REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 14 JUILLET 2011

14 juil 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 14 JUILLET 2011








Diplomatie / Redressement des finances publiques, Le Premier ministre français
attendu aujourd'hui à Abidjan




 





L'Intelligent d'Abidjan

– Le Premier ministre français, François Fillon, est attendu sur les bords de la
lagune Ebrié, ce jeudi 14 juillet 2011, pour une visite officielle de deux
jours. «Le Premier ministre français, François Fillon, est en visite officielle
en Côte d'Ivoire les 14 et 15 juillet », indique un communiqué de la Primature
de Côte d'Ivoire. Selon le communiqué, François Fillon sera accompagné d'une «
forte délégation » composée de membres de son gouvernement, dont François
Baroin, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Henri Raincourt,
ministre chargé de la Coopération, de parlementaires et d'opérateurs
économiques. Selon le texte, le chef du gouvernement français, François Fillon
sera accueilli à son arrivée par son homologue ivoirien Guillaume Kigbafori Soro
avant de rencontrer le vendredi 15 juillet le Président Alassane Ouattara avec
qui ? il aura un entretien sur la reconstruction et la relance économique de la
Côte d'ivoire avec une centaine d'entreprises. Il aura également une rencontre
avec les opérateurs économiques et la communauté française résidant en terre
ivoirienne. Cette visite de François Fillon intervient deux semaines après celle
de Gérard Longuet, ministre français de la Défense. En plus du prêt de 400
millions d'euros accordé fin avril à Abidjan, pour faire face aux besoins
d'urgence, notamment, le paiement des fonctionnaires, le Premier ministre
annoncera la transformation de plus de 2 milliards d'euros de la dette
bilatérale avec le pays en contrat de désendettement et de développement. Cette
initiative permettra de convertir un tiers de la dette (environ 760 millions
d'euros), pour financer des projets prioritaires de reconstruction.




 





Cérémonie de passation de commandement / ADO aux Généraux : "Je vous engage à
vous mettre immédiatement au travail




 




Le
Patriote -

Après la cérémonie de passation de commandement, le président de la République a
reçu les généraux au Palais présidentiel. Nous vous proposons l'intégralité de
sa déclaration.(...) C'est avec un réel plaisir que je souhaite la bienvenue à nos
hôtes, en particulier à Monsieur le Ministre ghanéen de la Défense, au
Représentant spécial du Facilitateur, et aux Chefs d'Etats-majors des pays amis
qui ont bien voulu répondre favorablement à notre invitation, malgré le délai
rapproché. Je souhaite également la bienvenue à vous, Officiers généraux et
officiers supérieurs, en activité comme à la retraite, et je vous remercie
d'être venus soutenir vos frères d'armes à qui de nouvelles responsabilités
viennent d'être confiées. Je voudrais également exprimer ma joie et ma gratitude
pour la présence massive et distinguée des délégations étrangères ce jour à
Abidjan.  En effet, vos pays et gouvernements respectifs ont toujours été aux
côtés de la Côte d'Ivoire dans sa quête de paix, pour laquelle l'armée est
incontournable. C'est pourquoi votre participation à cette cérémonie
d'installation des principaux Chefs de cette armée promus la semaine dernière,
est pour moi un motif de grande satisfaction. Je félicite le Général de Division
Soumaïla Bakayoko, Chef d'Etat-major général des Forces Républicaines de Côte
d'Ivoire et son adjoint, le Général de Brigade Letho Detoh. Je félicite
également le Colonel Major Gervais Kouakou Kouassi, Commandant Supérieur de la
Gendarmerie nationale, et le Colonel Vako Bamba, Commandant en Second.  C'est
aussi le lieu de féliciter, pour leurs nominations respectives, les commandants
des armées : - de terre, le Général de Brigade Sékou Touré; - de l'air, le
Colonel Major Jean-Jacques René Ouégnin; - de la Marine nationale, le Capitaine
de Vaisseau Major Djakaridja Konaté. De même, je félicite l'Inspecteur général
M'Bia Brédou, pour sa confirmation à la tête de la Police nationale. Je suis
convaincu, que dans l'exercice de vos fonctions, vous saurez tous être des
modèles pour la nouvelle armée dont la Côte d'Ivoire veut se doter. Je remercie
le Général de corps d'armée Philippe Mangou, ancien Chef d'Etat Major des Armées
et le Général de corps d'armée Edouard Tiapé Kassaraté, ancien Commandant
Supérieur de la Gendarmerie pour les services rendus à la Nation, notamment
depuis ma prestation de serment. Je félicite le Premier Ministre, Ministre de la
Défense et le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, pour toutes les actions
menées en faveur du processus de reconstruction de l'armée et des services de
sécurité, mais aussi pour la lutte assidue contre l'insécurité et en particulier
contre le phénomène de racket et les barrages illégaux. A Monsieur le Premier
Ministre, Ministre de la Défense, je voudrais indiquer ma satisfaction au regard
des échos qui me sont parvenus sur la bonne organisation de la cérémonie de
passation de commandement qui vient d'avoir lieu. A l'endroit des nouveaux
responsables, je vous engage à vous mettre immédiatement au travail et à
traduire avec célérité, sur le terrain, les mesures prises par le Gouvernement
pour assurer la sécurité des biens et des personnes, facteur essentiel de paix,
de stabilité et de réconciliation.(...)  




