REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 07 MAI 2013

7 mai 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 07 MAI 2013









Nationalité et foncier en Côte d'ivoire: ADO en terrain miné






 






Le Pays (07/05/2013) –


Parler du foncier et de la nationalité en Côte d'Ivoire, c'est comme parler de
corde dans la maison d'un pendu. Ce sont deux sujets extrêmement sensibles dont
l'évocation rappelle de mauvais souvenirs. Par la faute de politiciens à la
petite semaine, la Côte d'Ivoire, ce havre de paix, a connu une grave crise
pendant une décennie. Le foncier a été instrumentalisé pour exproprier des
personnes qui étaient devenues propriétaires de terres qu'ils ont longtemps
exploitées conformément d'ailleurs à une philosophie du père de l'indépendance,
Félix Houphouët-Boigny, qui voulait que la terre appartienne à celui qui la met
en valeur. Les héritiers, dont certains se sont montrés indignes de lui, l'ont
fait retourner dans sa tombe en adoptant, en 1998, une loi sur le foncier rural
qui stipule clairement que seuls les Ivoiriens peuvent être propriétaires
terriens. Du coup, des milliers de personnes, des étrangers pour la plupart, se
sont retrouvées spoliées de terres qu'elles ont pourtant acquises à la sueur de
leur front. Malgré son amendement en 2004 pour corriger les injustices faites,
cette loi n'est pas appliquée partout. Les dirigeants de l'époque ne se sont pas
aussi donné de la peine pour que force reste à la loi à partir du moment où sa
non- application les arrangeait politiquement. Continuateur de la funeste
politique de l'ivoirité, le pouvoir de Laurent Gbagbo n'a pas voulu se mettre à
dos son électorat. Il a préféré laisser se faire exproprier de milliers de
propriétaires terriens étrangers au nombre desquels de nombreux Burkinabè et les
ressortissants du Nord de la Côte d'Ivoire dont la nationalité ivoirienne a été
mise en doute. C'est cette situation tendue, prête à exploser à tout moment qui
a été léguée à Alassane Ouattara (ADO). La crise post-électorale qui a précédé
son arrivée au pouvoir a mis en veilleuse la réforme de la loi sur le foncier et
la nationalité qu'il avait promise lors de sa campagne électorale. Aujourd'hui,
le n°1 ivoirien a estimé que le moment est venu d'opérer cette réforme. Et il a
profité d'une tournée de quatre jours dans la région du Tonkpi (Ouest du pays)
pour le faire savoir. La meilleure défense, c'est l'attaque, dit-on. Alassane
Ouattara a fini donc par faire sienne cette maxime. Au regard du caractère
sensible de ces sujets, on se demandait finalement s'il allait s'aventurer sur
ce terrain miné. C'est le lieu de le dire surtout qu'il a l'alibi de chantiers
de la crise post-électorale, comme la réconciliation, pour ne pas entreprendre
la réforme en question. En effet, il y en a qui s'inquiètent que cette réforme
ne vienne plomber davantage la réconciliation qui a du mal à se concrétiser.
Pour ces personnes, il faut d'abord réconcilier les Ivoiriens qui sont sortis
profondément divisés de la crise post-électorale. Sans ce préalable, s'attaquer
au foncier et à la nationalité, c'est jeter de l'huile sur le feu, souffler sur
des braises ardentes. Toutefois, le temps presse et n'est pas un allié du chef
de l'Etat qui sera bientôt à mi-mandat de ses cinq ans de bail. La
réconciliation piétine du fait de certaines personnes qui ne rêvent que de
vengeance. Et c'est attendre Godot que de les voir jeter leur rancune à la
rivière. Il faut bien tenir la promesse faite à l'électorat. Tôt ou tard donc,
ADO devait être amené à s'attaquer au sujet et laisser ses contempteurs
conjecturer. C'est cela aussi la politique où il est difficile de requérir le
consensus pour les actes que l'on pose, même les plus nobles. On y trouvera
toujours à redire. Et c'est tout naturellement ce à quoi il faut s'attendre avec
la réforme annoncée. Déjà, il y en a qui voient une faveur à l'endroit des
étrangers en général et des Burkinabè en particulier. En d'autres termes, un
geste de Alassane Ouattara à ses parents Burkinabè étant donné qu'il a longtemps
été considéré (et continue de l'être) comme un « Mossi », sous-entendu
Burkinabè, par tous ceux qui ont essayé de lui barrer la route du pouvoir.
Toutefois, il faut dépasser ces considérations politiciennes, stigmatisantes et
xénophobes pour ne voir que les raisons objectives de cette réforme. Terre
d'immigration, la Côte d'Ivoire ne peut pas ignorer l'apport des nombreux bras
valides qui ont fait sa prospérité. Il faut savoir ménager cette force de
travail sans laquelle il n'y a pas de boom du café ou du cacao. Il faut aussi
permettre à ces petites mains de l'agriculture ivoirienne de grandir, de
s'émanciper en devenant également propriétaires terriens dans le respect bien
sûr des us et des coutumes. Leur travail profite avant tout à la Côte d'Ivoire,
leur pays d'accueil. En somme, Ivoiriens et immigrés doivent trouver leurs
comptes dans une loi foncière juste, équitable. Dans ce sens, il faut saluer la
démarche participative que compte entreprendre le chef de l'Etat dans le cadre
de la réforme de la loi sur le foncier rural et la nationalité. C'est déjà une
précaution pour ne pas réveiller les vieux démons.






