REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 12 DECEMBRE 2011

12 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 12 DECEMBRE 2011








Législatives 2011: Les premiers résultats officiels




 





Abidjan.net –

La
Commission électorale indépendante publie les premiers résultats partiels de
l'élection des députés à l'Assemblée nationale.




 




Albert
Koenders (Onuci): La journée s'est passée dans le calme"




 





Fraternité Matin -

Dans
l'ensemble, la journée s'est passée dans le calme dans les bureaux de vote que
j'ai eu l'occasion de visiter dans le district d'Abidjan, et les rapports de nos
collègues dépêchés à l'intérieur du pays et des observateurs internationaux et
diplomates que je viens de rencontrer confirment cette évaluation d'en- semble.
Nous attendons, cependant, des informations plus précises de l'ensemble des
circonscriptions dans les heures et les jours à venir. Ce calme pourrait
illustrer un développement positif après la violente crise postélectorale''
.
C'est ce qu'a indiqué hier, Bert Koenders, le représentant spécial du Secrétaire
général des Nations unies en Côte d'Ivoire, au cours d'une conférence de presse
au siège de l'opération onusienne à Abidjan. Toutefois, il a signalé certains
incidents à Bonon dans la région de Bouaflé. Des individus armés, a-t-il dit,
ont dérobé du matériel électoral, dont des urnes. Le patron de l'Onuci a, en
outre, tenu à ''féliciter les électeurs, les parties impliquées'' et
aussi la Commission électorale indépendante (Cei) pour le ''travail
remarquable accompli'.'
Poursuivant, il a demandé aux responsables de cette
institution de ''publier, dans des délais raisonnables, et au fur et à mesure
de leur mise à disposition, les résultats partiels par circonscription''.
Au
cours de cette rencontre avec la presse, Bert Koenders est revenu sur son mandat
de certification. Pour valider le scrutin législatif, il s'appuiera sur les
éléments suivants : la paix-sécurité, l'inclusion, les médias d'Etat, la liste
électorale et les résultats. Ce, après l'examen des réclamations par le Conseil
constitutionnel.




 




Gérard
Koenders (Représentant spécial de l'Onu) : «Le scrutin s'est découlé dans une
ambiance positive et calme».


L'Onuci déploie 600 observateurs électoraux




 




Le
Nouveau Réveil -

Le
scrutin se déroule dans une ambiance positive et calme», a constaté
dimanche à la mi-journée, le représentant spécial du Secrétaire général des
nations unies pour la Côte d'ivoire, Bert Koenders. Très tôt le matin, M
Koenders a entrepris de faire le tour des bureaux de vote dans plusieurs
communes de la ville d'Abidjan en compagnie de membres du corps diplomatique et
de représentants d'institutions sous régionale et régionale. «Il est très
important de regarder ce qui se passe dans les bureaux de vote à travers tout le
pays
», a estimé le représentant spé cial, précisant qu'une équipe de six
cents personnes était déployée sur toute l'étendue du territoire pour voir
comment se déroule les élections législatives. Estimant prématurée toute
évaluation à ce stade, M Koenders a néanmoins indiqué à la presse que la plupart
des bureaux de vote avaient ouvert à temps dans une ambiance calme et positive.
il s'est également dit impressionné par le travail de la Commission électorale
indépendante (CEI) ainsi que de la présence discrète des Forces de sécurité.
Interrogé sur l'inclusivité du présent scrutin, le représentant spécial a
souligné la présence de diverses tendances. «Il y a aussi beaucoup de
candidatures de différents partis ainsi que beaucoup d'indépendants
», a t il
ajouté. De son côté, le Chef de la Mission de l'union africaine pour les
élections législatives en Côte d'ivoire, Seini Oumarou, a indiqué que ses
premières impressions après les différentes étapes dans les communes du district
d'Abidjan, étaient bonnes en attendant le dépouillement. M oumarou a également
estimé que l'organisation du scrutin était impec câble. «Le matériel est
arrivé généralement à temps
», a constaté le Chef de la Mission de l'Ua.
Poursuivant, M oumarou a dit son espoir de voir le taux de participation évolué.
«Ce ne sera pas la grande affluence du scrutin présidentiel, mais le manque
d'affluence que nous avons constaté au début est en train de s'améliorer au fur
et à mesure
», a t il fait savoir. il a, dans la foulée salué le travail de
l'Onuci sur le terrain. «L'ONUCI a fait un excellent travail», a conclu M
Oumarou. La délégation onusienne et les membres du corps diplomatique ont
sillonné plusieurs bureaux de vote dans différentes communes du district
d'Abidjan, notamment à Bingerville, à Yopougon, à Abobo, à Cocody, à Koumassi et
à Port Bouet.




 





Gérard Koenders, patron de l'Onuci "J'ai été impressionné par la Cei"




 





L'Expression

- Le
numéro un des Nations unis en Côte d'Ivoire, Gérard Koenders, a jugé le scrutin
législative du 11 décembre de positif.





A quoi répond cette tournée dans les bureaux de votre de la
capitale, Abidjan ?





Gérard Koenders

: Il était important que je regarde les différents bureaux de vote. J'étais à
Yopougon, Cocody, Abobo. Je vais me rendre dans toutes les communes d'Abidjan.
Nous avons près de 600 personnes dans tout le pays pour être les yeux et les
oreilles du monde entier.





Pour ce que vous avez déjà vu, comment ces élections se déroulent
?





