REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2008

3 sep 2008

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2008



UNMIL deploys along Ivorian-Liberian border
APA-Monrovia
- "Reports reaching Monrovia on Tuesday, say the United Nations Mssion in Liberia (UNMIL) has carried out fresh deployment of troops along the Liberian-Ivorian borders. A source from northeastern Nimba County which borders Cote d'Ivoire, confirmed to APA Tuesday via mobile phone that he saw a movement of heavily armed UNMIL troops towards the Ivorian border. The deployment comes fast on the heels of recent testimonies before the Truth and Reconciliation Commission's ongoing Thematic and Institutional hearings that there were an estimated 10,000 Liberian mercenaries fighting alongside the two belligerent forces in the Ivorian conflict. Former defunct LURD official Joe Wyllie, warned that these mercenaries could pose a security to Liberia which is emerging from nearly two decades of fratricidal conflict .His fears were re-echoed by the leader of the disbanded INPFL, Prince Johnson who is considered a military genius during his testimony before the TRC. But UNMIL spokesman, Ben Malor has dismissed the report, saying the Mission has not made any fresh deployment."

ELECTIONS DE NOVEMBRE EN COTE D'IVOIRE: LE REALISME PLUTOT QUE LA FUITE EN AVANT
Sanfinna du 01 au 07 Septembre 2008
– Burkina Faso- « On voudrait bien que les élections, comme convenu, se tiennent effectivement en novembre au pays d'Houphouët. Ca permettrait à la Côte d'Ivoire de se reconstruire dans tous les sens du terme, aux relations ivoiro-burkinabé de se raffermir et ça mettrait l'UEMOA en condition pour reprendre sa marche en avant. Malheureusement, les faits sont là, têtus, qui montrent que le rêve risque de ne pas se réaliser dans le délai prévu. Malgré les avancées incontestables et une adhésion internationale au processus engagé par l'Accord de Ouagadougou, on relève des situations de blocage persistant à plusieurs niveaux.
Pour commencer, à celui des nostalgiques de la période de confrontation entre pouvoir et rébellion. On est en effet immédiatement tenté de dénoncer tout d'abord tous ceux qui trament dans l'ombre pour retarder ces élections, pour décrédibiliser le premier Ministre Soro, voire même le renverser. Leur activisme est maintenant plus qu'avéré. Il se voit dans la multiplication des actes de désobéissance à l'autorité des Forces Nouvelles. Les velléités et les manifestations de rébellion dans l'ex rébellion deviennent monnaie courante. On est arrivé même au stade où, ouvertement, l'autorité de Guillaume Soro est contestée. Plus sérieux à ce sujet, des éléments de preuve inquiétants font état de ce qu'un complot, dont le but funeste est le retour à la situation « ante » dans l'Ouest et le Nord, ont été réunis. Le Facilitateur sera incessamment saisi de ces dénonciations afin d'aviser de la conduite à tenir(...) »

Ivory Coast's toxic waste trial to start September 29
ABIDJAN (AFP)
– The trial of 12 people charged with involvement in the 2006 toxic waste pollution scandal in the Ivory Coast is set to go ahead on September 29, according to court documents released Tuesday. The 12 are charged with "poisoning or complicity to poison" in the illicit dumping of 500 tons of caustic soda and petroleum residues across more than a dozen open-air rubbish tips around the commercial capital Abidjan. The toxic sludge, brought into Ivory Coast by Dutch-based multinational trading company Trafigura, killed 16 people and caused an estimated 95,000 people to seek medical attention. Among those facing trial is the head of a local company sub-contracted to handle the waste, and the harbor master of Abidjan port. No employees of Trafigura or its local subsidiary are on trial, however, after Trafigura and Ivory Coast authorities reached an out-of-court settlement in February 2007, in which the Dutch-based company agreed to pay 152 million euros (221 million dollars) in damages. As of the end of last year, Ivory Coast had paid 31.5 million euros to about half the estimated people poisoned. The waste was brought into Ivory Coast aboard the Probo Koala, a Panamanian-registered cargo ship operated by Trafigura.

