REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 28 DECEMBRE 2012

28 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 28 DECEMBRE 2012







Django
Sissoko chez Alassane Ouattara : Le Mali sollicite une intervention militaire
rapide




aBamako.net
28/12/2012

- Au nom de Dioncounda Traoré, le Premier ministre malien, Django Sissoko, a
demandé à Alassane Ouattara plus de soutien pour une intervention armée au nord-Mali.
L'intervention d'une force sous-régionale est imminente au Mali. C'est en tout
cas le vœu exprimé hier par le Premier ministre malien, Django Sissoko, au nom
de son président Dioncounda Traoré, à l'occasion d'une audience avec Alassane
Ouattara, le président en exercice de la Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). « Je suis porteur d'un message de demande
davantage de soutien au Mali de la part de la Cedeao pour que notre pays
récupère les régions du nord occupées par des bandes armées », a laissé entendre
le remplaçant de Modibo Diarra après son tête-à-tête avec Alassane Ouattara.
Concernant concrètement l'effectivité et le délai de cette intervention,
l'émissaire malien s'est voulu dissuasif : « l'intervention au Mali aura bel et
bien lieu dès que les conditions seront réunies. Et nous ferons en sorte
qu'elles le soient le plus rapidement possible ; d'où notre présence ici », a-t-il
rassuré. M. Sissoko a également avancé que sa visite a pour objet de féliciter
l'engagement quotidien du président ivoirien et du médiateur Blaise Compaoré
dans la résolution de la crise malienne. « Nous sommes là pour en outre adresser
un message d'amitié, de fraternité et surtout de reconnaissance de tout ce que
la Cedeao a fait et fait pour le Mali pour que notre pays retrouve son unité
dans l'optique d'organiser rapidement des élections propres sans crise
postélectorale », a-t-il précisé. Peu avant son échange avec Alassane Ouattara,
Django Sissoko s'est entretenu avec son homologue Daniel Kablan Duncan à la
Primature. Il a indiqué que cette conversation a essentiellement porté sur la
coopération bilatérale entre les deux pays. « Daniel Kablan Duncan, pour avoir
été ministre des Affaires étrangères, connaît parfaitement la coopération entre
le Mali et la Côte d'Ivoire. Nous avons donc passé en revue tous les aspects de
cette coopération », a-t-il déclaré.




 




Exercices
militaires (Licorne), plusieurs FRCI blessés dans un grave accident





ConnectionIvoirienne.net 27/12/2012  -

Une douzaine
d'éléments des Forces républicaines de Côte-d'Ivoire FRCI ont été blessés dans
un grave accident de la route dans l'ouest de la Côte-d'Ivoire, au cours de la
deuxième journée des exercices militaires avec la force françaises Licorne et
les forces armées du Liberia.  Selon nos informations, quatre blessés qui
se trouveraient dans des états critiques, ont été rapatriés sur Abidjan pour les
soins appropriés. 1 500 soldats ivoiriens et plusieurs centaines de soldats
Libériens et Français sont impliqués dans les opérations, indiquent des sources
militaires ivoiriennes. Ces exercices sont prévus pour durer du 23 décembre 2012
au 3 janvier 2013.




 




Côte d'Ivoire
: Rue Lépic, des militants du RDR d'Abobo manifestent contre le choix de la
candidature de Toungara




Koaci.com
27/12/2012

- Le choix de la candidature du ministre du Pétrole et des Mines, Adama Toungara
aux élections municipales de février prochain à Abobo divise les militants du
RDR de la commune. KOACI.COM apprend ce jeudi que les partisans de Jeanne
Peuhmon, à majorité des femmes auraient pris d'assaut le siège de la rue Lépic
pour manifester leur mécontentement.  Cette réaction des militants n'est pas du
tout surprenante. Selon des informations en notre possession, des militants
avaient prévu d'assiéger leur siège si la direction du parti retenait la
candidature de l'actuel ministre du Pétrole et des mines. Des réunions secrètes
dans les « grins », espaces d'échanges des militants RDR auraient lieu dans ce
sens pour sonner la mobilisation. Aujourd'hui, c'est chose faite dès l'annonce
du maintien de la candidature de Toungara, des militants du parti de Ouattara
ont automatiquement pris d'assaut la rue Lépic où est situé le siège. Les
manifestants à la cause de la conseillère du président ivoirien, Jeanne Peuhmon,
par ailleurs conseillère municipale, selon d'autres sources récusent le choix
d'Adama Toungara, parce que ce dernier aurait un mépris pour la population. Et
n'aurait réalisé aucune action durant les dix ans qu'il a passé à la tête de la
municipalité. Nous apprenons enfin que ce sont au total huit candidats qui se
disputaient le siège de la mairie à Abobo, alors que le choix du parti s'est
finalement porté sur le ministre du Pétrole et des mines du gouvernement de
Duncan.




