REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 14 MAI 2012

14 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 14 MAI 2012







Onuci : La
force militaire a un nouveau commandant




 





Soir Info, L'Expression, L'Inter, Le Mandat, Le Nouveau Réveil -

Le commandement militaire de l'Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci) a changé de main. C'est désormais le général pakistanais Muhammad Iqbal
Asi qui dirige la force militaire de l'Onuci. En effet, le général pakistanais
Muhammad Iqbal Asi remplace le général Gnakoudé Béréna du Togo qui a pris le
commandement de la force militaire de l`Onu en 2011. Il faut noter que le
nouveau commandant est arrivé à Abidjan le 4 mai 2012. Il a déjà servi au sein
des Nations unies en tant qu'observateur militaire de la Mission d'observation
des Nations unies pour l`Irak et le Koweit, de 1996 à 1997. L'opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire est la Force des Nations unies en Côte d'Ivoire.
Elle a été constituée en application de la résolution 1528 du 27 février 2004.
Elle prend la suite de la résolution 1464 de février 2003 du Conseil de sécurité
de l'Onu, qui autorisait la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao et la France à déployer des troupes en Côte d'Ivoire pour faire
appliquer les accords de Kléber issus de la réunion, en janvier 2003, des
belligérants à Linas Marcoussis. Initialement déployée pour une période de 12
mois, son mandat a été régulièrement prolongé, par plusieurs résolutions du
Conseil de Sécurité jusqu'au 31 juillet 2012.




 




CPI :
Gbagbo va porter plainte contre l'ONUCI




 




Le
Quotidien d'Abidjan, L'Inter –

L'hypothèse d'une plainte
contre l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) est de plus en
plus probable. Dans les prochains jours, Me Emmanuel Altit devrait introduire la
plainte auprès d'une juridiction internationale contre cette opération alors
dirigée par Young Jin Choi, représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte
d'Ivoire. Les modalités pratiques de la plainte sont étudiées. Elle pourrait
viser des personnalités de premier plan de l'Onuci, à l'instar de son chef
d'alors ainsi que de son porte-parole, Hamadoun Touré, aujourd'hui ministre de
la Communication dans le gouvernement de transition au Mali. Dans ce cas,
l'affaire pourrait être portée devant la Cour pénale internationale (CPI). Si
l'option de plainte contre l'Onuci en tant que personnalité morale, est retenue,
ce sera devant la Cour internationale de justice que l'affaire serait portée. Le
président Laurent Gbagbo reproche à l'Onuci d'avoir participé au combat aux
côtés des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, alors nouvellement créées
par Alassane Ouattara, de son refuge de l'hôtel du Golf), en violation manifeste
de son mandat. [...]




 




Les faits
qui incriminent l'Onuci




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

(...) Les survivants de la crise postélectorale auront encore
longtemps en mémoire les actes jugés « inacceptables » dont se sont illustrés
les envoyés de Ban Ki-moon en Côte d'Ivoire. La gravité de ces actes a donné
l'impression de voir la Côte d'Ivoire sous tutelle onusienne. En effet, l'Onuci
venue en Côte d'Ivoire pour aider au retour de la paix, s'est comportée comme un
belligérant dans la crise en manœuvrant aux côtés des forces pro-Ouattara pour
faire triompher le champion du RDR et l'imposer comme Président «
démocratiquement » élu, à l'élection présidentielle. L'acte fort de la
complicité de l'Onuci, est, à en point douter, la certification de l'élection
présidentielle faite par Young Jin Choi, le représentant spécial du Secrétaire
généra des Nations Unies. Au mépris de la constitution, la loi fondamentale du
pays. [...]  




 




        
→ CPI :
Gbagbo porte plainte contre l'Onuci et Choi -

Aujourd'hui




 




Crise
postélectorale / Un rapport de l'ONU révèle : "Gbagbo obtient toujours de
l'argent, même détenu"




 





