REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 31 DECEMBRE 2012

31 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 31 DECEMBRE 2012






Côte d'Ivoire: Le FPI
annonce sa participation aux élections et exige une date consensuelle




Koaci.Com
– 30/12/2012 - Le président intérimaire du Front populaire ivoirien, (FPI) Miaka
Ouretto a annoncé ce samedi au siège de son parti politique à l'occasion d'une
cérémonie de retrouvailles avec les élargis pro-Gbagbo, que la conviction des
partenaires de la Côte d'Ivoire est l'implication de la classe politique
ivoirienne dans la fixation d'une date consensuelle des élections régionales et
municipales à venir. La date de ces échéances électorales ayant été fixée au 24
février 2013, Miaka Ouretto met en garde le pouvoir d'Abidjan. «Il faut qu'on
définisse les règles du jeu de manière clair et consensuelle, sinon des
pressions inutiles, oh quant aux candidatures qu'on arrête pour les mairies et
les élections régionales. Ca nous fait rire quand on voit cela. On n'a même pas
arrêté la date de manière consensuelle, comment il peut y avoir élections, il ne
peut pas y avoir élections. Nous devons arrêter de façon consensuelle la date
des élections, c'est comme ça sa se passe. Où nous sommes partis tous la haut
là, leur conviction c'est ça, il faut le dire. Et nous ne devons pas tricher
avec ça. C'est ce que je voudrais dire, » a déclaré le président intérimaire du
Front populaire ivoirien, (FPI) affichant du coup les ambitions de sa formation
politique à participer à ces futures élections. « Voilà, ils sont là. Ce sont
nos futurs candidats. On n'a voulu expérimenter le marché politique de
l'oligopole, ça n'a rien donné et on n'est parti aux élections avec des partis
fantoches, on a vu le résultat. Ce n'est pas bon. C'est pour cela, il faut
ouvrir le jeu politique, il faut que ce soit une véritable concurrence
politique. La concurrence politique, les règles sont clairs, les hypothèses sont
claires, » a-t-il ajouté. Le FPI ne veut pas être en marge du jeu politique,
prôné par les autorités actuelles. En prenant à témoin le président du CNRD,
Bernard Dadié présent à la cérémonie, Miaka Ouretto précise. «Sur le contrôle du
doyen Dadié, je voudrais dire de façon solennelle qu'il faut que la Côte
d'Ivoire avance. La Front populaire ivoirien (FPI) et l'opposition aient leur
place. Parfois, on nous demande de rentrez dans le jeu politique. Nous n'avons
jamais dit que nous ne rentrons pas dans le jeu politique. On va rentrer dans le
jeu politique. Il faut que ce soit un jeu clair, » a-t-il expliqué. En
attendant, le président intérimaire du FPI annonce qu'il adressera une
correspondance au président ivoirien Alassane Ouattara afin qu'il ouvre le
dialogue politique avec sa formation politique. «Dans les jours et semaines à
venir, nous allons écrire au Président Alassane Ouattara, pour lui dire que le
temps est venu qu'il s'asseye avec son opposition afin de discuter en
responsable de manière franche pour qu'on définisse les règles du jeu. La
sécurité, il faut qu'on en parle, le financement des partis politiques, il faut
qu'on en parle, la libération de nos sœurs et frères, il faut qu'on en parle.
C'est ensemble que nous devons les définir. Il n'y a pas de faux fuyant. Ce
n'est pas une affaire d'amour propre, ni une affaire d'orgueil. C'est une
affaire de démocratie, » a averti Miaka Ouretto. Le président intérimaire
exhorte enfin le pouvoir Ouattara à libérer les pro-Gbagbo encore détenus dans
les prisons ivoiriennes. « Comme le poète j'allais dire qu'il a commencé à
darder sur notre pays. Il, c'est le soleil de la liberté. Le soleil de la
liberté et c'est au président de la république que je voudrais m'adresser. Je
voudrais m'adresser au président de la république. Oui ce soleil là, il ne faut
plus l'arrêter. Il faut que tous nos frères et toutes nos sœurs qui sont en
prison sortent. A commencer par le plus illustre d'entre eux, son frère Laurent
Gbagbo. Laurent Gbagbo n'a pas sa place là-bas où il est là ce n'est pas sa
place, ce n'est pas sa place, » a-t-il conclu.