 





Reconstruction de l`armée républicaine / Philippe Mugon (directeur de recherche
à l`Institut de recherches des relations internationales et de stratégies de
Paris) : "C`est un défi qui est très lourd




 




Le
Nouveau Réveil

- Philippe Mugon, directeur de recherche à l'Institut de recherches des
relations internationales et de stratégie à Paris, s'est prononcé hier sur
Onuci-Fm sur les défis à relever pour reconstruire l'armée républicaine. A la
tête de l'armée, il y a désormais le général Soumaïla Bakayoko qui dirigeait les
ex-forces armées des Forces nouvelles. Quelle lecture en faites-vous ? Je suis
certain qu'une priorité de la Côte d'Ivoire, c'est de reconstituer une armée
nationale et républicaine, et donc il y a cette nomination qui peut être
effectivement un moyen d'arriver à cette armée républicaine. Ce qui est quand
même très inquiétant, c'est que, dans le cas de la Côte d'Ivoire, il y a une
dette du chef de l'Etat par rapport aux Forces nouvelles, aux Forces
républicaines. Guillaume Soro en est lui-même le ministre de la Défense. Il est
évident que la reconstruction de cette armée nationale doit se faire avec le
maximum de consensus entre les forces régulières de l'armée, les Forces
nouvelles. On sait très bien que certains qui étaient des caporaux se sont
retrouvés très gradés.