L'Inter, Nord-Sud -

C'est un rapport de 350 pages avec des annexes, produit par un
groupe d'experts de l'Organisation des Nations Unies (ONU) sur la crise
ivoirienne, notamment Ilhan Berkol, Raymond Debelle, Simon Gilbert, Joël Salek
et Manuel Vasquez-Boidard. Ce rapport traite entre autres choses, de la
violation de l'embargo sur les armes en Côte d'Ivoire, des circuits
d'approvisionnement en armes et des auteurs de violation de ces sanctions
imposées par l'ONU. Un pan de ce travail de recherche réalisé par ces experts 
onusiens s'intéresse à l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à La
Haye. Selon ce passage publié sur le site connectionivoirienne.net, «Laurent
Gbagbo, ancien président de Côte-d'Ivoire, obtient toujours de l'argent, alors
qu'il est détenu à La Haye et ses comptes bancaires gelés depuis l'an dernier
»,
indique le rapport, qui souligne que «Laurent Gbagbo obtiendrait cet argent
par le biais d'une société fictive et d'un réseau financier aux mains de
personnes qui lui sont restées fidèles. Sa femme Simone Gbagbo en détention à
Odienné dans le nord de la Côte d'Ivoire, reçoit elle aussi probablement de
l'argent, grâce à une construction identique
». Le même rapport, fortement
contesté par Alain Toussaint, un ex-conseiller de l'ancien président ivoirien,
précise que «le Groupe (d'experts) a recensé quatre comptes établis au nom de
M. Gbagbo à la Société générale de banques en Côte d'Ivoire (SGBCI), qui
représentent au total 741 071 364 francs CFA (soit environ 1,48 million de
dollars des États-Unis). La SGBCI a indiqué que ces avoirs étaient gelés
».
Faut-il le rappeler, les avoirs de l'ex-chef de l'Etat, ainsi que ceux de
plusieurs de ses proches collaborateurs avaient été gelés pendant la crise post-
électorale qui les opposait à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second de
la présidentielle de 2010 par la commission électorale indépendante (CEI) et
fortement soutenu par la communauté internationale. L'ex-président ivoirien,
écroué actuellement à La Haye où il attend un procès, avait été déclaré indigent
par la cour pénale internationale (CPI). Et voilà qu'un rapport de l'ONU révèle
que l'ancien N°1 ivoirien reçoit de l'argent par des voies détournées. Tout
compte fait, l'on ne saurait s'étonner qu'un ancien président de la trempe de
Laurent Gbagbo puisse avoir des circuits d'argent. Un ex-chef d'Etat a forcément
des soutiens, des amis, des personnes à qui il a rendu des services, ou qui ont
bénéficié de ses largesses du temps où il était encore aux affaires. [...]




 




Miaka
Ouretto : «On ne demandera pas au Fpi de faire la paix des esclaves»




 




Notre
Voie, Soir Info, Aujourd'hui -

A l'ouverture de la table ronde, le président du Fpi, Sylvain Miaka Ouretto, a
réengagé les militants de son parti et clarifié la ligne de conduite dans les
épreuves que traverse le Fpi. Nous vous proposons l'intégralité de cette
intervention. «Je crois que ce monde de qualité est à la dimension de
l'événement que nous célébrons (samedi dernier, ndlr). Parce qu'il ne s'agit pas
de sortir de cette manifestation et aller rester chez soi les bras croisés. Il
s'agit d'amplifier et de prolonger tout ce qui va être fait ici et tout ce qui
va être dit. C'est pour cette raison que je salue les camarades de la direction
du Front populaire ivoirien. Oui, regardez la beauté du programme, la cohérence
du programme ! Nous nous étions retrouvés, il y a deux semaines, pour
interpeller les militants du Fpi avec le thème de la convention : Quel Fpi pour
la reconquête des droits et libertés démocratiques ? Le faisant c'est le
militant du Fpi qu'on interpelle. C'est la direction qu'on interpelle pour dire
que si le Fpi doit être capable de reconquérir les libertés démocratiques, il
faut qu'il soit animé par des hommes et des femmes qui, eux-mêmes, sachent ce
que c'est qu'une liberté démocratique. C'est tout un programme de formation qui
s'inscrit dans la continuité de la Convention. (...) Lorsqu'on parle de liberté en
démocratie ça veut dire quoi ? Je crois que se poser des questions, ce n'est
faire insulte à personne. Ce sont des questions qu'il faut se poser de façon
courageuse et objective. Parce que si nous avions le même niveau de
compréhension de ces choses, au Fpi, on ne demanderait pas de faire la paix des
esclaves. Non, au Fpi on ne demanderait pas de se contenter de discours
dithyrambiques pour accompagner le pouvoir et chanter les louanges du pouvoir en
omettant de dénoncer les dysfonctionnements de ce pouvoir. [...]




