REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 24 AVRIL 2013

24 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 24 AVRIL 2013








Mali : le contingent ivoirien formé aux droits de l'homme et au droit
humanitaire international




 





(Xinhua – 24 avril 2013) -

Les
militaires ivoiriens en attente d'être déployés au Mali ont entamé mardi à
Abidjan une formation sur les droits de l'homme, la protection des civils et le
droit humanitaire international. Au total 235 officiers, sous-officiers et
soldats du rang des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) participent à
la formation assurée par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).




 




"Il
s'agit de faire en sorte que dans l'action que mènent les militaires, les droits
de l'homme soient respectés", a indiqué le responsable de la Division des droits
de l'homme de l'Onuci, Eugène Nindorera, à l'ouverture de la formation. "Le
respect des droits de l'homme reste un impératif pour le personnel d'une
opération de maintien de la paix, qu'il soit civil, policier ou militaire",
a-t-il dit soulignant qu'il est important de leur rappeler que "des règles
existent même en temps de conflits".




 




Selon
M. Nindorera, les troupes ivoiriennes seront confrontées sur le terrain à ces
"défis inhérents à toute mission de maintien de paix" et il s'avère nécessaire
de leur donner "les outils pour y faire efficacement face". L'armée ivoirienne
sera bientôt à Bamako, dans le cadre de la Mission internationale de soutien au
Mali (Misma).




 




Les
235 militaires ivoiriens, tous grades confondus, vont composer un bataillon
logistique d'appui aux forces africaines et françaises qui combattent les
groupes armés islamistes dans le Nord-Mali. Ils étaient en préparation depuis le
6 avril à Lomo-Nord (Toumodi, centre, à 200 km d'Abidjan) dans le cadre d'une
formation assurée par la force française Licorne et destinée à les mettre en
situation proche du théâtre malien.




 




 





Violences postélectorales : au moins un mort à Abidjan




 





(Agence de Presse Africaine – 24 avril 2013) -

Au
moins une personne a été tuée mardi soir à Abidjan dans des violences
postélectorales après la proclamation des résultats officiels des élections
régionales et municipales de dimanche, par la Commission électorale indépendante
(CEI).




Selon
une source sécuritaire jointe par APA, un ''jeune a succombé de ses blessures
après avoir pris une balle dans la tête'' lors d'une manifestation de
protestation contre les résultats donnés le même jour par la Commission
électorale indépendante (CEI). ''L'incident a eu lieu derrière la Mairie
d'Adjamé vers chez le candidat Farikou Soumahoro'', a précisé la même source,
ajoutant que les forces de l'ordre sont dans le secteur pour sécuriser le
domicile de du candidat perdant Farikou Soumahoro.




 





D'autres sources contactées indiquent que deux ou trois personnes auraient
également trouvé la mort lors de ces violentes manifestations postélectorales.
La Commune d'Adjamé, le centre commercial de la capitale économique ivoirienne,
a été remportée par Youssouf Sylla, le candidat du Rassemblement des
républicains (RDR) avec 10 563 voix, soit 30,52%.




 




Des
partisans du candidat indépendant Soumahoro aux municipales à Adjamé ont assiégé
la mairie de la commune pour y installer leur mentor. Ces manifestants ont
également provoqué une émeute dans le marché du Forum, semant la peur et la
panique au sein des commerçants. La situation reste encore tendue dans certaines
circonscriptions électorales du pays où les candidats contestent les résultats
donnés par la Commission électorale indépendante (CEI).




 




 





Manifestations armées à Koumassi après la défaite du candidat du RDR aux
municipales




 





(Agence de Presse Africaine – 24 avril 2013) -

Des
tirs à l'arme ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi à Koumassi,
commune située au Sud d'Abidjan, quelques minutes après la proclamation des
résultats officiels des élections municipales de dimanche, par la Commission
électorale indépendante (CEI).




Des
partisans du candidat Ibrahim Bacongo Cissé du Rassemblement des républicains
(RDR, au pouvoir) sont descendus dans les rues de Koumassi pour manifester
''bruyamment'' en tirant des coups de feu pour dénoncer la défaite de leur
candidat. ''Ca tire encore'' a déclaré laconiquement à APA, un enseignant, joint
au téléphone vers 23h00, gmt. Apeuré avec sa gorge nouée, il ajoute que ''les
manifestants ont incendié des pneus à plusieurs carrefours de la commune''.