 




 




Côte d'Ivoire: Une
semaine après leur libération, les pro-Gbagbo préviennent : « Nous sommes sortis
de prison le cœur léger et en paix »




Koaci.com –
Les sept pro-Gbagbo récemment élargis par la
justice ivoirienne, ont à l'occasion d'une cérémonie de retrouvailles organisée
en leur honneur par la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI)
remercié les autorités ivoiriennes pour avoir permis leur libération provisoire.
C'est pour quoi, leur porte-parole, Gilbert Marie Aké N'Gbo a par ailleurs
exhorté les autorités à œuvrer à ce que les autres prisonniers recouvrent la
liberté. « Mesdames et messieurs, en ce moment précis nos pensées vont vers nos
amis restés derrières, ceux qui sont encore dans les liens de la détention. Ce
n'est pas facile, nous sommes venus, c'est comme si nous avions une partie de
nous mêmes qui était restée là-bas. Tout se passe comme si on avait laissé en
prison une partie de nous mêmes. Je voudrais profiter de cette occasion,
demander à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons dehors pour continuer à
le faire pour que nos amis, toutes celles, tous ceux qui sont encore détenus
puissent retrouver la liberté, » a déclaré le premier ministre de Laurent Gbagbo
avant sa chute du pouvoir le 11 avril 2011. Le porte-parole est convaincu que la
libération de ceux restés derrière eux est possible. C'est pourquoi, Gilbert
Marie Aké N'Gbo demande aux autorités de se référer aux paroles bibliques. « Oui
cela est possible comme le disait l'ecclésiaste, tout ce qui est a été. Tout ce
qui sera a été. Il suffit d'avoir la grâce de lire et de comprendre les signes,
l'impact surtout en ces temps nouveaux. Je voudrais dire que comme ça on aura
une sorte de clôture, vraiment louons le seigneur, prions le seigneur pour que
ce qui a été soit. Vue que nos amis puissent recouvrer la liberté, » a-t-il
insisté. En dépit du temps passé en prison loin de leurs parents et proches,
Béchio, Mahan, Gloféi, Adjobi, Dallo, Zibrabi, et Aké N'Gbo, ne veulent pas du
tout garder rancune. Ils prennent plutôt la vie du bon côté, en témoigne les
propos de leur porte-parole. «Je voudrais vous rassurer mesdames et messieurs
que nous sommes sortis de la prison le cœur léger, le cœur en paix, parce que
nous sommes convaincus qu'en toute circonstances, l'amour triomphe de la haine.
C'est dans la paix et rien que dans la paix que la croissance intérieure se
développe et favorise la croissance en générale. Nous savons mesdames et
messieurs, qu'il est mieux de compter le bien et de pas compter le mal. C'est
pourquoi, nous avons le cœur léger, » a-t-il ajouté sans rancune, invitant à
nouveau ses camarades à louer Dieu afin que les autres prisonniers recouvrent
rapidement la liberté.




 




 