 





Le FPI dit non
au dialogue de soumission –
Le Quotidien d'Abidjan




 





Malgré la main tendue du pouvoir, le FPI veut une nouvelle guerre –

L'Expression




 




Situation
sécuritaire en Côte d'Ivoire : Les vérités de Bamba Cheick Daniel à Alphonse
Douati




 




Le
Patriote -

Quelle sécurité en Côte d'Ivoire, un an après la crise ? C'est le thème autour
duquel Hassan Diop a convié le samedi dernier, autour du « débat africain » de
RFI, Bamba Cheick Daniel, Directeur de cabinet du ministère d'Etat, ministère de
l'Intérieur, Alphonse Douati, secrétaire général du FPI chargé du suivi de
l'action gouvernementale, Marguerite Yoli Bi, Coordonnatrice de Wanep , Réseau
ouest africain pour l'édification de la paix en Côte d'Ivoire et Emmanuel
Kouassi Lenoir Boigny, Chargé de la sécurité au PDCI. Bien évidemment, comme il
fallait s'y attendre, le tableau présenté par Alphonse Douati est des plus
sombres possibles. « Aujourd'hui des miliciens et une armé à la solde du pouvoir
a relégué la police au second plan. Les agressions et les atteintes aux droits
de l'Homme sont légions dans ce pays, avec une monté en puissance de l'action
des dozos», c'est l'argumentaire autour duquel a tourné essentiellement le
représentant du FPI. Un argumentaire démonté par Bamba Cheick Daniel qui a
commencé par rappeler que : « le recrutement dans l'armée et dans la police
était tribal, sans compter la présence sur le territoire national de miliciens
et des mercenaires armés ». Une situation qui s'est aggravée avec le désordre
lié à la crise postélectorale qui a vu les commissariats et les brigades de
gendarmeries désertés par leurs occupants qui y ont laissé armes et tenues. «
Aujourd'hui, tous les 37 commissariats de polices sont occupés par les
policiers, ce qui n'étaient pas le cas il y a quelques mois », a-t-il indiqué.
Pour lui, l'insécurité s'est accrue du fait des effets collatéraux de la crise.
« Tout le monde sait ici que le FPI a armé beaucoup de jeunes qui ont été
recensés des jours durant et à qui on a partagé des armes. Beaucoup de ces
jeunes se sont évanouis dans la nature avec leurs armes. Nous subissons les
effets collatéraux d'une gestion approximative de la sécurité. Durant dix ans,
on ne savait pas qui faisait quoi à ce niveau. Au-delà de l'Etat, d'autres corps
géraient les affaires sécuritaires », a-t-il rappelé. Aujourd'hui, comme la
soutenu Marguerite Yoli Bi, la situation s'est améliorée même s'il y a encore
des efforts à faire. Sur la situation des dozos, Bamba Cheick Daniel a rappelé
que ce phénomène n'était pas nouveau et qu'en son temps des pontes du FPI comme
Abou Dramane Sangaré s'était opposé à leur encasernement. « Les dozos sont une
confrérie de chasseurs bien organisée. Des partis comme le FPI se sont opposés
en son temps à leur encasernement. Je ne comprends pas qu'aujourd'hui le FPI
fasse volte-face », s'est-il étonné. Puis Bamba Cheick Daniel de rappeler : « On
a déversé à profusion des armes à Abidjan. Abidjan et beaucoup de villes étaient
devenues des dépotoirs d'armes lourdes. Les Ivoiriens étaient exposés à un
désastre ». Aujourd'hui, a –t-il terminé, la situation sécuritaire s'est
améliorée.




 




Ecole
nationale de police : Les élèves policiers ex-rebelles grognent contre Ouattara




 




Notre
Voie -
Les
300 éléments de l'ex-rébellion admis à l'Ecole nationale de police sans passer
de concours ne sont pas contents du pouvoir Ouattara. Certains d'entre eux qui
se sont ouverts à nous soutiennent être maltraités et abandonnés par le régime
qui les a envoyés à l'Ecole de police pour les caser et les récompenser pour
leurs hauts faits d'arme pendant la crise postélectorale. « Depuis cinq mois que
nous sommes ici, nous mangeons mal. Comme repas de midi, on nous sert du pain et
de la sardine. Le 3 avril dernier, nous avons manifesté notre mécontentement aux
responsables de l'Ecole et de l'Etat-major. Pire, nous n'avons pas droit à nos
primes payées quand nous travaillions dans le cadre du Centre de commandement
intégré (Cci). Les chefs avaient promis de nous les verser. Mais nous n'avons
rien perçu jusqu'à ce jour. Quant à nos camarades qui sont venus des zones Cno
comme nous, ils ont été payés main en main. Nous sommes victimes d'injustice »,
a indiqué un élève policier sous le couvert de l'anonymat.  Les familles de ces
policiers restées au nord ont été tout simplement mises dehors pour loyers
impayés. «Cette situation est humiliante pour nous et nos familles qui errent
désormais dans les rues. Si le gouvernement ne nous paie pas, qu'il ne soit pas
surpris de ce qui va se passer dans les jours à venir. Trop, c'est trop !», a
fulminé un ex-rebelle devenu élève policier. Pour le moment, ces éléments disent
contenir leur colère. Mais jusqu'à quand ?