Donc,
il y a quand même une très grande difficulté à construire une armée qui est à la
fois légitime, républicaine, tout en sachant qu'il y a quand même une donne qui
est au fait que Ouattara ayant gagné les élections, ayant pu parvenir au pouvoir
avec l'appui des Forces nouvelles, également des forces des Nations Unies et de
la Licorne. Donc ce qu'il faut espérer, c'est que ces nominations se fassent
inévitablement dans la construction d'une armée. C'est un enjeu majeur de
reconstruction nationale. Donc, il faut savoir quelle sera la responsabilité
effective des responsables militaires au sommet de l'armée. Quels ont les
principaux défis auxquels devra faire face le général Bakayoko ? Les défis :
C'est comment faire en sorte que ce qui a été la pratique militaire de la part
des Forces nouvelles, à savoir les commandants avec les com-zones étant en
situation de combat qui faisait comme dans le cadre de situation révolutionnaire
ou de rébellion, on a des gradés qui apparaissent et deviennent des chefs de
guerre. Comment faire en sorte qu'il y ait une acceptation par ceux qui ont fait
leur formation dans les écoles d'officiers, etc ; que des postes de
responsabilité soient pris par ceux qui n'ont pas eu les mêmes pratiques
antérieures, les mêmes niveaux de formation. Donc c'est effectivement un défi
qui est très lourd à relever. Il faut espérer que l'armée sera un des creusets
d'un pouvoir mixte, collectif, pour construire et reconstruire la Côte d'Ivoire
dan son unité nationale. Les autres défis seront également le désarmement, la
possibilité d'assurer la paix dans les différentes régions de la Côte d'Ivoire.
Mais, il est évident que, un des éléments majeurs du devenir du pays passe par
la reconstruction de l'armée républicaine. Selon vous, quelle devrait être la
taille de l'armée pour un pays comme la Côte d'Ivoire ? C'est difficile. Il y a
des défis énormes d'un point de vue budgétaire, l'endettement qui fait qu'on ne
peut pas consacrer une somme considérable à l'armée. Pour l'instant, il n'est
pas évident que la mouture de l'armée doit être considérable en terme
d'effectif, mais ce qui est important, c'est qu'il y ait un esprit de corps qui
se constitue, que cette armée soit constituée d'originaires des tendances à la
foi politique et régionale, et que véritablement, ce soit une armée dont le rôle
est d'assurer la sécurité. La défense extérieure n'est pas actuellement un enjeu
majeur en Côte d'Ivoire. Il n'y a pas un pays qui menace actuellement de
l'extérieur de la Côte d'Ivoire. Donc c'est aussi reconstruire des forces de
police, des forces de gendarmerie et des forces nationales qui assurent le
minimum de fonction de sécurité intérieure. Il y a bon nombre d'officiers
militaires pro-Gbagbo qui sont partis en exil. Beaucoup sont même signalés dans
la sous-région. Comment gérer cette question pour éviter une répétition u
syndrome de 2002 ? Je ne pense pas qu'actuellement, les forces pro-Gbagbo aient
la possibilité d'agir. Il faudrait qu'il y ait des pays qui acceptent de les
armer. Or, l'Angola et pas peut-être l'Afrique du Sud ... Je ne crois pas qu'ils
soient prêts à assurer ce financement et cet appui. Ce qui pourrait avoir, c'est
à nouveau des mobilisations des enfants soldats et des milices du Liberia qui
sont toujours prêts à se battre pour plusieurs francs mais je crois pour
l'instant que les forces pro-Gbagbo sont plutôt en situation d'éloignement. Il
serait important que ces forces puissent être réintégrées.




 





Communiqué du conseil des ministres / Le Gouvernement engage les travaux
d'Hercule pour améliorer le réseau routier




Le
Patriote

- Le mercredi 13 juillet 2011, de 10 heures à 11h45, s'est tenue au Palais de la
Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de son Excellence,
Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République, une réunion du conseil
des ministres.(...) Le Ministre des Infrastructures Economiques en liaison avec le
Ministre de l'Economie et des Finances , le Ministre d' Etat , Ministère du Plan
de du Développement et le Ministre de la Construction , de l'Assainissement et
de l'Urbanisme a présenté une communication relative au programme d'urgence pour
la réhabilitation du système d'assainissement, de drainage et des voiries
d'Abidjan .





L'organisation et la gestion du système de drainage et d'assainissement, la
voirie et les transports de la ville d'Abidjan (qui compte 5 millions
d'habitants, soit près d'1/5ème de la population ivoirienne) constituent
aujourd'hui un enjeu national.




En
effet, la ville d'Abidjan connait plusieurs problèmes qui ont un impact
important au niveau du système d'assainissement et de drainage et du système de
voirie. Ce sont notamment ; une croissance très forte de sa population ; une
urbanisation peu ou pas maitrisée avec une dispersion importante des zones
d'habitation ; un système de drainage et d'assainissement qui n'a pas suivi
l'extension de la ville et de sa périphérie. Un accroissement très important du
trafic de véhicules de transport de biens, marchandises et personnes, qui
concourent également à la dégradation avancée de la voirie ; Le vieillissement
généralisé du réseau ; La défaillance des systèmes de drainage ; La non mise à
jour des normes de construction et d'urbanisme ; La faiblesse, voire l'absence
d'entretien routier ; Des facteurs comportementaux (occupation illégale du
domaine public de voirie et des emprises de routes, l'obstruction volontaire ou
non des canalisations destinées au drainage des eaux de pluies etc.) Le Conseil
a fait un large débat sur cette situation et adopté les recommandations faites
par les Ministres ayant présenté cette communication ;