 






 






Le pouvoir ivoirien prône la patience aux 64.000 ex-combattants à réinsérer






 






AFP


(07/05/2013) – Le gouvernement ivoirien a appelé lundi à la "patience" les
64.000 ex-combattants qui doivent être réinsérés après la crise
politico-militaire meurtrière de 2010-2011, dénonçant de récents incidents
causés par des éléments mécontents. "On est en train de trouver des solutions
avec l'ADDR", (Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la
réinsertion, créée en 2012), a déclaré le ministre de la Défense Paul Koffi
Koffi devant des ex-combattants à Bouaké, la grande ville du centre du pays. "On
ne peut pas réintégrer 64.000 ex-combattants en un an. Soyez un peu patients",
a-t-il lancé. "L'Etat ne peut pas tolérer le désordre", a-t-il ajouté. Bouaké a
été récemment le théâtre de manifestations d'ex-combattants réclamant leur
réinsertion. Le 11 avril, environ 200 d'entre eux avaient bloqué l'entrée sud de
la ville durant plusieurs heures. Il s'agissait de la plus importante
manifestation de mécontentement de combattants démobilisés depuis la fin de la
dernière crise. Le président de l'ADDR, Fidèle Sarassoro, a déclaré devant la
presse qu'"il faut à l'Etat de Côte d'Ivoire 90 milliards de francs CFA (près de
140 millions d'euros, ndlr)" pour trouver un débouché aux 64.000 ex-combattants
et que les autorités comptaient notamment sur leurs partenaires. Longtemps
attendu, le processus de désarmement et réinsertion a débuté ces derniers mois
avec l'intégration d'ex-combattants parmi les gardes pénitentiaires. D'autres
éléments devraient être recrutés dans des services de l'Etat comme la douane,
mais la plupart sont censés à terme se voir proposer une activité dans le tissu
économique, à condition que les financements soient réunis par l'Etat. Bouaké a
été de 2002 à 2011 le fief des ex-rebelles qui avaient pris le contrôle du nord
du pays. Ils se sont ralliés au président Alassane Ouattara lors de la crise
postélectorale de 2010-2011, qui a fait quelque 3.000 morts. Le processus de
démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), qui a été un échec cinglant
durant la dernière décennie, doit s'accomplir parallèlement à la réforme du
secteur de la sécurité (RSS). Jusque-là, la refonte de l'armée a toutefois été
surtout marquée par l'emprise des anciens chefs de la rébellion sur les
principales unités, selon les observateurs.