Gérard Koenders :

Il faut être très précis, car je ne peux me prononcer que sur ce que j'ai vu. En
général, les bureaux de vote ont ouvert à temps. Il y a quelques uns qui ont
pris quelque retard à Yopougon. Mais cela a été vite réglé. Il existait une
ambiance calme et positive. J'ai parlé avec beaucoup d'électeurs. J'ai aussi
visité les quartiers où il existe une lutte très forte pour remporter le
scrutin. Il est très tôt pour tirer des conclusions (il était 11 h Ndlr). Ce
sont des élections législatives et chaque circonscription a sa propre réalité.
Mais je suis impressionné par le travail de la Commission électorale
indépendante (Cei). Elle a fait un travail énorme pour être présent partout dans
le pays. J'ai aussi remarqué que les forces de l'ordre sont présentes      d'une
manière très discrète. Ils ne sont pas dans les bureaux de vote. Mais ils sont
présents pour assurer la sécurité des électeurs. Cela est un signe positif.





Avez-vous des échos de la partie nord du pays ?





Gérard Koenders

:

C'est à midi que je vais recevoir le rapport sur le déroulement des votes dans
le Nord de la




Côte
d'Ivoire.





Quel commentaire quant à la non participation du Fpi de Laurent
Gbagbo à ses législatives





Gérard Koenders

: Ce n'est pas à moi de me prononcer sur l'absence du Fpi à ces élections. Ce
parti avait le droit de participer ou pas. Mais au même moment, cette élection
enregistre beaucoup de candidatures in- dépendantes de différentes parties dont
celles proches de l'ancien président, Laurent Gbagbo. Mais c'est toujours au
parti politique de se présenter ou pas. Ce n'est pas à l'Onuci de définir les
candidatures.




 




Visite dans les
bureaux de vote : Bert Koenders était sur les lieux, hier




 




L'Intelligent
d'Abidjan -

Le représentant spécial du
secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, s'est
rendu au lycée Sainte Marie de Cocody le dimanche 11 décembre 2011. Objectif de
cette visite, se rassurer du bon déroulement du scrutin législatif. Le patron de
l'Onuci a, à l'issue de cette visite, noté une bonne ambiance au lycée Sainte
Marie de Cocody. Selon lui, les bureaux de vote ont été ouverts à temps.
Koenders a indiqué que son Institution suit de près le déroulement des
législatives partout en Côte d'Ivoire. « Nous avons déployé près de 600
personnes sur toute l'étendue du territoire ivoirien », a-t-il fait remarquer.
Tout en se disant impressionné par le travail abattu par la Commission
électorale indépendante (Cei). Par ailleurs, le représentant spécial de Ban Ki-
moon s'est gardé de commenter le boycott de cette consultation électorale par le
Front populaire ivoirien (Fpi). Toutefois, il note la participation à ce scrutin
de près de 500 indépendants.




 





L'Onuci et la police veillent au grain




 





Fraternité Matin -

Il est
13h, au bureau n°3 du centre du collège Sepi de Yopougon, dans le sous-quartier
Wassakara, sur une population électorale de 400, seulement 150 électeurs ont
accompli leur devoir civique. Le responsable de ce bureau, Fofana Massi, ne
signale aucune anomalie dans le déroulement du scrutin. «Tout se passe bien.
Il n'y a aucun problème. Nous avons commencé aux environs de 8h, l'affluence
n'est pas comme celle que nous avons connue pendant la présidentielle. Les
électeurs viennent timidement. On les attend jusqu'à la fermeture du bureau à 17
h
», indique-t-il. Dans la cour de cet établissement, des électeurs,
regroupés par affinités et visiblement heureux d'avoir accompli leur devoir
civique, échangent sur différents sujets, avant de se séparer. Ils sont égale-
ment visibles, les agents des forces de l'ordre qui n'ont pas non plus de
pression. Au bureau n°6 de ce même centre (où il y a dix bureaux de vote au
total), environ une centaine d'électeurs sur quatre cents inscrits ont déjà
voté. «Il n'y a pas d'affluence. On estime que c'est dimanche, les électeurs
sont allés au culte et que dans l'après-midi, ils vont venir voter»,
espère
Coulibaly Abdoul, président du bureau. Au quartier Andokoi, précisément au lycée
moderne, les électeurs ne se bousculaient certes pas pour voter, mais entre 9h
et 10h, Traoré Abdoul Karim et ses accesseurs (Zakehi Cyr et Coulibaly Mariam)
du bureau de vote n°3 ont été un peu submergés. «Nous avons 118 votants sur
380 inscrits dans notre bureau. Le matin, entre 9h et 10h, il y a eu affluence,
les électeurs avaient même fait un rang»
, soutient le président du bureau,
notant aussi que tous les partis sont représentés dans son bureau. L'autre fait
marquant, c'est la présence des Casques bleus de l'Onuci, postés dans la cour de
l'établissement, appuyant ainsi les agents de la police nationale. Ils n'ont
signalé aucun incident.