 




Plan de
déstabilisation du régime, un milicien trahit le secret « nous attaquerons
Abidjan entre le 17 et le 19 mai »




 




Le
Jour plus

– Une opération visant à déstabiliser le régime de Ouattara se prépare et sa
mise en œuvre est imminente. C'est ce qui ressort des confidences d'un milicien.
Le serpent n'est pas encore mort, il ne faut donc pas jeter le bâton ». [...]
Selon les confidences faites par un milicien, Abidjan est envahie par des
ex-combattants qui étaient en fuite. Par voie terrestre et lagunaire, ils ont
regagné la capitale économique. Ils sont basés dans les communes de Yopougon et
Cocody. [...] A peine rentrés ils se sont rassurés que leurs armes sont toujours
en lieu sûr. [...] Ce dernier fait savoir que des caisses d'armes et de munitions
ont été cachées au sous-sol de certains immeubles. Toutes ces caisses, révèle
t-ils, ont été passées en revue et sont disponibles. Une organisation aurait
alors été mise en place et elle prévoyait une attaque dans la période du 17 au
19 mai. Seulement, il se trouve que les récentes actions initiées par la police
nationale notamment les opérations  de rafle généralisées portent un coup à leur
prévision. Pour le milicien, l'option envisagée, consistera sans doute à lever
le pied et attendre une période certainement favorable. [...] C'est l'occasion
pour nos autorités policières de faire preuve d'une vigilance accrue. [...]




 




Le Fpi et
des ex-Fafn ensemble contre le pouvoir Ouattara




 




Le
Nouveau Réveil -

Comme pour confondre tous les optimistes qui espéraient encore voir les radicaux
du camp Gbagbo revenir à de meilleurs sentiments, le Fpi qui était en conclave,
le week-end dernier, ne s'est pas embarrassé de scrupule pour annoncer une fois
de plus à la face du monde qu'il est et reste dans la logique de la
déstabilisation du pouvoir Ouattara. Au-delà des actes de sabotage de
l'intérieur que posent des inconditionnels restés au sein de l'administration et
de l'armée, le Fpi ne cache plus sa propension à une confrontation. De fait, il
accentue de jour en jour la défiance vis-à-vis du pouvoir en place. Non
seulement, il ne veut nullement reconnaître la victoire de Ouattara, mais il
entend le déstabiliser, parce que pour lui, la seule alternative, c'est la
reprise du pouvoir d'Etat par la force. Le fpi se comporte comme s'il n'est pas
dans un pays dirigé, comme s'il est hors de la République, comme s'il n'y a
aucune institution, aucune loi, aucune autorité à respecter. Comme si cela ne
suffisait pas, le pouvoir devra aussi faire face à des ex-combattants qui sont
devenus source d'insomnie pour les populations. Les braquages sur les routes,
dans les domiciles et au sein des entreprises ne se comptent plus. Les dégâts
humains et matériels aussi. Les autorités préfectorales redéployées au nord ne
s'en cachent pas. «80% des coupeurs de routes sont des ex combattants»,
avait dit le préfet de Ferkessédougou, quand son homologue de Sinématiali
explique que «les jeunes combattants démobilisés n'ont pas rendu les armes».
Il va sans dire que ce sont ces armes qui servent, aujourd'hui, à traumatiser
les populations. Un acte de déstabilisation de l'intérieur qui est le fait des
ex-éléments des Fafn du président Guillaume Soro. Comment en est-on arrivé là ?
Difficile à dire. Toujours est-il que le Fpi au sud et les ex-combattants au
nord conjuguent, aujourd'hui, (sans doute sans le savoir) leurs efforts néfastes
pour mettre à mal le pouvoir du président Ouattara.