 




 




Situation au
Mali : Ansar dine et le Mnla prêts à cesser toute hostilité et à dialoguer avec
Bamako




aBamako.net
28/12/2012

- Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla)
et les islamistes d'Ansar dine se disent prêts à cesser toute hostilité et à
négocier avec Bamako. Cette volonté a été exprimée à Alger (Algérie), à l'issue
d'une déclaration de partenariat signée entre les deux groupes, d'après un
communiqué transmis à des journalistes. Au lendemain du feu vert du Conseil de
sécurité de l'Onu à l'envoi d'une force internationale au Nord du Mali pour
chasser les islamistes, Ansar dine (défenseurs de l'islam) et le Mnla font un
pas vers l'apaisement et les négociations. Dans un accord de partenariat conclu
sous l'égide de l'Algérie, les deux groupes se disent prêts au dialogue avec les
autorités de transition de Bamako. L'engagement d'Ansar dine et du Mnla
intervient après que le Conseil de sécurité des Nations-unies eut approuvé une
résolution pour le déploiement d'une mission internationale de soutien au Mali
(Misma). Mais, le Conseil a surtout insisté sur la nécessité de dialoguer avec
les groupes armés du Nord qui rejettent le terrorisme et la partition du Mali.
Les experts militaires restent divisés sur le calendrier du déploiement de la
force. La remise en marche de l'armée malienne défaite et humiliée par les
islamistes armés, sera nécessaire, repoussant une éventuelle offensive à
septembre 2013. L'accord conclu à Alger le 21 décembre dernier, a été entériné
par Baye Ag Dikname et Mohamed Ahrib,,,,, au nom respectivement du Mnla et
d'Ansar dine. Les deux groupes s'engagent à cesser toute hostilité et à
collaborer pour assurer une assistance humanitaire d'urgence à la population en
besoin. Le Mnla et Ansar dine s'abstiennent en outre, de toute action
susceptible d'engendrer des situations de confrontations ou toute forme
d'hostilité dans les zones sous leur contrôle, tout en œuvrant à réaliser la
libre circulation des personnes et des biens et la relance des activités
politiques, économiques et administratives, précise le document parvenu à des
journalistes. Le texte dit que le Mnla et Ansar dine s'engagent par ailleurs, à
sécuriser les zones sous leur contrôle, à travers la mise en place de forces de
sécurité composées d'éléments des deux groupes. Ils promettent également d'agir
de manière à permettre la libération des otages détenus par Aqmi et le Mujao. Au
moins dix Européens dont sept Français et trois Algériens sont retenus par des
groupes terroristes dans le Sahel. Contrôlant entièrement le Nord malien depuis
six mois, ils y ont instauré la charia (loi islamique) commettant des exactions
sur les populations et s'adonnant au trafic de tout genre et surtout à
l'enlèvement d'Occidentaux. A Gao, ville du Nord-Est sous contrôle, des
islamistes ont amputé deux personnes vendredi et déclaré que huit autres
allaient subir bientôt le même sort en application de la charia. Depuis août
dernier, plusieurs amputations ont été commises par les islamistes dans
différentes localités du Nord. C'est le Mnla qui avait lancé début de cette
année dans le septentrion malien, une offensive, avant d'être chassé à son tour,
par des groupuscules armés proches d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), du
Mouvement pour l'unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et d'Ansar dine.
Des dissensions profondes sont apparues ces derniers temps, entre les leaders de
ces mouvements, en l'occurrence Moktar Bel Mokhar et le terroriste Abdelmalek
Droukdel alias Abou Moussaâb Abdelwadoub, chef d'Aqmi. Le divorce avec les
mouvements contrôlant le Nord malien a donné lieu à des affrontements répétés
ayant opposé leurs éléments. Les deux groupes, qui avaient entamé début décembre
une amorce de dialogue à Ouagadougou sous la houlette du médiateur de la Cedeao,
ont aussi promis de conjuguer et de coordonner leurs actions dans le cadre d'une
démarche visant la recherche d'une solution pacifique et durable avec les
autorités de transition. Enfin, la déclaration qui renseigne sur la volonté des
deux parties de cesser toute hostilité et de lutter contre le terrorisme et le
crime organisé, stipule qu'elles mettront à la disposition de l'Etat malien
leurs moyens, en vue de rétablir la sécurité et de garantir l'intégrité
territoriale du pays.