 




Bouaké
/Sécurisation du vote : La police et l'Onuci ont veillé au grain




 





L'Expression

-

Avec le refus du Fpi de prendre part aux législatives, le taux de
participation et la sécurisation du vote constituaient les deux enjeux majeurs
de l'élection d'hier. Si dans le premier cas, les choses n'ont pas véritablement
bougé dans le sens d'une grande affluence, dans le second, beaucoup de
satisfaction sont à relever. Tant à l'extérieur qu'à l'intérieur des lieux de
vote, les électeurs ont accompli le geste citoyen dans le calme. Cet honneur
revient d'abord aux forces de la po- lice nationale. Grâce au plan de
sécurisation, le préfet de police, le commissaire divisionnaire Michel Konan
N'Guessan, le vote s'est déroulé dans de bonnes conditions. Aidés d'élèves
policiers venus d'Abidjan, les hommes du préfet de police étaient présents dans
tous les bureaux de vote. Discrets mais vigilants, ils ont veillé au bon
déroulement du scrutin. Hors des lieux de vote, l'on a également noté une
impressionnante présence des policiers au niveau des principales artères
principales de Bouaké. Pendant que certains régulent la circulation, d'autres
sont postés à des endroits stratégiques de la ville, pour rassurer les
populations. La police n'é- tait pas la seule hier. Au niveau du rond point
central, devant la grande cathédrale, un char de type chenille de l'Onuci était
garé depuis samedi. Les mains sur la gâchette, les soldats de la force onusienne
surveillaient de très près les mouvements des automobilistes. Cette réussite de
la sécurité peut être également imputée au fair-play des candidats engagés dans
la bataille électorale. Au bureau de vote de l'Ugtci de Koko, l'on a pu voir
Fatoumata Traoré Diop, candidate du Pdci, et Diaby Aboubacar du Rdr se donner de
chaudes accolades.




 





Youssouf Bakayoko: " Dans notre pays, l'élection des députés n'a jamais mobilisé
les populations "




 





Fraternité Matin, Soir Info -

Nous
sommes à la mi-journée de cette consultation. Les chiffres que nous avons sont
légèrement en baisse par rapport aux chiffres que nous avions à la même période
pour l'élection présidentielle. Mais cela peut se comprendre. De façon générale,
dans notre pays, l'élection des députés à l'Assemblée nationale n'a jamais
mobilisé les populations. Nous tournons généralement autour de 35%. Il faut donc
penser que si l'on s'appuie sur ces indications, on n'est pas véritablement dans
une mauvaise situation. ''

C'est
ce qu'a déclaré, hier, le président de la Commission électorale indépendante
(Cei), Youssouf Bakayoko, après sa visite au groupe scolaire Moossou 1 et 2,
l'un des lieux de vote de la commune de Grand-Bassam. Le patron de la Cei a
décidé de se rendre sur le terrain pour non seulement s'imprégner des
difficultés de ses collaborateurs et des agents électoraux, mais aussi constater
le déroulement effectif du scrutin. Première étape de cette visite, la ville
d'Aboisso. Avec le préfet Seydou Gogoua Bernard, Youssouf Bakayoko a fait le
tour de quelques lieux de vote. Notamment la salle des fêtes de la mairie qui
compte 5 bureaux de vote et le collège Mupred qui en a 4. Dans ces différents
lieux, les agents électoraux ont indiqué qu'il n'y avait rien à signaler, hormis
la faible affluence des électeurs. ''Tout se passe bien'', ont-ils dit.
Autre lieu, même langage. Au groupe scolaire Moossou 1 et 2 à Grand-Bassam,
seconde étape de la tournée du président de la Cei, les agents électoraux ont
indiqué à leur hôte que tout ''allait bien''. Pour Youssouf Bakayoko, ces
élections ''se passent dans un climat de paix, rassurant pour les électeurs
et les candidats''.
Il a donc tenu à féliciter les ivoiriens ''pour ce
comportement qui a été largement souhaité par la Commission électorale
indépendante''.
Situant les enjeux de ce scrutin, il a signalé qu'il
s'agissait
''d'une compétition pour faire revenir la
paix. Une compétition pour en faire en sorte que nous ayons des institutions
for- tes''.




 




Hamed
Bakayoko sur "France 24" : "L`enjeu était d`organiser un scrutin apaisé"




 




Le Patriote

- Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, a mis fin au débat.
Pour lui, l'enjeu du scrutin, loin d'être celui du taux de participation, était
plutôt dans la capacité du gouvernement d'organiser une élection apaisée, sans
incident et, par-dessus tout libre et transparente. Un pari qui, de l'avis du
ministre, semble avoir été gagné. Il a affirmé hier, sur les antennes de France
24




France 24 :
pouvez-vous, monsieur le ministre, donner en exclusivité le taux de
participation à France 24 ?




Hamed Bakayoko :

Non, malheureusement les dépouillements sont en cours. On ne peut donc pas
donner les chiffres du taux de participation. Mais je voudrais juste réagir aux
propos de monsieur Oudin (conseiller spécial de l'ancien président Laurent
Gbagbo, intervenu auparavant sur la même chaine, ndlr), que j'ai trouvé très
méprisants pour tous les efforts que les Ivoiriens font pour retrouver le chemin
de la paix. Il me fait penser à cette nouvelle race de mercenaires aux cols
blancs - et souvent à la peau blanche -, qui viennent flirter sur les
contradictions en Afrique pour se faire un peu d'argent. Je pense qu'il dit des
choses qui n'ont rien à avoir avec la réalité des Ivoiriens. Aujourd'hui, il y a
eu élection. L'enjeu de cette élection n'était pas le taux de participation,
c'était d'abord d'organiser une élection apaisée. Cette élection s'est tenue
dans le calme. Vous parliez de cinq morts. Il ne s'agit pas de cinq morts liés à
l'élection. Il s'agit de trois morts par accident de manipulation d'une
roquette, qui n'était pas liée à une élection, il y a eu un autre mort, qui
était un candidat qui a été brûlé. Il n'y a eu en réalité qu'un seul mort suite
à des échauffourées liées aux élections. Ce que je veux dire, c'est nous nous
sommes très heureux que cette élection, après plusieurs années, se soit déroulée
dans la paix. C'est vrai, il n'y a pas eu une grande affluence. Mais ce n'est
pas un évènement propre à la Côte d'Ivoire. En général, on sait très bien que
l'élection législative ne motive pas autant que la présidentielle. Surtout que
les populations, dans certaines zones, n'y voient pas le même enjeu. Je voudrais
vous faire remarquer un dernier point par rapport aux propos de M. Oudin : M.
Gbagbo a gouverné avec une assemblée nationale qui a été élue avec un taux de
participation de 32%, pas plus.