 




Rumeurs de
déstabilisation Karamoko Yayoro (Pdt du Rjr) : «Nous veillons au grain, il faut
que le Fpi arrête»




 





Soir Info -

Le président national du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), le député
d'Abobo Karamoko Yayoro, était le samedi 12 mai 2012, à Yamoussoukro, où il
représentait le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro. C'était lors de la
double cérémonie d'investiture officielle du secrétaire départemental du Rdr et
la rentrée politique du conseil départemental de Yamoussoukro. Profitant de
cette opportunité, le parlementaire a mis en garde ceux qui pensent pouvoir
renverser l'actuel régime par des moyens et méthodes peu orthodoxes. Il a, par
conséquent, interpellé les sympathisants, militants et cadres du
Front populaire Ivoirien (Fpi) parfois accusés à tort ou à raison d'être
impliqués dans la mise en œuvre des éventuelles tentatives de renversement du
régime en place. «Nous veillons au grain, il faut que le Fpi arrête», a
martelé Karamoko Yayoro avant de poursuivre en ces termes : «Notre pays ne
sera plus l'otage d'une minorité. La Côte d'Ivoire ne sera plus l'otage du Fpi»
.
Et le chef de file des jeunes du Rdr d'expliquer le silence de son équipe par le
fait que ses hommes et lui-même étaient en train d'observer le terrain. «Nous
surveillons sur le terrain
. Il ne faudrait pas qu'on s'amuse avec la Côte
d'Ivoire et avec le pouvoir du Dr Alassane Ouattara
», a-t-il sévèrement mis
en garde. Pour le député, la démocratie n'est que la loi du nombre et de
la majorité. «Ça suffit, la récréation est terminée», a indiqué avec
insistance le pré- sident du Rjr qui a invité les partis de la coalition
politique du Rhdp à se mobiliser pour faire barrage au retour au pou- voir du
Fpi. Selon lui, le Rdr a, de ce point de vue, installé les fondements pour
conserver le pouvoir d'Etat. Karamoko Yayoro a salué les militants et les
militantes pour leur engagement à consolider les acquis du Rdr. «Bientôt nous
irons aux municipales et aux régionales. Il faut que le Rdr sorte vainqueur de
toutes ces consultations
», a vivement souhaité le représentant du Sg. [...]




 





Affaire 80% des démobilisés sont devenus des coupeurs de route : Le désarmement
a-t-il été une arnaque ?
Les Forces nouvelles au banc
des accusés




 




Le
Nouveau Réveil –

L'inquiétude est partagée. Autorités préfectorales et municipales
en service dans le grand nord ont multiplié les cris d'alarme cette semaine.
Tous indiquent que le gros des grand bandits, dans leurs localités respectives,
se recrutent parmi ceux qu'on appelle les ex démobilisés. «Il y a eu la
circulation de beaucoup d'armes ici, les armes légères, les armes de guerre. La
frange des jeunes qui avaient été mobilisés à l'occasion de la crise et qui,
aujourd'hui, ont été démobilisés, n'ont pratiquement rien. Or, ils n'ont pas
rendu, pour la plu part, les armes qu'ils ont gardées par devers eux.
Aujourd'hui, n'ayant plus de ressources, ils vont sur certains axes pour
braquer, agresser et déposséder les populations de leurs biens
», explique,
aujourd'hui, dans nos colonnes, le préfet de Sinématiali, Doumbia namory. «En
général, tous les coupeurs de route qui ont été pris sont à 80% des Ivoiriens
notamment des ex combattants ou des jeunes qui ont été associés aux combats
»,
faisait savoir, le 8 Mai dernier, le préfet de Frekéssédougou, Vassiriki Traoré
(Voir aussi Fraternité Matin du samedi 12 Mai 2012). (...) A Niakaramadougou,
Katiola, Boundiali, Dabakala, pour ne citer que ces départements, l'insécurité
est la même. La preuve que, chassés d'Abidjan, à la fin de la crise
postélectorale, les milliers de démobilisés ont replié dans leurs zones
d'origine, où ils survivent de leurs armes. En parlant de « démobilisés », il
est clair que les autorités administratives du nord du pays font allusion aux
recrues et autres supplétifs des Forces nouvelles, étant entendu qu'on ne peut
parler de miliciens ni de mercenaires, dans cette région, anciennement contrôlée
par les Forces nouvelles. A quoi a donc servi le long processus de Désarmement
démobilisation et réinsertion (Ddr) des ex combattants, qui a pourtant englouti
des milliards ? En tout cas, il n'a pas permis de ramasser les armes. Les Forces
nouvelles ont-elles vraiment repris les fusils à leurs troupes ? Les Sos de
préfets et maires se suivent et se ressemblent. Et ils sont éloquents. De quoi
interpeller implicite ment la direction des Forces nouvelles. En particulier,
son secrétaire général, Guillaume Soro, aujourd'hui président de l'assemblée
nationale. Face à cette angoisse endémique nationale, il s'en trouve d'autant
plus interpellé qu'il est, de par ses fonctions et par la force des choses, la
deuxième autorité de la nation. (...) Sans dire que le Ddr a été une arnaque, cela
montre que les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des objectifs. Du
moins, pas encore. Le mal est toujours présent, la menace armée aussi.