 




Selon
les résultats officiels proclamés mardi nuit aux environs de 22h00, gmt par la
Commission électorale indépendante, le maire sortant, Raymond N'dohi du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a remporté les municipales de dimanche
avec 41,14% des suffrages exprimés.





D'autres témoins joints par APA, affirment que les manifestants qui scandaient
''on veut Bacongo, on veut Bacongo'' se dirigeaient vers le secteur SICOGI de
Koumassi dont les habitants, en majorité des pro-Gbagbo, sont accusés d'avoir
soutenu l'adversaire de leur candidat. L'armée ivoirienne, appuyée par les
casques bleus de l'Opération des Nations Unies a quadrillé tout le secteur ainsi
que la mairie, également cible des manifestants. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : des violences éclatent à Abidjan après les résultats d'élections
municipales




 





(L'Express, AFP – 24 avril 2013) -

De jeunes militants ont violemment manifesté mardi soir dans un quartier
d'Abidjan après l'annonce de résultats des élections municipales ivoiriennes de
dimanche et la police a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser, ont
indiqué à la presse des habitants.




Vers
23H00 (locales et GMT), "après l'annonce à la télévision de la victoire du maire
sortant de Koumassi (un quartier sud d'Abidjan, ndlr), Raymond N'dohi, des
partisans de son rival Bacongo Cissé sont sortis dans les rues, ont mis le feu à
des pneus et barré une voie", a raconté une résidente.




 






Gourdins, machettes, coups de feu et gaz lacrymogènes




"Les
jeunes sont armés de gourdins et de machettes", a rapporté un témoin. D'autres
ont fait état de coups de feu, sans en préciser l'origine. "Les forces de
l'ordre ont jeté des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, les gens
ont couru dans tous les sens", a déclaré un habitant.




Lors
des municipales, Koumassi était parmi les quartiers les plus disputés d'Abidjan
entre les deux grands partis de la coalition gouvernementale, le Rassemblement
des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara et le Parti démocratique
de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié.




 




Des
violences avaient déjà été déclenchées lundi à Koumassi par des partisans en
colère du candidat RDR défait Bacongo Cissé, par ailleurs ministre de
l'Enseignement supérieur, qui ont crié à la fraude quand s'annonçait la victoire
du maire sortant PDCI. Des incidents du même genre avaient eu lieu dans d'autres
quartiers de la capitale économique au lendemain des élections régionales et
municipales de dimanche. Le double scrutin s'est globalement déroulé dans le
calme mais le dépouillement a été marqué dans certaines localités par de fortes
tensions liées à des accusations de fraude. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Dénouement à Koumassi et début de la proclamation des résultats
des régionales




 





(Koaci.com - 24 avril 2013) -

Comme
convenu la commission électorale indépendante (Cei) a poursuivi ce mardi soir la
proclamation des résultats des municipales, entamée depuis hier lundi, et, et ce
pour la première fois, commencé à délivrer ceux des régionales pour le scrutin
couplé du dimanche dernier.




 




Alors
que les cas de Treichville et Mankono seront, comme annoncé plus tôt, soumis à
discussion compte tenus du saccage des locaux de la CEI avec les urnes et les
procès-verbaux dérobés, cette nouvelle soirée électorale devrait sonner la fin
du "palabre" politique dans la commune de Koumassi à Abidjan, théâtre de
violents affrontements créant une situation inquiétante depuis la fermeture des
bureaux de vote dimanche, jusqu'à ce mardi soir. En effet, la Cei a annoncé la
victoire de la liste du Pdci de Ndohi face à celle du Rdr du ministre Bacongo.
[...]