F24 :
pour autant, quelle sera la légitimité des résultats sans la participation du
FPI de l'ex-Président Gbagbo ?




HB :

Nous aussi nous avons boycotté les législatives de 2000. La légitimité sera
pleine. Parce que la légitimité de vient pas de la participation du FPI. Elle
vient du fait que d'abord sur 255 postes, il y a plus de 1000 candidatures. Ces
élections sont donc inclusives. Il y a eu une grande participation. Il y a eu
des menaces de certaines personnes. Malgré cela les indépendants FPI sont restés
dans la course, les partis de la mouvance de Laurent Gbagbo sont restés dans la
course. Le pouvoir n'a empêché personne de voter, pas plus qu'il n'a rejeté de
candidature. C'est une élection inclusive. Ensuite, elle est transparente. Elle
s'est déroulée dans le calme. Tout le monde a eu accès à la télévision. Voilà ce
qui crée la légitimité d'un scrutin.




F24 :
Comment garantissez-vous la transparence de cette élection?




HB :

Nous avons des observateurs venus de partout. Nous avons l'ONU, la CEDEAO.  Tout
le monde est en Côte d'Ivoire. On n'a empêché personne de voter. La sécurisation
est un succès. Il n'y a eu aucune agressivité. Chacun a effectué son vote
tranquillement. C'est cela la légitimité. [...]




 




Bonon:
4 individus armés braquent le matériel de bureaux de vote




 




Le
Nouveau Réveil -

Les
électeurs des 04 bureaux de vote de la localité de Gbangbo Kouadiokro, gros
village de la sous préfecture de Bonon, n'ont pu accomplir leur devoir civique,
hier. Le matériel électoral attendu n'a pu être acheminé. La raison, le véhicule
le transportant a été braqué par quatre individus puissamment armés et en tenue
militaire. Les faits se sont déroulés entre Blaisekro et Doliyaokro. Selon les
témoignages recueillis auprès de certaines autorités administratives, les 4
malfrats ont opéré leur sale besogne à bord d'un véhicule de type 4X4 de marque
Mitsubishi, de couleur rouge et immatriculé 1002 CY 01. Le samedi dernier,
notent-ils, il a été observé lors du dépôt des listings et autres matériels, un
déficit à certains endroits de la localité de Bonon. La Cei locale s'est ainsi
empressée de joindre Abidjan pour pourvoir tous les bureaux en matériel à temps,
avant bien sûr l'ouverture des bureaux hier matin. C'est le camion affrété à cet
effet que les 4 hommes armés jusqu'aux dents, ont braqué. Tout le matériel bien
évidemment, a été emporté. Les autorités militaires informées ont commis des
unités qui sont à leurs trousses.




 





Korhogo : Des électeurs refusent de voter à cause des candidats choisis




 





Fraternité Matin -

Les
législatives n'ont pas connu l'engouement escompté dans la cité du Poro. Au
centre de vote Nanguin au quartier Koko, fief du Rdr à Korhogo, un électeur a
raconté qu'ils sont nombreux qui, n'étant pas d'accord avec le choix de certains
candidats, refusent de voter. La population avait à choisir entre deux listes :
la liste « vivre ensemble » du Rdr formée par Amadou Gon Coulibaly,
Coulibaly Mamadou Sangafowa et Koné Lacina et celle du Pdci-Rda comprenant le
député sortant, Coulibaly Abou Nibi, Soro Issouf et Sita Coulibaly. Se sachant
dans son fief et vu les records enregistrés à la présidentielle, la liste Rdr a
appelé les électeurs à sortir massivement pour confirmer que « Korhogo est et
demeure le bastion imprenable du Rdr
». Le but, donner au Président Alassane
Ouattara la majorité confortable qui lui per- mettra de gouverner pour le
bonheur de la Côte d'Ivoire. Tout cela n'a pas suffi pour donner à ce scrutin
son caractère populaire. Depuis le centre de vote du groupe scolaire Ouezzin
Coulibaly au quartier 14, en passant par les groupes scolaires Korhogo Est au
quartier Sinistré, Soba, Gbon à Petit-Paris Nanguin, Delafosse... l'ambiance est
la même : centres calmes, agents de bureau attendant les électeurs qui
arrivaient au compte-goutte. Et les mêmes commentaires de la part desdits agents
: « Ils viennent (les électeurs), mais vraiment ce n'est pas comme à la
présidentielle. On espère qu'avant 17 heures, ils viendront voter ».