 




Bangolo : 3
bandits et un élément des Frci tués dans des affrontements




 





Fraternité Matin, Soir Info, L'Expression, Le Mandat, Le Nouveau Réveil -

Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 mai, des hommes lourdement armés ont
attaqué Gouegui, quartier périphérique de la commune de Bangolo, aux environs de
2 heures du matin. Les fortes détonations attirent l'attention des hommes du
lieutenant Malick des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en
patrouille. Selon ce dernier, ils s'y rendent pour tenter de savoir ce qui s'y
passe, mais sont accueillis par des tirs de kalachnikov. Le caporal Koné Abou
est mortellement atteint et Bakayoko Lassina, grièvement blessé. "J'ai
compris que nous avions affaire à une attaque bien coordonnée. J'ai donc
positionné mes éléments sur l'axe d'où sont venus les assaillants et engagé le
combat. Se voyant accu- lés, les bandits se sont repliés. Nos éléments en
embuscade ont réussi à mettre hors d'état de nuire 2 d'entre eux. Il s'agit des
nommés Dintohi Tahoua Aimé et Florent Dape, les autres ont profité de
l'obscurité pour disparaître",
explique l'officier. Concernant le mobile de
l'attaque, le commandant des Frci de Bangolo indique que vendredi der- nier,
deux jeunes du quartier Gouegui, fatigués des attaques répétées des cou- peurs
de route, les ont informés de la présence d'un bandit venu s'approvisionner pour
retourner dans le maquis. Cette collaboration de ces jeunes permettra, selon le
lieutenant Malick, son arrestation. Mais au moment de partir, il est informé par
téléphone qu'un autre malfrat vient d'être abattu après avoir tiré des coups de
feu. Après 15km de marche, nous sommes dans le refuge des braqueurs dans la
forêt. Le corps de Zrehoue Mahan est criblé de balles, non loin de lui, des
portables, de la viande séchée, du riz et des effets vestimentaires volés. Leur
chef, l'homme le plus recherché, Tahoua Eric dit Kelekei qui serait l'auteur de
l'assassinat de deux éléments des Frci de Duékoué, le mois dernier, aurait été
blessé, sa kalachnikov et ses effets ont été retrouvés. La découverte de leur
refuge a été possible grâce à la collaboration des jeunes de Bangolo. Le
ratissage continuait lorsque nous quittions les lieux. Cependant il faut noter
le manque de véhicule et carburant pour permettre aux Frci de mener à bien leur
mission.




 




Après
Agboville, la Maca, encore une évasion...




 





Nord- Sud

[...] Après ceux d'Agboville e d'Abidjan, la semaine passée, ce sont deux
redoutables pensionnaires de la prison de cette ville frontalière (Danané) qui
se sont faits la belle. Selon une source proche du pénitencier, l'évasion a eu
lieu, dans la nuit de vendredi à samedi. «  C'est autour de 21 heures, à la
faveur d'une forte pluie qui s'est abattue sur la ville, que les deux
prisonniers, ont escaladé le mur de la prison », explique-t-elle, soupçonnant un
coup planifié. [...] Les FRCI, ceux de la gendarmerie et de la police, qui
appuient les gardes pénitentiaires, ne se sont rendu compte de l'évasion
qu'après deux heures, soit autour de 23 heures, lorsque la pluie a cessé, ajoute
notre source qui souligne que toutes les forces présentes à Danané sont en état
alerte. [...]




 




Cité
universitaire Port-Bouët III : Des ossements humains découverts




 





Soir Info, Nord-Sud, L'Expression, Le Patriote -

Scène difficilement
supportable et révoltant. C'est ce qu'il a été donné de voir, le samedi 12 mai
2012 en bordure de plage juste derrière la cité universitaire Port-Bouët III
communément appelée « Base navale ». Trois ossements humains (crânes et membres)
ont été découverts dans trois fosses creusées distantes de quelques mètres par
des jeunes. A la découverte des premiers ossements, les riverains ont alertés
les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), présentes sur les lieux.
Ceux-ci ont informé immédiate- ment le ministre de l'enseignement supérieur et
de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo qui s'est rendu sur les
lieux. C'est pendant qu'il s'y trouvait, que deux autres ossements ont été
découverts dans deux autres trous. ''Nous avons appris que des personnes
venaient prendre frauduleusement des briques au sein de la cité. Nous avons
informé le ministre qui nous a demandé de prendre position à l'intérieur et à
l'extérieur de la cité. C'est ainsi que des gens sont venus nous informer qu'il
y a eu des charniers faits par des Etudiants lors de la crise postélectorale du
côté de la plage. Pour vérifier l'information, nous avons entrepris, de creuser.
Seulement quelques coups de pèle après, nous avons aperçu un squelette humain,
un crâne et des membres. Après, nous avons découvert deux autres ossements dans
deux fosses Nous avons informé le ministre aussitôt. Les riverains nous ont
informés qu'il y a beaucoup d'autres corps qui ont été enterrés par les
Etudiants. Ils nous ont dit qu'il y en a plus du côté de la cité de Vridi'',