Côte d'Ivoire: ouverture le 29 septembre du procès des "déchets toxiques"
AFP
– « L'affaire du déversement en août 2006 à Abidjan des déchets toxiques du Probo Koala, un pétrolier affrété par la multinationale Trafigura, doit être jugée à partir du 29 septembre devant la cour d'assises d'Abidjan, dont la première session 2008 a été ouverte mardi. Douze personnes vont comparaître pour "empoisonnement ou complicité d'empoisonnement" en raison du déversement à l'air libre et en différents points de la capitale économique ivoirienne de 500 tonnes de ces déchets qui ont provoqué la mort de 16 personnes et l'intoxication de milliers d'autres. Les accusés ont également enfreint la "loi portant protection de la santé publique et de l'environnement", ainsi que "le code de l'environnement", selon le rôle de la cour d'assises. Parmi les accusés figurent le patron de la société locale Tommy qui avait passé un contrat avec Trafigura pour "retraiter" les déchets, le fonctionnaire des affaires maritimes ayant donné l'agrément d'avitaillement à Tommy, ainsi que le commandant du port d'Abidjan. Aucun des responsables de Trafigura ou de sa filiale locale n'a été en revanche renvoyé devant la cour, conformément à l'accord passé en février 2007 entre la multinationale et l'Etat ivoirien qui a accepté d'éteindre les poursuites contre le versement de 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros).Environ 25 milliards de FCFA étaient destinés à l'indemnisation des victimes (sanitaires ou "économiques"), le reste se répartissant entre l'Etat et les collectivités locales et devant servir notamment à la dépollution. Le 8 août, le rapporteur spécial de l'ONU, M. Okechukwu Ibeanu, en visite à Abidjan, avait appelé le gouvernement ivoirien à relancer la procédure pénale à l'encontre des personnes soupçonnées dans cette affaire."Cela aurait pour effet d'envoyer un message haut et fort aux entreprises transnationales et aux autres individus afin qu'ils sachent que de tels crimes ne peuvent pas demeurer impunis", avait ajouté M. Ibeanu. La cour d'assises d'Abidjan, qui ne s'était pas tenue depuis au moins quatre ans, va examiner 14 autres affaires criminelles avant de se pencher sur celle des déchets toxiques. A l'ouverture de la session criminelle, le procureur général Damou Konaté a interpellé dans son discours les jurés: "Votre rôle sera déterminant dans cette affaire car vous représenterez la population qui a souffert et souffre encore de cette injustice", a-t-il lancé. Il s'agira de "comprendre ce qui s'est passé et de soulager (la population)", a ajouté le magistrat. Lors de sa visite, le rapporteur spécial de l'ONU avait déploré que des sites à Abidjan n'aient "pas été décontaminés et continuent de menacer la santé de nombreuses personnes".

Côte d'Ivoire -justice-procès
AFP-
« Une audience de cour d'assises s'est ouverte mardi à Abidjan, la première depuis 2002, année d'une tentative de coup d'Etat, afin d'examiner une quinzaine d'affaires criminelles pour lesquelles certains accusés sont en détention provisoire depuis plus de dix ans. Dans son allocution d'ouverture, le président de la cour d'assises, Mathieu Ndri N'guessan, a reconnu que certains accusés restent en détention "pendant 12, voire 15 années", alors que, selon lui, "la Côte d'Ivoire a les moyens de faire fonctionner correctement sa justice"."Cela s'apparente à un déni de justice. On pénalise aussi la partie civile, la société car la peine prononcée a aussi pour fonction de rétablir l'ordre (public)", a ajouté le juge. Sur les quinze affaires, on compte onze accusés en détention provisoire depuis au moins 2000, parmi lesquels six depuis plus de dix ans. La plupart sont poursuivis pour meurtre, assassinat ou viols. Le record de cette session revient à un homme accusé d'assassinat et placé en détention depuis le 25 août 1994."C'est trop long, inacceptable! C'est une violation des droits de la défense", a déclaré à l'AFP l'un des avocats, Me Hervé Gouaméné, également président d'Actions pour la protection des droits de l'Homme (APDH), une ONG locale. "On a vu des cas de personnes qui sont restées en détention provisoire pendant 8 ou 9 ans et qui ont été finalement condamnées à un ou deux ans de prison ferme", s'est indigné Me Gouaméné."Nous interpellons le chef de l'Etat (Laurent Gbagbo), en tant que président du Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que le ministre de la Justice pour qu'ils fassent en sorte que les assises se tiennent régulièrement", a-t-il ajouté, rappelant que les assises doivent se tenir tous les trois mois selon le code pénal."Il y a des centaines de personnes qui attendent d'être jugées et qui croupissent à la Maca" (maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, ndlr), a regretté Me Gouaméné. »

Réunion des experts sur les politiques de Transports en Afrique de l'Ouest
APA-Côte d'Ivoire
– « Les experts de l'Afrique de l'Ouest tiennent depuis mardi, à Yamoussoukro, capitale politique et administrative de Côte d'Ivoire, une session d'information et de coordination de deux jours, sur les politiques de transports dans la région occidentale du continent. Les délégués des États membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se réunissent avec les bailleurs de fonds, pour examiner, actualiser et coordonner les politiques de transport des deux institutions dans les sous-secteurs routiers, maritimes, fluviaux, ferroviaires et aériens. Selon le Dr. Comla Kadjé, Commissaire de la CEDEAO, chargé des infrastructures, les assises de Yamoussoukro « visent également à élaborer un plan d'action global permettant d'accélérer le développement des infrastructures de transport ».Les infrastructures, tout comme les transports sont des secteurs encore peu développés, notamment, lorsqu'il s'agit d'évaluer leur apport au renforcement de l'intégration. Après avoir relevé les handicaps, Kadjé a souhaité que « les états membres prennent des engagements, avec des échéances précises, en vue de lever toutes les contraintes ».Il s'agira également, a ajouté le Commissaire de la CEDEAO, de « déterminer les conditions de mise en place d'un cadre de concertation permanente et de coordination entre la Commission de l'UEMOA et la Commission de la CEDEAO », pour l'efficacité des politiques sectorielles des transports.»Dans son adresse aux experts, le ministre ivoirien des transports, Dr. Albert Mabri Toikeusse, a suggéré que les questions de sécurité routière soient prises en compte (...) ».