Quelques-uns ont bon espoir, vu le nombre d'électeurs déjà enregistré. Aux
environs de 11h, le Bv9 du groupe Nanguin avait déjà reçu 94 sur 384 inscrits
(24,47 %), le Bv 8, 97 sur 430 (22,55%) et le Bv 5 du groupe Delafosse, 115 sur
368 (31, 25 %). « Pas mal », a commenté le responsable de ce bureau.




 





Législatives à Abidjan, hier : Comment les Frci, la gendarmerie et la police ont
«clôturé» le vote




 




Le Nouveau Réveil

- Il était 10 heures, ce dimanche 11 décembre 2011, lorsque la tournée des
autorités militaires a débuté à pas de courses avec l'arrivée du Ministre
délégué à la Défense, PAUL KOFFI KOFFI au Camp Gallieni. Après les honneurs
militaires qui lui ont été rendus par un piquet aux ordres du Sous-lieutenant
DANHO du Bataillon de Commandement et des Services, le Ministre PAUL KOFFI KOFFI
et le Général SOUMAILA BAKAYOKO, Chef d'Etat-major Général des Forces
Républicaines assistés des Généraux Bredou M'BIA, DETOH LETOH et KOUASSI GERVAIS
respectivement Directeur Général de la Police nationale, Chef d'Etat-major
Général adjoint des FRCI et Commandant Supérieur de la Gendarmerie nationale se
sont déportés à pied à la salle de conférence du Camp Gallieni qui abrite pour
la circonstance le Poste de Commandement principal de l'opération « PHENIX »
afin d'avoir le point de situation général sur l'ensemble du territoire. A ce
niveau, le Colonel DIARRASSOUBA ZOUMANA, Chef du Centre Opérationnel Interarmées
et Chef du poste de commandement principal a reçu les félicitations de la Haute
hiérarchie pour le travail abattu depuis le démarrage de ladite opération.
Globalement, la situation à ce jour est calme sur le terrain et tout se déroule
comme convenu selon le plan de sécurisation mis en place. Sitôt après, le
Ministre délégué à la Défense accompagné des Généraux se sont rendus au
Commandement Supérieur de la Gendarmerie nationale, où le Colonel-major VAKO
BAMBA, Commandant en second de la Gendarmerie nationale a fait un compte rendu à
chaud des mouvements de la Gendarmerie sur le terrain. C'est ainsi que sur
instructions du Général BAKAYOKO, deux (02) délégations se sont constituées à
l'effet de sillonner la capitale économique et s'imprégner, de visu, des
réalités du terrain. (...) Dans ces différents lieux de vote, les deux délégations
conduites par les Hautes Autorités militaires, se sont réjouies du climat apaisé
pour ces élections et ont félicité les représentants de la Commission Electorale
Indépendante ainsi que ceux des différents candidats. Le challenge qui reste est
celui la protection des urnes et la proclamation des résultats. Le souhait du
Général BAKAYOKO est de s'assurer que les élections se déroulent dans un climat
apaisé et civilisé.




 




La
sécurité renforcée à Grand-Lahou




 





Fraternité Matin -

Les
mesures sécuritaires ont été renforcées dans le département de Grand-Lahou. En
effet, les populations ont voté sous la haute surveillance des forces de
l'ordre, à savoir : la gendarmerie et la police nationale et la police
onusienne. Vu le drame qui s'est produit deux jours plus tôt avec l'explosion
d'un obus qui a endeuillé des familles. En dépit de ces mesures sécuritaires,
les lieux de vote en ville, les groupes scolaires Lahou 2, Lowa Beugré, N'Zida
et le lycée moderne ont enregistré une faible participation des électeurs. Pour
Elie Nouveau Masseyta, représentant d'un candidat indépendant, cette situation
est due au fait que la population vit dans une psychose consécutive à
l'explosion de cet obus. Et Béatrice Soussou, votante, de renchérir: «Les
électeurs ont peur de l'insécurité régnant dans la cité. C'est pourquoi ils ne
peuvent pas sortir pour accomplir leur devoir civique
». Toutefois, dans les
villages, notamment à Nandibo 1 et 2, Djidjikro et Palmeci - Yocoboué, les
populations ont pris une part active au scrutin. Notons que les forces de
l'ordre, dans la matinée, ont réussi à mettre fin aux échauffourées de deux
représentants de candidats au groupe scolaire Lahou 2 de la ville. L'un accusant
l'autre d'influencer les électeurs. Ce qui n'a cependant pas empêché le
déroulement normal du vote.




 





Koumassi / Mamadou Koulibaly : ''Le vote nous conduira facilement à la
démocratie que la guerre''




 