a expliqué le caporal-chef Yao Yao du 1er Bcp détaché à l'Eges. Le ministre
Bacongo, choqué, a jugé les faits gravissimes. La fouille et la découverte se
sont déroulées en présence du capitaine-major de police de Port-Bouët, Assia
Tanoh qui a indiqué, que le Procureur avait donné l'autorisation de faire appel
aux pompes funèbres pour extraire les ossements.




 





Réconciliation nationale / Banny chez les parents de Gbagbo à Mama.

Ce que le président de la CDVR et les parents de l'ex-président
se sont dit




 





L'Inter -

Le Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a
séjourné récemment à Mama. Charles Konan Banny était dans le village natal de
l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, dans la période du 04 au 06 mai 2012
pour prendre part aux obsèques de Kuyo Pipeline. Le président de la Cdvr a saisi
cette occasion pour échanger avec les parents de l'ex-chef de l'État sur la
nécessité pour eux, de s'inscrire dans le processus de réconciliation qu'il a la
responsabilité de conduire à bon port. Selon le chef de village, Kouassi Ouraga
Ber- tin que nous avons rencontré à sa résidence de Mama le dimanche 13 mai, «le
président Banny est d'abord venu

aux obsèques du président
Kuyo pipeline. Mais puisqu'il se considère comme fils de Gagnoa, de surcroît de
Mama parce le président Gbagbo en son temps l'aurait invité ici vu les liens
d'amitié qui les liaient. Il connaît Kuyo parce que c'est un fils de ce village,
il est resté plus longtemps ici (ndlr : il indique chez lui). Après la cérémonie
funéraire, il est parti et le lendemain, il est revenu pour la messe du
dimanche. Après le culte et l'enterrement, il est revenu chez moi. On a échangé
sur beaucoup de choses
»,
a confié le chef traditionnel. Selon des témoins, au cours de cet entretien
entre le président de Cdvr et la chefferie de Mama, plusieurs sujets déjà
discutés lors de leur dernière visite à Yamoussoukro, ont été remis sur la table
des discussions dont notamment celui de la libération de Laurent Gbagbo. Les
parents de Gbagbo, pour démontrer que cette requête leur tient particulièrement
à cœur, ont même interpellé le président Charles Konan Banny sur le pacte
historique qui lie les Baoulé aux Bété, et établit de tous ces vœux par feu le
président Félix Houphouët-Boigny à travers le jumelage des capitales des régions
du Fromager et des Grands Lacs. «Il ne faudrait pas oublier que Gagnoa, sous
feu le président Houphouët-Boigny, avait été jumelé à Yamoussoukro », ont-ils
rap
pelé. Avant de faire certaines précisions à l'ex-premier ministre. «Nous,
de notre côté, on connaît la mentalité de notre frère, de notre fils, il n'a
jamais voulu s'éterniser au pouvoir. Il en avait pour deux mandats. Et il
partait. Le département de Gagnoa a reconnu Alassane Ouattara comme le président
de la République. La preuve, nous étions à son investiture malgré qu'on ait été
ignoré. Cela ne nous a rien dit, parce que nous avons voulu prouver qu'Alassane
était le président de tous les Ivoiriens. Nous sommes prêts à aller à la
réconciliation pourvu qu'elle le soit en bonne et due forme. Nous à Mama, nous
nous sommes réconciliés avec ceux qui nous ont frappés. Il y a eu des
échauffourées, mais tout s'est calmé. La faute est aux politiques, pas aux
populations. Si entre eux rien n'est réglé, ce sera difficile
», a estimé la
chefferie traditionnelle. Nos sources ont indiqué que pour sa part, Charles
Konan Banny a encore recommandé aux populations de Gagnoa de s'approprier le
processus de la réconciliation en cours, chose qui lui faciliterait la tâche
dans l'exercice de sa fonction.