Les
principales mesures retenues sont les suivantes ; le renforcement du cadre légal
et institutionnel de l'assainissement et du drainage en Côte d'Ivoire ; des
études pour la mise en place des plans et schémas directeurs d'assainissement et
de drainage dans les districts, les capitales régionales, les chefs lieux de
département s et sous préfectures ; l'amélioration des capacités et du
fonctionnement des installations et ouvrages d'assainissement et de drainage ;
la promotion de l'assainissement individuel dans les villes, villages, écoles et
centres de santé. L'Etat de côte d'Ivoire est par ailleurs engagé dans un
programme d'urgence dont les financements ont été acquis auprès des partenaires
au développement. Ce programme d'urgence concerne : les travaux d'aménagement du
carrefour de l'Indénié ; L'étude et l'aménagement du bassin versant de
Bonoumin ; la réhabilitation et la mise en conformité des ouvrages
d'assainissement ; la réhabilitation des réseaux et des stations. Ces mesures
sont complétées par la réalisation de travaux d'urgence complémentaires
identifiés dans le District d'Abidjan suite aux dernières pluies. Il s'agit
notamment, du curage et la réhabilitation des sites inondables ; du
déguerpissement de l'emprise de certains ouvrages de drainage




l de
la réhabilitation des réseaux ;  l'aménagement de la baie du Banco par le curage
et la construction d'ouvrages de régulation Etc. Pour ce qui concerne la voirie,
les principales mesures arrêtées sont les suivantes ; le lancement d'études
coordonnées avec les autres ministères sur le plan de circulation d'Abidjan, le
plan des transports, le schéma directeur d'urbanisme et d'assainissement, le
renforcement des voiries structurantes ; la définition de normes de mises à jour
en matière de structures de chaussées, de matériaux de construction ; le
lancement des études de renforcement des voies structurantes ; une intervention
prioritaire et massive de réhabilitation des voies structurantes ; des actions
ordinaires de maintenance des voies réhabilitées ; un accent particulier sera
mis sur la réhabilitation (à partir de 2012) des ponts Houphouët-Boigny et De
Gaulle. En plus de ces mesures générales, des interventions urgentes seront
effectuées entre juillet et décembre 2011. Il s'agit ; d'actions concertées de
libération des emprises et de destruction des constructions empêchant l'accès
aux ouvrages et canalisations de drainage ;la réparation des points de menaces
de ruptures ; le traitement des nids de poules et des plaques dégradées ; le
renouvellement du parc de feux tricolores et de la signalisation routière. ; la
réalisation d'études de renforcement de voies secondaires bitumées ;la
réalisation d'études de bitumage de nouvelles voies.(...)




 





Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny coincé




 