L'Intelligent d'Abidjan -


L'ex-Président de l'Assemblée Nationale, Mamadou Koulibaly, candidat à sa propre
succession aux législatives dans la commune de Koumassi, était du rendez-vous à
11 heures précises. Dix minutes avant, son véhicule pointe aux abords de l'école
primaire Abri 2002. Tenue décontractée, souriant, Mamadou Koulibaly était
accompagné d'une délégation composée de son épouse et son secrétaire général
Brissi Takaléa Claude. Il rend honneur aux agents de la Police Nationale
affrétés à la surveillance de ce lieu de vote. Après vérification de son
identité, le président de LIDER (Liberté et Démocratie pour la République),
accomplit son acte citoyen. « Je constate que contraire- ment aux
présidentielles, à la même heure, il n'y a pas la foule que j'avais observée la
dernière fois. Je crois que le traumatisme demeure. Les gens sont à l'église,
m'a-t-on dit, ils viendront, il faut l'espérer. Quoi qu'il en soit nous sommes
obligés d'avancer sur la voie de la démocratie. Et je suis convaincu que le vote
nous conduira facilement à la démocratie, que la guerre, que les bagarres, que
les peurs et les méfiances inutiles », a-t-il fait sa- voir. Devant la faible
affluence des électeurs, il exhorte : « J'encourage vivement tout le monde à
voter ». Sur le fait qu'il soit confiant ou non, Mamadou Koulibaly a un autre
regard : « Moi, je continue l'implantation de LIDER, quel que soit le résultat
de ce vote. L'idée pour nous étant la transformation de la Côte d'Ivoire, ce
n'est pas seulement un fauteuil de député. Je suis confiant pas par mon succès,
mais du fait qu'il n'y a pas d'autres voies que de voter, voter, vo- ter, pour
que la violence recule et que la démocratie prenne le pas sur la for- ce ». Lui
qui dit ne rien savoir sur la transparence du scrutin. « Je n'en sais rien pour
le moment. Tout est calme, mais il faut regarder dans le fond...Je n'en sais
rien encore. Je n'en ai pas eu d'échos », a-t-il conclu.




 




Les urnes ont parlé
hier : Ouattara tombe dans le piège de l'abstention et du FPI/ La guerre des
interprétations du taux d'abstention fait déjà rage




 




L'intelligent
d'Abidjan

- Les urnes ont parlé hier. Le temps des commentaires et des spéculations est
arrivé. De façon générale, il est possible d'être satisfait sur le plan du
principe, de la tenue effective des législatives avec la mise en place prochaine
d'un nouveau parlement. Il y avait une sorte de vide constitutionnel, qui
faisait peur à certains moments. Il y avait également un vide institutionnel,
qui poussait le président de la République à prendre des ordonnances pour
pallier des situations non prévues par la loi. Sur ce plan, la tenue des
législatives est satisfaisante. Mais à quel prix ? Aller à une élection sans le
FPI était un piège. C'était politiquement périlleux pour une stabilité durable,
et l'enracinement durable de notre pays dans la démocratie. Le FPI a fait des
provocations dans ce sens. On dissertera pendant longtemps encore sur l'impact
de l'absence du FPI à l'élection. Et puis on doit oser la question qui peut
fâcher : le timing du transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye était-il le bon
? A quoi avons-nous assisté après son départ, à une dizaine de jours des
législatives ? Les unes des journaux, même favorables au pouvoir Ouattara n'ont
pas évité le sujet Gbagbo. Les législatives ont été reléguées au second plan
pendant cette période. Tous les débats ne faisaient que tourner autour de
Laurent Gbagbo et de son sort à La Haye. L'absence du FPI a fait qu'il n'y avait
plus d'enjeu. Des partisans de Laurent Gbagbo ne sont pas allés voter dans une
élection, où ils n'avaient aucun intérêt ni candidat. En l'absence du FPI, les
militants du RHDP n'ont pas bougé de chez eux. Il n'y avait pas le feu en la
demeure. Cependant en même temps, beaucoup de militants RHDP ont voulu
manifester leur refus du choix des candidats par la direction de leur parti que
sont le RDR et le PDCI. Au niveau national, la performance générale des
candidats indépendants sera observée. La faiblesse annoncée par tout le monde,
au sujet du taux de participation, montre que le président de la République peut
être incité à donner un nouveau cap, une autre orientation à ses actions. Le
chef de l'Etat peut davantage être présent dans le pays, se rendre plus souvent
à l'intérieur du pays, et écouter les populations, sentir les colères douces,
les attentes, les espérances des électeurs de tous les bords, y compris ceux de
son camp. En l'espace de 7 mois après le 11 avril, un an après novembre 2010, il
était possible d'obtenir un taux de participation différent si une autre
politique avait été menée, si le pouvoir n'était pas tombé dans le piège et les
provocations du FPI et de Laurent Gbagbo. Malgré la défaite électorale et
militaire, le FPI était toujours et encore dans une logique de contestation
permanente, de refus de reconnaître le nouveau pouvoir. Le FPI qui sait que cela
fait mal, reste donc dans la provocation, dans le déni. Et voici que le pouvoir
tombe dans le piège. (...)




 




Manque
d`engouement aux législatives 2011 : Les leçons d`un scrutin / Quelle légitimité
pour le nouveau parlement?




 