 




 





Yopougon: « Nous avons les preuves de notre victoire et elle nous sera
rétrocédée »




 





(Connectionivoirienne.net – 24 avril 2013) -

Chers
Tous, nous voici face à l'ultime étape avant notre victoire finale. Ce soir, au
vu de toutes les informations que nous avons collectées, j'accuse la CEI 4
présidée par M. COULIBALY Yaya de complicité dans la forfaiture manigancée par
nos adversaires. Dans leur précipitation pour annoncer leur pseudo victoire, M.
COULIBALY Yaya et ses complices ont laissé derrière eux les traces indélébiles
de leur défaite. A travers le parti pris flagrant de M. COULIBALY YAYA, la CEI,
supposée être l'arbitre est devenue partisan du camp adverse. A Sogefiha NIANGON,
nos adversaires ont signé sous la contrainte des PV avant l'heure. Le magistrat
de la CEI Centrale, M. COULIBALY Kuibert a dû déchirer certains PV tronqués dans
ce lieu de vote. Toutefois je vous appelle au calme, car quand on a gagné comme
nous, on ne doit pas céder aux sirènes de la violence. Nous combattrons avec les
moyens légaux mis à notre disposition par la loi pour récupérer notre victoire.
La Côte d'Ivoire est un État de droit dirigé par un homme soucieux du respect du
droit qui a en horreur les voleurs et les fainéants. C'est pourquoi, je puis
vous dire, chers amis, que le Président ADO ne saurait être mêlé de près comme
de loin à cette forfaiture qui se passe à Yopougon comme certains voudraient le
faire croire. Populations de Yopougon, retenez que nous ne céderons ni aux
menaces, ni aux intimidations. Le président BEDIÉ, en déléguant ce jour auprès
de nous le SG Adjoint Chargé des Elections, tient à nous confirmer son soutien
dans cette ultime bataille. C'est pourquoi nous ne reculerons pas. M. COULIBALY
Yaya, en tronquant les résultats de la CEI 4 pour faire de l'homme dont il le
Chargé de mission le vainqueur, a fait montre de cynisme et de brigandage
électoral. Et nous ne saurions accepter cette forfaiture. Nous avons les Preuves
de notre victoire et elle nous sera rétrocédée. Demeurons mobilisés. Merci pour
votre soutien constant. Doukouré Moustapha




 






 





Côte d'Ivoire : Violences après les municipales, le RDR annonce porter plainte
contre le PDCI !






 





(Koaci.com - 24 avril 2013) -

Au
delà des interrogations sur la pérennité de l'alliance RHDP au sortir des
municipales, la pilule de la taxation de violence tout azimut qui le frappe
semble amer du côté du Rassemblement des républicains (Rdr) et la réaction du
jour le confirme. Au regard de l'évolution inquiétante de la situation politique
entre le PDCI et le RDR, alors que leurs deux présidents Ouattara et Bédié sont
restés pour l'heure muets et que les violences éclates ci et là, le porte parole
du Rdr a annoncé, via un cinglant communiqué, ce mardi soir que son parti allait
saisir la Chambre Administrative de la Cour Suprême via les avocats du parti.




 





"Alors que les mauvais perdants qui ont introduits en Côte d'Ivoire "la
technologie électorale" en son temps, arrêtent leurs œuvres de diabolisation.
Pour notre part, nous avons commis des huissiers aux fins de constater les
violences et les cas de fraudes avérées, orchestrées par nos adversaires, en
l'occurrence par le PDCI-RDA. La Chambre Administrative de la Cour Suprême sera
saisie par nos avocats à cet effet." à indiqué, Joel Nguessan, relais officiel
du parti d'Alassane Ouattara.




 




Du
côté du PDCI, la réaction ne s'est pas faite attendre, le porte parole du parti
à indiqué ce mardi soir, peu après la divulgation du communiqué du RDR, sur une
radio de la place, qu'il pourrait également user de la même méthode de plainte
que celle annoncée par le RDR notamment pour le cas de Yopougon, commune dans
laquelle le parti de Bédié conteste fermement la victoire du RDR.




 




Par
ailleurs, le FPI, que le RDR sous entend, à travers le communiqué, aider via sa
presse, le parti de Konan Bédié dans une manœuvre, selon Nguessan, de
"diabolisation" et de présentation du RDR comme une "formation politique de
violents", animera une conférence de presse ce mercredi. Une fois de plus c'est
bel et bien la politique et ses enjeux qui, au constat, sont sources de la
violence ivoirienne. Élection par ci, violence par là, ainsi va la vie en Côte
d'Ivoire.