L'Inter –

Le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr), Charles
Konan Banny peine à lancer sur les rails le train de la réconciliation. Faute
d`une feuille de route claire et de ressources matérielles et financières
disponibles, l`ex-Premier ministre se contente de défricher le terrain. En
attendant les textes et l`argent. Devant le pressant besoin des organisations de
la société civile de jouer leur partition dans le processus de réconciliation,
Banny avait entrepris de les recevoir à son cabinet privé pour partager avec
elles la vision qu`il a de sa mission et recueillir leurs suggestions; le temps
que les textes de loi viennent délimiter les contours de cette mission en
précisant la composition de la Cdvr et ses prérogatives. Pour cette phase
d`écoute qui dure depuis plus d`un mois, « le président de la Cdrv a effectué
150 audiences ou séances de travail avec plusieurs groupements politiques,
religieux, associatifs », a indiqué récemment son porte-parole, M. Franck
Kouassi Sran, au cours d`une conférence de presse. C`est dans ce même cadre que
s`inscrit la rencontre que Banny a eue la semaine dernière avec le patronat.
Mais, jusqu`à quand vont durer ces rencontres informelles, qui s`apparentent
davantage à des échanges d`avant-scène ? A la vérité, le président de la
Commission n`est pas encore entré dans le vif du sujet, faute de textes fixant
clairement les règles du jeu. Depuis sa désignation début mai, à la faveur de la
visite en Côte d`Ivoire des Elders (Le révérend Desmond Tutu, Kofi Annan, Mme
Mary Robinson), les Ivoiriens attendent toujours ces textes constitutifs de la
Commission qui doivent en dessiner les contours. Mais depuis, rien. D`où cette
impression d`immobilisme de la Cdvr, en dépit de quelques initiatives
volontaristes de son président. Pourtant, les nouvelles autorités semblent faire
de la réconciliation des Ivoiriens le préalable à la reconstruction du pays. La
semaine dernière, à la cérémonie d`ouverture du séminaire gouvernemental, le
président Alassane Ouattara a soutenu qu`elle constitue, avec la sécurité, « les
deux premiers défis majeurs » à relever par le gouvernement. D`ailleurs, au
dernier conseil des ministres du 29 juin, le gouvernement pressait pratiquement
la Commission de débuter ses travaux: « Le président de la République a souhaité
l`accélération des procédures en cours pour mettre fin à l`impunité en Côte
d`Ivoire et aller à la réconciliation de tous les Ivoiriens. Dans ce cadre, le
président de la République a souhaité un démarrage rapide des activités de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation ». Mais, dans le même temps, le
communiqué est muet sur les textes devant être pris pour permettre à la Cdvr de
se mettre en mouvement et même sur les moyens logistiques et financiers à
dégager à cet effet. Comment Banny peut-il lancer la machine s`il n`a pas la
boussole, c`est-à-dire les textes et les moyens qui vont avec ?(...)




 





Ministère des Affaires étrangères: Daniel Kablan Duncan annonce le retour de la
Côte d'Ivoire sur la scène internationale




 





Abidjan net -

Le Ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, SEM Daniel Kablan Duncan a
animé un point de presse dans l'après midi du mardi 12 juillet 2011 dans son
cabinet au Plateau pour le faire point du 17ème sommet de l'Union Africaine tenu
à Malabo en Guinée Equatoriale du 30 juin au 1er juillet.L`exposé du chef de la
diplomatie ivoirienne était axé sur trois points, à savoir le résumé du 17ème
sommet de l'Union Africaine, la présentation du rapport du conseil de paix et
sécurité notamment sur la question de la crise libyenne et la coopération entre
la France et la Côte d'Ivoire. En ce qui concerne le premier point, SEM Daniel
Kablan Duncan a dit que le 17ème sommet a mis l'accent sur l'accélération de
l'autonomisation des jeunes pour un développement durable. Il a précisé que l'un
des défis du Président de la République est de créer un 1 000 000 d'emplois pour
les jeunes afin qu'ils soient autonome tout en contribuant au développement de
leur pays et de l'Afrique. Abordant la question de la crise libyenne, il a fait
savoir que le sommet est pour un règlement pacifique de la crise libyenne. C'est
la raison pour laquelle, selon lui, le 17ème sommet va entreprendre dans les
jours a venir auprès des Nations Unies les démarches nécessaires en vue d'une
participation de l'Afrique aux prises de décisions dans le monde : « les hauts
représentants africains entend transformer l'UA en Autorité de l'Union
Africaine, un grand pas vers la création des Etats-Unis d'Afrique ». Pour
terminer, le chef de la diplomatie ivoirienne s'est beaucoup appesanti sur la
coopération entre la France et la Côte d'Ivoire. Pour lui, avec la renaissance
de la Côte d'Ivoire, cette coopération doit reprendre dans tous les domaines ,
et c`est dans c'est ce cadre que le premier ministre français, François Fillon
effectuera en Côte d'Ivoire une visite d'amitié et de travail du 14 au 16
juillet prochain. Pour terminer, SEM Daniel Kablan Duncan a abordé la question
de la sécurité dans les pays frontaliers de la Côte d'Ivoire. C`est ainsi qu`un
accord a été signé entre le Libéria et la Côte d'Ivoire lors d'une visite de
travail du Premier ministre Soro Guillaume, le 9 juillet dernier. Autant de
choses qui l`ont amené a conclure que la Côte d'Ivoire est en train de reprendre
sa place dans le concert des nations.