 




Prisonniers
de Ouattara à Katiola : Sangaré, Bro-Grébé, Béchio, Kuyo livrés aux serpents




 





Notre Voie -

Après la mise en liberté provisoire, en mars dernier, de
l'Ambassadeur Koné Boubakar, ex-Directeur du Protocole d'Etat sous le Président
Gbagbo, ce sont désormais quatre prisonniers politiques qui croupissent
toujours, depuis plus d'un an, au pénitencier de Katiola (nord-ouest du pays).
Il s'agit des ex-ministres Sangaré Abou Drahamane, Geneviève Bro-Grébé et
Jean-Jacques Béchio. Ainsi que Kuyo Téa Narcisse, ex-chef de Cabinet de
l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Selon un de leurs proches qui leur a rendu
visite récemment, «leurs conditions de détention sont exécrables, inhumaines
et inacceptables. Ce ne sont plus les personnalités Sangaré, Bro-Grébé, Béchio
et Kuyo Téa que nous avons connues. Si les Ivoiriens les voient en photo,
aujourd'hui, ils seront écœurés. C'est inadmissible, ce que le pouvoir Ouattara
fait subir à ses opposants qu'il maintient injustement en prison»
. Avant de
faire une importante révélation : «en moins de 5 jours, les prisonniers
politiques ont été confrontés à 14 serpents venimeux qui ont envahi leurs
cellules. Ils ont échappé à la mort. Qu'adviendrait-il s'ils étaient mordus par
ces serpents ? La mort, évidemment. Aujourd'hui encore, ils continuent de
survivre avec cette présence menaçante de serpents un peu partout dans la prison
»
, poursuit, sous le sceau de l'anonymat, ce proche d'un des prisonniers
politiques. «Ils sont en danger», précise-t-il. (...) « L'Onuci et le Cicr
en sont informées. Les responsables, qui ont fait des tournées dans les prisons
du nord du pays où les prisonniers politiques vivent le martyr, soutiennent
qu'ils font des rapports détaillés à leurs hiérarchies respectives. Mais après,
c'est le silence total. Leur attitude nous fait croire que ce qu'ils voient et
ce qu'ils ne voient pas, c'est identique. Visiblement, il y a une complicité
tacite avec le pouvoir Ouattara pour la violation des droits humains », affirme
notre interlocuteur. Qui révèle, par ailleurs, qu'un agent de l'Onuci qui avait
découvert la nourriture donnée aux prisonniers politiques par la prison de
Katiola, s'était écrié d'indignation : « vous êtes des miraculés ! ». Comme pour
dire que la prison de Katiola constitue un mouroir. A l'instar des autres
prisons du nord où le pouvoir Ouattara détient des prisonniers politiques.




 




Coût de
l'électricité en Côte d'Ivoire : Le Fmi appelle à une augmentation




 





Notre Voie, Le Mandat, Le Temps, Soir Info, L'Inter -

Le Fonds monétaire international a appelé vendredi à des réformes dans le
secteur de l'énergie en Côte d'Ivoire, à l'occasion du versement de 100 mil-
lions de dollars d'un prêt au pays. L'institution a annoncé dans un communiqué
que son conseil d'administration avait donné son feu vert à cette somme,
deuxième tranche d'un prêt de 600 millions de dollars accordé en novembre. En
Côte d'Ivoire, "un pro- gramme étendu et ambitieux de réformes structurelles
longtemps différées est en cours d'application", s'est félicité le FMI, citant
les "gros efforts" pour moderniser la gestion des finances publiques, le secteur
du cacao, et le droit et la justice. "Mais l'application des réformes dans les
secteurs énergétique et financier a connu des retards", a poursuivi le Fonds. Il
a appelé à assurer l'avenir de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) par
"de nouvelles mesures, y compris des hausses des tarifs" car "si ces mesures ne
sont pas prises, l'investissement si nécessaire dans de nouvelles capacités de
production restera un vœu pieux". "Il est aussi nécessaire de passer à la
fixation automatique des prix des produits énergétiques, tout en protégeant en
même temps les populations les plus vulnérables", a-t-il ajouté, en référence
aux mécanismes de subventions aux hydrocarbures. Dans le secteur financier, "il
est urgent de concevoir et d'adopter un plan de restructuration solide pour les
banques de dépôts publiques en difficulté", a estimé le FMI.




 





Vers un PPTE au goût amer / Appel à une augmentation des prix d'électricité et
de carburant : le FMI veut-il inciter à la déstabilisation et une révolte contre
le régime Ouattara ? –

L'Intelligent d'Abidjan