 






 






Côte d'Ivoire : Mamadou Koulibaly appelle les partis d'opposition à la création
d'une « coalition de rupture » 






 






Koaci.com (06/05/2013)

– Telle une symphonie bien huilée, après le Fpi et son forum sur l'économie du
week end axé sur la critique de la gestion de la Côte d'Ivoire par le président
Ouattara ce fut au tour ce lundi du président de Liberté et démocratie pour la
république (Lider) de s"y adonner. En effet, fidèle à lui même, le "grand
théoricien" Mamadou Koulibaly a, à l'occasion du bilan de deux ans de gestion du
pouvoir Ouattara, s'est pris en rassembleur en invitant ce lundi, les autres
formations politiques d'opposition à se mettre ensemble pour créer une «
coalition de rupture. » Selon lui, cette coalition ne sera pas un lieu de
rassemblement autour d'un individu encore moins un parti politique. « C'est la
coalition qui décidera de ce que nous ferons. Elle se mettra d'accord sur un
programme,» a-t-il insisté. En attendant que son plaidoyer ait un écho favorable
auprès des autres leaders des partis d'opposition, le président de Lider leur
rappelle par ailleurs qu'ils ne pourront pas tout seul faire plier le régime de
Ouattara. « C'est ensemble que nous allons y arriver. Si ce discours passe tant
mieux. Mais nous continuerons de nous battre, » a-t-il ajouté. «Cette coalition
ne doit pas renoncer aux ambitions mais relever les défis qui l'attende. On fait
notre travail d'opposition pour contribuer au renforcement de la démocratie.
C'est un plaidoyer pour sonner le tocsin de la mobilisation,» a martelé Mamadou
Koulibaly. Tout en qualifiant le bilan de la deuxième année du pouvoir du
président ivoirien de mauvais, le patron de Lider a également déploré la
présence d'Amadé Ourémi dans la forêt du mont Péko à l'ouest de la Côte
d'Ivoire. L'ancien président de l'assemblée nationale ivoirienne a quelque fois
qualifié cet occupant illégal de la forêt classée de « star » à la solde du
président ivoirien. «Le puissant Ouattara est incapable de sortir Amadé Ourémi
de la forêt. Donc il est complice de ses actions. Si la coalition de rupture
voit le jour elle va obliger le gouvernement à mettre de l'ordre dans l'ouest, »
a-t-il enfin indiqué. Alors que tout indique qu'il n'y aura rien en face de
Ouattara en 2015 pour briguer un second mandat, Mamadou Koulibaly, qui enseigne
au Ghana depuis la fin de la crise, pourrait être le trouble d'une, sans nul
doute, bien petite fête.






 






 






Côte d'Ivoire : Abidjan, un président d'une CEI locale convoqué la gendarmerie






 






Koaci.com (06/05/2013)