 





Financement de projets pour les jeunes: le Président Ouattara décaisse 2
milliards pour le FNS




 




Le
Patriote

- La lutte contre le chômage des jeunes est une des priorités du Président
Alassane Ouattara. Le gouvernement vient de décaisser 2 milliards FCFA pour le
Fonds National de Solidarité (FNS). C'est ce qui ressort d'une rencontre tenue
hier à l'immeuble Sciam entre le Ministère de l'Economie et des Finances et les
responsables de cette structure.  Ces 2 milliards de FCFA constituent une
véritable bouffée d'oxygène, car nombre de jeunes détenteurs de projets
réalisables bénéficieront de financements. Cette structure créée en 2003, et
fonctionnelle en 2004 devrait avoir comme fonds de roulement la somme de 10
milliards de FCFA. Mais les Refondateurs en sept ans n'ont pu injecter que 1,5
milliards de FCFA. Avec le geste du gouvernement Ouattara, ce montant a connu
une hausse de 3,5 milliards FCFA. En tout cas, il a fallu l'arrivée du président
Ouattara à la tête de la Magistrature Suprême pour voir un nivellement du
montant alloué à ce fonds. Comme pour dire que le Président de la République
tient toujours ses promesses. Faut-il le rappeler, environ 4 millions de jeunes
sont sans emplois en Côte d'Ivoire. Et la situation s'est davantage dégradée
avec la crise postélectorale.




 





Augmentation anarchique des prix : LE GOUVERNEMENT PRÉPARE LE GRAND MENAGE




 





Fraternité-Matin

- Le gouvernement ivoirien surveille le coût de la vie comme du lait sur le feu.
Ainsi, il s'apprête à acculer les commerçants véreux. Face à l'augmentation
anarchique de certains produits de grande consommation, l'État entend prendre
ses responsabilités. Tout porte à croire que le coût de la vie est une
préoccupation majeure, au plus niveau.  Et c'est le ministre du Commerce,
Dagobert Banzio, qui l'a rappelé hier, à son cabinet à Abidjan. Acte concret, il
annonce «une grande communication sur les prix de tous les produits de grande
consommation dès la semaine prochaine». En charge pour le gouvernement de
prendre les mesures appropriées pour lutter contre cette hausse des prix, au
cours de ce conseil des ministres. Il s'agit, entre autres, du riz, du sucre, de
la farine, du gaz et même des produits vivriers. Au ministère du Commerce, le
mal semble bien identifié. M. Banzio en dit un mot : «On sait que dans le
domaine du commerce, les marges des distributeurs doivent être de l'ordre de 15
à 30%. Nous allons donc nous attaquer à toutes les marges excessives». La lutte
conte la cherté de la vie, c'est aussi la transparence au niveau des prix, par
leur affichage.  En le disant, le ministre du Commerce sait exactement la
réalité du terrain. Pour avoir convoqué, lundi dernier, ses 19 directeurs
régionaux qui ont pris le soin de relever tous les prix sur tout le territoire.
Pendant une demi-journée, ils ont exposé chacun, l'actualité sur le commerce
dans leur circonscription. Exercice contribuant à maîtriser tous les
déterminants du coût de la vie. Ce qui donne au ministre une cartographie
pertinente sur les prix pratiqués et les entraves à la libre circulation des
biens. C'est cette banque de données (aussi bien les prix que toute autre
entrave au commerce) qui sert de base au travail de fourmi qui se prépare dans
son laboratoire. Il rassure : «C'est un problème qui sera traité de façon
microscopique et non sur le plan macro».




En
attendant, il se réjouit qu'un pan du problème soit en voie de solution. C'est
celui du racket dont le ministère d'État, ministère de l'Intérieur et le
ministère de la Défense en font une préoccupation majeure. Tous en félicitant
les locataires de ces départements, M. Dagobert Banzio estime que c'est un pas
important contre les coûts non économiques qui grèvent fortement les prix sur
les marchés.(...)




