'Ivoire prennent les
footings comme prétextes pour se retrouver à leur lieu d'entraînement en bordure
de la mer. Pendant que ceux de Yopougon attendent carrément la nuit pour se
réunir également au bord de la mer à Niangon pour préparer leur funeste plan
d'attaque. C'est autour de 3 heures du matin, souligne notre source, qu'ils se
regroupent et se forment à la guerre. Comme s'ils n'avaient pas tiré de leçons
de la douloureuse crise postélectorale qui a fait officiellement 3000 morts, les
pro-Gbagbo manœuvrent pour une fois de plus plonger la Côte d'Ivoire dans la
violence et la barbarie. Depuis l'exil, certains cadre LMP vendent des rêveries
à leurs militants et les poussent à la révolte et à la violence. Sur place
d'autres sont chargés d'encadrer les miliciens et mercenaires. Cependant,
l'armée ivoirienne et les autorités en charge de la défense du pays veillent au
grain. En effet, le conseiller spécial du Premier ministre chargé des ONG et des
syndicats, Sékongo Félicien qui était ce week-end face à la coalition des jeunes
de l'opposition pour le lancement officiel du dialogue politique entre le
pouvoir et l'opposition, a levé un coin du voile sur cette menace qui plane sur
la stabilité de la Côte d'Ivoire. «Des mercenaires libériens qui sont venus se
battre en Côte d'Ivoire lors de la crise postélectorale ne sont pas tous
retournés. Ils sont là et manigancent des choses. Nous sommes au courant des
leurs actions. Je vous dis, ceux qui vous poussent à la guerre ne sont jamais au
front. La preuve, ceux qui ont armé les jeunes ivoiriens qui étaient dans les
milices, étaient les premiers à partir d'Abidjan quand les armes ont commencé à
tonner. Il faut que les jeunes soient responsables. Liez vos destins à celui de
la Côte d'Ivoire et non à des individus. Ils vous poussent à la guerre et ils ne
sont jamais au front de bataille. Nous nous sommes décidés à combattre avec la
dernière énergie tous ceux qui voudront semer des troubles dans le pays», a
averti le collaborateur du Premier ministre. Avant de conseiller à la jeunesse
de l'opposition menée par Isidore Gauze de quitter la scène de la défiance, de
la violence, des invectives... pour s'inscrire dans le dialogue et la
réconciliation, tout en étant opposés au pouvoir, afin de prendre une part
active dans l'écriture de la nouvelle page de la Côte d'Ivoire, ouverte depuis
le 11 avril 2011.




 




Me
Kouyaté saisit Bert Koenders




 





L'Inter –


L'avocat des employés de l'ex-BCCI, Me Frank Kouyaté a saisi le représentant
spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, dans
l'affaire l'opposant au Trésor ivoirien. Me Kouyaté devrait être reçu en
audience dans les jours à venir par le patron de la mission onusienne à Abidjan,
pour faciliter le paiement de l'argent dû par le Trésor aux employés de la
banque.