– Pendant que le président ivoirien crédite la Commission électorale
indépendante (CEI) d'une bonne organisation des élections locales du 21 avril
dernier, des informations en notre possession accablent certains présidents
locaux de cette institution présidée par Youssouf Bakayoko pour avoir trempé
dans des magouilles. La présidente de la CEI locale de Port-Bouet 1, Mme Kacou
Ahimou épouse Gbrobo est en ce moment l'objet d'une poursuite judiciaire sur
plainte de la tête de liste « Mouvement des enfants de Port-Bouet », le Dr Emmou
Sylvestre. Ce dernier a au cours d'une rencontre avec la presse affirmé ce lundi
à son quartier général de campagne en présence de son directeur de campagne et
plusieurs autres membres de la liste, que la présidente de la CEI locale a été
convoquée par la Gendarmerie nationale section des recherches. Cette dernière
répondra à cette convoqué ce mardi à 10 heures 30 pour enquête judiciaire. Cette
procédure a pu aboutir selon le docteur candidat malheureux grâce à
l'intervention du procureur de la république près le tribunal de première
instance Abidjan Plateau. «Voulant donc déposer une plainte comme il se doit
dans ce genre de situation, le commissaire du district de Port-Bouet, M.
Adjoumani a refusé de prendre notre déposition, prétendant vouloir se référé
d'abord à sa hiérarchie. Ainsi, nous nous sommes déportés chez le procureur qui
par un soit transmis, l'a fait convoquer par la brigade de recherche de la
gendarmerie nationale, le mardi 7 mai 2013, » a expliqué l'adversaire d'Aka
Anghui. En effet dans ses explications, le Dr Emmou Sylvestre reproche à la
présidente locale de l'avoir contraint la veille du scrutin du 21 avril à
effectuer des dépenses pour le compte de la CEI, notamment la location de
véhicules pour le transport des urnes. «Il est toute fois bon de souligner que,
Mme Kacou Ahimou épouse Gbrobo, présidente de la CEI locale1, a joint notre
directeur de campagne Monsieur Adjoumani innocent par téléphone en début
d'après-midi du samedi 20 avril. Ce dernier étant en ma compagnie, m'a passé le
téléphone. La présidente m'informe qu'une fraude massive s'orchestrait dans le
camp de dame Aka Anghui, donc je gagnerais à lui louer quatre véhicules de
marque KIA pour convoyer les urnes prétendant que la CEI ne lui avait pas donné
de véhicules, » a ensuite déclaré le candidat. Dans le souci d'avoir un scrutin
sécurisé, je me suis senti obligé de m'exécuter, précise l'adversaire d'Aka
Anghui. Le docteur a par ailleurs indiqué qu'il a envoyé son chauffeur faire la
course en lui demandant de bien préciser sur la facture, le nom des chauffeurs,
la plaque d'immatriculation, la couleur des véhicules et même le numéro portable
des chauffeurs. « Mon chauffeur a remis les véhicules au chauffeur de la
présidente et m'a envoyé la facture dont le montant s'élevait à deux cent
quarante mille francs cfa. Malgré tous ces efforts, le scrutin a été révélé par
Kangouté, secrétaire général de la CEI locale Port-Bouet 1, que la CEI centrale
avait mis tous les moyens logistiques nécessaires à l'organisation du scrutin, à
leur structure. Il s'étonnait donc de la démarche de sa patronne, qui a tenté de
corrompre le propriétaire des dits KIA ...etc, » a-t-il insisté. Pourquoi a-t-il
décidé de porter plainte ? En réponse à cette question, le candidat a indiqué
que la concerné a refusé lorsque l'affaire a été ébruitée dans la commune après
la proclamation des résultats. Le candidat de la liste indépendant avait au
paravent précisé que de nombreuse irrégularité dans l'organisation des élections
ont été décelées. C'est pourquoi, il demande la reprise du scrutin dans la
commune de Port-Bouet.






 






 






Bien-être des populations : Les grandes décisions de Ouattara pour soulager les
Ivoiriens






 