L'Inter

- Les Ivoiriens ont voté hier. Un peu plus de 12 mois après les 2 tours de la
présidentielle qui ont consacré au pouvoir le président Alassane Ouattara, la
Côte d'Ivoire a renoué avec les élections par les législatives. Un scrutin, qui
s'est déroulé dans une ambiance très relaxe et calme, sans incident majeur sur
l'ensemble du territoire contrairement au ton des campagnes, qui avait commencé
à faire douter quant au bon déroulement de ce rendez-vous électoral. Le fait
marquant des élections d'hier, c'est le peu d'engouement des Ivoiriens sortis
très peu nombreux pour accomplir ce devoir civique. En 2001, les députés de la
9ème législature ont été élus avec un taux de participation tournant autour de
32% après une présidentielle, qui a enregistré une participation de moins de
60%. Mais, pour la 10ème législature, la très faible affluence des électeurs
dans les lieux de vote présage d'un taux de participation largement en deçà des
espérances après un engouement inédit aux 2 tours de la présidentielle qui ont
battu des records de plus de 80% de participation. Pour la même liste
électorale, qui a servi aux législatives, l'on pourrait enregistrer un très
grand écart de participation liés à plusieurs facteurs conjugués. D'abord, et
c'est le cas de le dire, les législatives tout comme l'ensemble des élections
locales ont toujours suscité peu d'engouement chez les électeurs, qui n'y voient
pas d'enjeu comme pour le choix du président de la République. Donc, a priori,
il ne devait pas avoir à redire quant à la faiblesse du taux de participation à
ces élections. Cependant, à y voir de près, il y a beaucoup à redire sur ces
législatives en Côte d'Ivoire qui pourraient enregistrer l'un des plus bas taux,
sinon le plus bas taux de participation. Ce scrutin, faut-il le noter,
intervient au lendemain d'une crise post-électorale aiguë, qui a vu des milliers
de morts (3000 officiellement) et des dizaines de milliers d'autres déplacés
dispersés sur l'étendue du territoire ou exilés dans des pays voisins. (...)
Aujourd'hui, au Ghana, comme au Liberia ou d'autre pays de la sous-région, ce
sont des dizaines de milliers d'Ivoiriens qui ont été exclus des législatives de
ce dimanche 11 décembre 2011, tirant ainsi vers le bas le taux de participation.
Conséquemment toujours à la crise post-électorale, ils sont aussi nombreux, ces
électeurs gagnés par la psychose de la présidentielle, qui n'ont pas voulu
sortir de chez eux et voter, par peur de paraître et ou se faire étiqueter comme
partisans d'un camp et en subir d'éventuelles représailles. Pour le moins qu'on
puisse dire, voter hier, était synonyme de militantisme pour le RHDP dans
certaines localités où seul des courageux ont osé sortir. (...)




 




La
législative et ses fausses notes




 




Soir Info

- La Côte d'Ivoire a-t-elle réussi son test, grandeur nature, d'organiser des
élections législatives censées ramener définitivement la paix dans le pays et
faciliter la réconciliation nationale ? Au lendemain du premier scrutin de l'ère
Ouattara, la réponse à cette question ne coule pas de source. Toutefois, si
plusieurs indicateurs ne permettent pas forcément de conclure à un fiasco sur
toute la ligne, il faut cependant avoir l'humilité de reconnaître que toutes les
conditions, notamment sur le plan de la sécurité n'étaient pas réunies.
L'explosion d'une roquette dans une foule de militants qui fait plusieurs morts
et des blessés, de nombreux QG de candidats saccagés, un candidat tué par une
sorte d'ulcère de buruli aux relents mystiques, des militants et partisans
bastonnés... au total cinq morts et de nombreux dégâts matériels sont de sérieux
faits qui rappellent à notre souvenir, en tant que témoin de l'histoire, la
barbarie dont avaient été victimes des représentants du candidat de l'ex-Lmp au
nord, lors du deuxième tour de la présidentielle, de l'agression physique de
certains militants du Rhdp dans le Sud et dans l'Ouest, mais que l'on avait vite
fait de démentir arguant qu'aucune mouche ne les avait touchés. Les élections
législatives 2011, il faut le dire, auront certes eu le mérite de doter la Côte
d'Ivoire d'un parlement légitime, mais elles auront surtout donné la preuve que
les Ivoiriens sont devenus un peuple désormais friand de violence et qui en
abuse. D'autant plus que, très souvent, il a recours à cette forme d'expression
pour solutionner certains problèmes. Cela a été hélas, le cas récemment. Pour en
revenir à la question, si l'on estime que les pertes en vies humaines
enregistrées à Grand-Lahou, ainsi que les blessés dans les affrontements à
l'arme blanche dans certaines localités, ajoutés à la destruction de matériels
de campagne de certains candidats, à l'empêchement de certains électeurs d'aller
voter...ne peuvent pas constituer de points obscurs dans l'organisation de ces
élections, on peut alors se réjouir que notre pays ait réussi, en la matière,
son test. Mais si l'on admet que des élections démocratiques crédibles sont
celles qui sont ouvertes, libres et qui se déroulent dans un environnement
paisible avec la présence de toutes les forces politiques, on pourrait alors
avoir des doutes sur la certification du scrutin du 11 décembre 2011. L'absence
du Front populaire ivoirien dans le starting-block n'enlève certes pas à ces
élections toute sa crédibilité, mais elle entame tout de même ses caractères
démocratique, libre et ouvert. [...]




 





Adjamé, Cocody, Abobo, Treichville, Marcory...Dans l'indifférence totale




 





Notre Voie –


Comme l'on devait s'y attendre, le scrutin législatif anti-démocratique qui
s'est déroulé hier n'a pas drainé des foules dans les différents bureaux de
vote, notamment dans les communes de Cocody, Adjamé et d'Abobo-Adjamé. Les
électeurs se comptaient au bout des doigts. Le moins qu'on puisse dire, c'est
qu'il n'y pas du tout eu d'engouement autour de ce scrutin que les observateurs
les plus avertis qualifient de scrutin aux dés pipés d'avance. La preuve de
cette faible mobilisation due au mot d'ordre de boycott lancé par le Front
populaire ivoirien (FPI) (...).