 





Atteinte à la sûreté de l`Etat / Le Cdt Abéhi promet de frapper le régime
Ouattara : "Je reviendrai pour la seconde partie du match"




 




Le
Nouveau Réveil -

Le commandant Abéhi Jean-Noël, ex patron de l`escadron Blindé d`Agban, n`a pas
l`intention de vivre indéfiniment en exil et encore moins de se livrer à la
justice ivoirienne pour répondre de ses actes. Avant de prendre la poudre
d`escampette, il y a un peu plus d`une semaine, Abéhi s`est entretenu avec un
groupe restreint d`éléments qui lui sont fidèles. A ceux-ci, il a laissé un
message qui ne laisse planer aucun doute sur ses intentions : "je m`en vais mais
je reviendrai pour disputer la seconde partie du match". Parole d`officier
supérieur de gendarmerie qui se désigne lui-même comme une bête des théâtres de
conflits armés. Avant de s`enfuir du pays, à la surprise générale, il y a une
dizaine de jours alors qu`il était sous les feux des projecteurs dans un
contexte post-crise, le commandant Jean Noël Abéhi, selon des sources
militaires, aurait pris ses dispositions. L`homme savait ce qu`il voulait faire.
Aussi, a-t-il mis d`abord sa famille à l`abri à l`étranger avant de réunir une
poignée d`hommes en qui il a pleinement confiance. "Je vous demande de rester
sereins. Je m`en vais mais je reviendrai parce que nous devons jouer la seconde
partie du match. Soyez sereins, ne vous découragez pas. Je vais retrouver
Boniface et les autres", aurait déclaré, en substance, le commandant Abéhi qui
aurait entrainé dans sa fuite quelques hommes vers le Ghana voisin où se trouve
d`ailleurs l`ex-com-théâtre Konan Boniface, un autre officier pro-Gbagbo
également en cavale. Dans sa fuite, nos sources sont formelles, le Cdt Abéhi a
bénéficié de complicités internes et externes. Le camp de gendarmerie d`Agban,
nous renseigne-t-on, serait composé à 85% d`éléments plus fidèles à Gbagbo qu`à
la République. Ce camp où le commandant Abéhi régnait en véritable seigneur
échappait au commandant supérieur de la gendarmerie Kassaraté Tiapé Edouard.
C`est le patron de l`escadron Blindé qui faisait la pluie et le beau temps, il
n`hésitait pas à faire savoir même à ses chefs hiérarchiques que le vrai patron
dans ce camp, c`était bien lui. Arrogant à souhait, ce pilier du régime Gbagbo
détenait avec ses hommes une armuerie digne de la confiance que Gbagbo plaçait
en lui. Plusieurs types d`armes lourdes étaient en effet plaquées à Agban. Cet
arsenal était si bien dissimulé que même les frappes aériennes des forces
onusiennes n`ont pas réussi à les mettre hors d`état de nuire. Pendant les
combats, Agban s`est révélé un baston imprenable. Les hommes du commandant Abéhi
ont défendu avec acharnement leur camp. Si après la capture de Gbagbo, continuer
le combat était devenu une aventure sans cause, ceux qui ont combattu à Agban et
qui ont déposé les armes n`ont pas pour autant désarmé leur cœur. A Agban, les
éléments d`Abéhi sont toujours en place. Ils n`ont pas fait l`objet
d`affectation. Abéhi a fui, il s`est terré un moment avant de sortir de sa
cachette pour venir se présenter aux nouvelles autorités avec l`aide du Premier
ministre, Charles Konan Banny. Pour autant, le patron de l`escadron n`a pas été
rassuré par la tournure que prenaient les choses au double niveau judiciaire et
politique. Faire la lumière à tout prix sur les armes de la période
postélectorale signifie que Abéhi n`a aucune chance de s`en tirer vu le rôle
qu`il a joué auprès de Gbagbo et les massacres de civils qui lui sont attribués.
Or Abéhi ne veut pas moisir en prison, il n`avait donc pas d`autres alternatives
que de s`enfuir. Mais l`ex patron de l`escadron blindé d`Agban n`a pas non plus
l`intention de mener la vie d`un fugitif éternel. Il compte rentrer pour mener
sa seconde guerre contre la démocratie et le peuple ivoirien. Au moment et à
l`heure qu`il jugera le plus opportun pour surprendre le nouveau régime.