Le Parisien (07/05/2013) –


"Nous voulons que les Ivoiriens vivent mieux ». Ces propos tenus samedi dernier,
à Man, lors du séjour du président Alassane Ouattara dans le Tonkpi, en disent
long sur l'état d'esprit du premier des Ivoiriens. En effet, au terme de sa
visite qui a eu lieu du 02 au 05 mai derniers, le Chef de l'Etat ivoirien a
rappelé qu'après les actions menées dans le cadre de l'approvisionnement en eau
potable, l'électrification rurale, la réhabilitation d'infrastructures, le
renforcement de la sécurité, sous-tendus par le Programme Présidentiel d'Urgence
(PPU), le cap sera mis sur la relance économique. Mais pour le président
Ouattara, tout passe par l'amélioration du quotidien des Ivoiriens à travers des
mesures spécifiques qui vont s'articuler autour d'une meilleure rémunération des
fonctionnaires, la baisse du prix de certains produits de grande consommation,
etc. Conscient de la souffrance des populations ivoiriennes, le président fait
tout ce qui est humainement possible. Cependant il importe de préciser que pour
savoir où nous en sommes, où nous allons, l'on doit se rappeler d'où nous
venons. A son arrivée au pouvoir, le taux de pauvreté avait augmenté en dix ans
de 25 à 30%. Mais tous les économistes savent que les choses ne se balaient d'un
seul coup du revers de la main. La Côte d'Ivoire était un pays en lambeaux,
économiquement balafré, où les Ivoiriens tiraient le diable par la queue ou
avaient même du mal à voir la queue du diable pour la tirer. Aujourd'hui, des
efforts ont été consentis et l'année 2013, comme le disent les autorités
ivoiriennes, le Fmi et la Banque mondiale, devraient permettre aux Ivoiriens de
sentir les effets de la croissance. Une croissance de 8,6% pour les institutions
de Bretton Woods mais 9,6% pour les autorités ivoiriennes. Toute chose qui amène
le président de la République à demander un peu de patience car la mise en route
de certaines actions porteront leur fruit. Déjà, les prix des hydrocarbures ont
été harmonisés au niveau du gaz butane avec les bouteilles B12, B6 et B28, avec
des subventions de l'Etat. Pour la B28, la subvention a sauté parce que dans les
maquis, c'est cette bouteille qui est beaucoup utilisée. La péréquation permet
donc aux populations hors d'Abidjan de payer moins cher que ce qu'elles paient
maintenant. L'Etat ayant décidé de prendre en compte le volet transport pour
éviter que les commerçants véreux ne jouent sur cette marge. Ouattara a aussi
hérité d'un secteur électrique déficitaire de 200 milliards de Fcfa en 2011.
Mais pour éviter que les plus pauvres paient plus que les plus nantis, des
subventions ont été éliminées, là où c'est nécessaire. En ce qui concerne les
producteurs, rien n'a été laissé au hasard. La reforme de la filière café-cacao
permet aux paysans de bénéficier de 60% du prix Caf. En prime un meilleur
pouvoir d'achat pour cette frange de la population. Les fonctionnaires n'ont pas
été oubliés également. Surtout ceux du secteur Education. En effet, des
indemnités ont été payées dans ce domaine. Le taux d'inflation dont on parle
tant en Côte d'Ivoire a été plus ou moins contenue. Au Ghana, ce taux est à deux
chiffres. Il se situe autour de 10, 11, voire 12%. Alors qu'en Côte d'Ivoire il
est à 1,5%. Mais le président Ouattara n'entend pas s'en satisfaire puisqu'il
estime que '' nous devons faire des efforts''. Au niveau du carburant, les prix
seront désormais automatiques, et seront fonction du cours du dollar et du prix
du baril sur le marché international. Au début du mois de mai, au niveau du
super sans plomb, il y a eu une baisse de 28 Fcfa sur le litre. En avril,
c'était 10Fcfa. Soit un total de 38 Fcfa en deux mois. Fini sous Ouattara, les
moments où les prix étaient fixés ''à l'emporte pièce''. Cela se traduit déjà
par l'annonce de la surveillance renforcée pour le contrôle des prix afin de
régler le problème de la cherté de la vie. La richesse de l'Etat doit donc
profiter à tout le monde. Et cela, le président Ouattara l'a maintes fois
indiqué. Il vient encore de décider de sévir contre ceux qui s'adonneraient à
des détournements de fonds. Le Gouvernement Ouattara, et les gens, si ce n'est
de la mauvaise fois foi, feignent de l'ignorer, jouit d'une situation chaotique
qu'il essaie de régler. Ceux qui se targuent d'être des économies savent à quel
moment les résultats se font sentir. «En économie, les réformes portent leurs
fruits plusieurs années après. Ce que nous voulons faire, c'est de trouver des
mesures spécifiques ponctuelles pour les plus défavorisés », a révélé le
président Ouattara, promettant que la Côte d'Ivoire n'attendra pas trois années
pour essayer d'améliorer le quotidien des défavorisés. Et de façon graduelle,
les Ivoiriens sentiront les efforts et les actions posées. Car on ne le dira
jamais assez, on oublie d'où la Côte d'Ivoire vient.