 




A
Yopougon – La Cei déjà accusée de favoriser « la fraude »




 





Connectionivoirienne.net
 
-

Le rideau vient de tomber, il y a quelques heures, sur les
élections législatives du 11 décembre 2011, sur toute l'étendue du territoire
national. Mais, dans la commune de Yopougon, des listes en compétition pointent
un doigt accusateur vers la Cei, l'accusant de vouloir favoriser la fraude. Deux
listings dans plusieurs bureaux de vote, des présidents de la Commission
électorale indépendante (Cei) sans mandat, encore moins de badges, des urnes
sans scellés convoyées par la Cei dans les Bureaux de vote (Bv) ou tirage de
code par les responsables de la Cei à l'insu de certains représentants de
candidats. Telles sont entre autres, les irrégularités constatées par des
candidats aux législatives du 11 décembre 2011, dans la commune de Yopougon,
dont les six sièges sont convoitées par 7 candidats. Notamment, Gnagnon Yokoré
Maurice (Pcrci), les deux indépendants Soko Waza Théophile et Gnoangui Doré
épouse Guéi Valère, Gba Chérif de la liste Udpci-Mfa et Pit, Djéjé Bagno Joachim
(Pdci-Rda), Coulibaly-Delinpelna Gervais (Cap-Udd) et le Rdr conduit par Koné
Kafana. Dans cette commune N°47, aux environs de 8h, le constat que nous avons
fait à Andokoi dans certains bureaux de l'Epv Konaté, était qu'ici il y avait
deux listings. Cet acte a été perçu par quelques candidats du Pdci-Rda dans
certains bureaux de vote, dans des quartiers plus à l'ouest et au centre de la
commune. Joint par téléphone, Sanogo Amadou, président de la Cei communale a
reconnu les faits. Par ailleurs, il a rassuré qu'il a fait le même constat comme
nous. « Ce sont des packages qui sont arrivés hermétiquement fermés de la Cei
centrale. Donc, seule ses responsables peuvent répondre de cela», a-t-il fait
remarquer. Du côté de l'Udpci, certaines têtes de listes assimilent cela « à «
la fraude ». Pour le Pdci-Rda, « c'est une fraude » savamment orchestrée par la
Cei dont la composition, selon notre interlocuteur laisse transparaitre plus de
militants du Rdr. Outre cette « irrégularité », le listing du bureau de vote de
l'Institut des aveugles s'est retrouvé au Bv04 de Niangon, plus au nord.
Pourquoi une telle inorganisation pour une élection tant attendue pour la mise
en place effective de la deuxième grande Institution de la Côte d'Ivoire, qu'est
l'Assemblée nationale ? Nos tentatives pour avoir une réponse exacte à notre
attente auprès de présidence de la Cei sont restées sans suite. Concernant les
dispositions internes au sein des partis politiques, l'Udpci le troisième parti
politique après le Pdci-Rda et le Rdr a pêché par l'absence de ses représentants
dans plusieurs bureaux de vote. Et pourtant, ce ne sont pas les moyens
financiers qui ont manqué selon la tête de liste, Gba Chérif. Quant au taux de
participation, il a été très faible partout où nous nous sommes rendus.




 





Presse / Incarcération d'Hermann Aboa : Sa famille implore Gérard Koenders pour
sa libération




 





L'Intelligent d'Abidjan

- La
grande famille d'Hermann Aboa continue d'être préoccupée par l'incarcération de
leur fils à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Dans une lettre
adressée au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte
d'Ivoire, la grande famille Yapi de laquelle est issu le journaliste, implore le
patron de l'Onuci, Gérard Koenders, afin qu'il intercède pour la libération de
leur fils.





Monsieur le Représentant Spécial,




La
grande famille Yapi, par cette présente, vient solliciter auprès de votre
bienveillance des actions en vue d'obtenir la libération de son petit-fils,
fils, frère, neveu, père, détenu prisonnier à la MACA (Maison d'Arrêt et de
Correction d'Abidjan). En effet, depuis le 21 Juillet 2011, Hermann Aboa,
journaliste à la RTI Première chaîne, baptisée désormais RTI1, a été mis aux
arrêts et inculpé pour des délits regroupés dans le grand chapitre «Atteinte à
la sûreté de l'Etat» dans le cadre de la crise post-électorale. Il lui est
notamment reproché d'avoir tenu des propos incitant à la haine lors du Talk-Show
«Raison d'Etat», émission produite et réalisée par l'ancienne RTI. Cela dit,
notre famille est très inquiète vu que depuis son incarcération, en aucun moment
celui-ci n'a été entendu dans les fonds par le Juge en vue de se défendre de ce
dont il est accusé. Rappelons que le jeune journaliste qui a fêté ses 35 ans
dans les geôles de la MACA, marié et père de trois enfants, est revenu de son
exil ghanéen pour reprendre son poste d'agent de la nouvelle RTI1. Aussi a-t-il
été convaincu de la politique de réconciliation et de paix prônée par le nouveau
Président de la Côte d'Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane
Ouattara. Aujourd'hui, la grande famille Yapi, vu votre implication réelle dans
l'affaire des trois journalistes du quotidien Notre Voie, s'en remet à vous et
vous demande de bien vouloir jouer de votre poids pour contribuer à la
libération de son fils, petit-fils, frère, neveu, frère et père Hermann Aboa qui
se meurt. Dans l'espoir que ce cri de cœur, celui d'une famille désemparée, vous
parvienne dans sa profonde expression, veuillez agréer, Monsieur le
Représentant, la lettre et l'esprit de son attachement.





Abidjan, le 11 Décembre 2011




La
Grande Famille YAPI