 






 






6,5% de taux de croissance attendu au sein de l'UEMOA en 2013, selon le
Gouverneur de la BCEAO






 






Agence de Presse Africaine


(07/05/2013) – Le Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (BCEAO), l'ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné a salué lundi à Abidjan un
''regain'' de l'économie sous régionale, révélant que le taux de croissance
prévu en 2013 au sein de l'Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
est de 6,5%. M. Koné s'dressait à la presse à l'issue d'une audience avec le
Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara à qui, il a fait le point de l'UEMOA,
notamment les perspectives économiques d'ensemble et en particulier celles de la
Côte d'Ivoire. Selon le Gouverneur, les perspectives sont bonnes avec a un
''regain'' qui est observé actuellement au niveau de l'économie et de la
croissance. ''En ce qui concerne l'Union dans sa globalité, le taux de
croissance prévu en 2013 est de 6,5%'', a-t-il annoncé, estimant que c'est une
bonne chose, malgré les difficultés qu'ont connues certains pays. Tiémoko
Meyliet Koné, a en outre souligné qu'après la crise, la Côte d'Ivoire demeure le
moteur de la croissance régionale, parce que son taux de croissance attendue
cette année est de l'ordre de 9%. Pour le Gouverneur, cette performance de la
Côte d'Ivoire va permettre, de tirer vers le haut, le taux de croissance de
l'ensemble de l'Union économique monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui regroupe
huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le
Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.






 






Le groupe Bouygues annonce un investissement de plus de 500 milliards de fcfa
pour produire du gaz en Côte d'Ivoire






 






Agence de Presse Africaine


(07/05/2013) – Le groupe français, Bouygues a annoncé lundi à Abidjan qu'il est
en phase de développement d'un projet très ''important et lourd'' qui nécessite
un investissement de plus d'un milliard de dollar, soit plus de 500 milliards de
fcfa sur le ''bloc CI 27'' pour produire du gaz en Côte d'Ivoire. Selon Martin
Bouygues, Président Directeur Général (PDG) du Groupe Bouygues qui s'exprimait
au terme d'une audience avec le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, son
Groupe est dans une phase ''intéressante'' en Côte d'Ivoire où il est engagé
dans la production d'énergie et de gaz, la construction du 3ème pont d'Abidjan
et plusieurs autres infrastructures. ''Nous sommes capables de produire, au
moins pour les dix ans à venir, une quantité de gaz suffisante pour assurer les
besoins de la Côte d'Ivoire et produire de l'énergie électrique'', a-t-il dit.
S'agissant de la construction du 3ème pont d'Abidjan, le pont Henri Konan Bédié,
il a souligné avoir '' confirmé'' au Président Ouattara, la livraison du pont
pour décembre 2014. Pour lui, ce pont sera très ''symbolique'' puisqu'il va
améliorer sensiblement la circulation dans la ville d'Abidjan et constituer en
même temps un motif de '' fierté'' pour les Ivoiriens par sa conception ainsi
que par son mode de financement qui est assez ''original''. La reprise de la
quasi-totalité des activités du groupe Bouygues en Côte d'Ivoire ainsi que le
retour d'autres investisseurs sont de ''bons signaux'' qui montrent que le pays
est désormais ''relancé'' et qu'il a retrouvé une activité ''pleine et entière'.
Le groupe Bouygues coiffe les activités de gestion de l'eau et de l'électricité
en Côte d'Ivoire, rappelle-t-on. Il est également présent dans les activités
portuaires et ferroviaires du pays.