Attaques en Côte
d'Ivoire: des arrestations et beaucoup de questions





Connectionivoirienne.net 30/12/2012
– Le
procureur militaire Ange Kessy Kouamé a confirmé, ce vendredi dernier, plusieurs
arrestations dans le cadre de l'enquête sur les attaques des positions et des
camps des forces de sécurité en Côte d'Ivoire. Mais toutes les zones d'ombres ne
sont pas levées pour le moment. Il y a eu finalement beaucoup d'interpellations,
le 23 décembre, après une tentative déjouée de quelques infiltrés de s'emparer
de l'armement lourd du camp de gendarmerie d'Agban, en plein cœur d'Abidjan. «
Aujourd'hui, détaille le procureur du tribunal militaire Ange Kessy Kouamé, nous
avons arrêté six gendarmes. Un premier gendarme a été arrêté après l'attaque
d'Agboville, et également cinq gendarmes à Agban, sur les 42 personnes qui sont
pour le moment arrêtées. Pour l'attaque d'Agbaou et de Yopougon, nous n'avons
pas encore d'arrestations fermes. L'enquête est en cours pour déterminer d'où
sont parties les personnes, d'où ils viennent, d'où ils partent. » Noé, sur la
frontière ghanéenne en septembre, Abidjan, depuis cinq mois, Agboville, Bonoua...
toutes les attaques ont visé des positions militaires mais jusqu'ici elles n'ont
pas été revendiquées. « Ces assauts ne sont pas revendiqués. Ce sont nos
enquêtes qui nous permettront de déterminer les responsabilités », assure le
procureur Kouamé. Quel est l'objectif de ces attaques ? D'où viennent les
assaillants ? Où partaient-ils après avoir mené un assaut ? Qui les finance ?
Comment sont-ils armés ? Le parquet militaire espère avoir la réponse à toutes
ces questions. L'attaque du camp de gendarmeries de Toits-Rouges à Yopougon le
21 décembre dernier avait impressionné les autorités. L'assaut avait été mené
avec des lance-roquettes et des lance-flammes.




 




 




Côte d'Ivoire
cybercriminels: 3 banques délestées de près de 3 milliards Cfa




Agence Ecofin
30/12/2012 - Selon Stéphane Konan, le directeur de l'informatique et des traces
technologique (DITT), entre deux et trois milliards de FCfa ont été dérobées
dans trois banques ivoiriennes par des cybercriminels au milieu de l'année 2012.
Même si les hors-la-loi ont été arrêtés, la réussite de leur hold-up
informatique est la preuve que la cybercriminalité prend de l'ampleur dans le
pays. Pour que pareille situation ne se reproduise plus, la Côte d'Ivoire s'est
lancé dans la sécurisation de son secteur informatique. La traque de ceux qui
posent des actes répréhensibles sur le net a été ouverte. Elle menée par la
Plate-forme de lutte contre la criminalité (PLCC) mise en place sur instruction
du Ministère des technologies de l'information et de la communication. C'est le
fruit de la collaboration entre l'Agence des télécommunications de Côte d'Ivoire
(ATCI), la police nationale et le parquet. La gendarmerie et la Douane
pourraient s'ajouter à cette force anti-cybercriminalité. Mise en service en
2011, la PLCC peut être saisie par toute victime. Les requêtes peuvent êtres
faites par mail, fax, téléphone ou encore physiquement en se présentant dans les
locaux de la DITT. Près de 70 à 80 plaintes sont enregistrées par semaine




 




 




Côte d'Ivoire : Pour
wattao le diamant semble éternel





Connectionivoirienne.net
  31/12/2012 - La
réunification de la Côte d'Ivoire n'a pas mis un terme à l'exploitation
frauduleuse de pierres précieuses dans le Nord. Washington s'impatiente sur ce
dossier. Les Etats-Unis mettent une très forte pression sur le gouvernement
ivoirien concernant l'opacité régnant toujours dans la filière diamantifère du
pays. En août, l'ambassadeur américain à Abidjan, Philip Carter III, s'est rendu
personnellement sur les sites du Nord pour constater de visu l'absence des
services de l'Etat sur le terrain et la prolifération des orpailleurs
clandestins. Plus de seize mois après l'accession d'Alassane Ouattara à la tête
de la Côte d'Ivoire, les riches zones diamantifères de Séguéla sont toujours
sous le contrôle d'Issiaka Ouattara, alias Wattao. Ce dernier, ex-chef rebelle
propulsé numéro deux de la Garde républicaine par le président ivoirien,
prospère. Malgré une chute de la production diamantifère, après l'épuisement des
mines de Bobi et Diarabana, les recettes atteignent, selon les Nations Unies,
plus de 15 millions de dollars $ (7,5 milliards de Fcfa). Une somme qui échappe
totalement aux caisses de l'Etat. Alors que le secteur de Séguéla suscite des
convoitises dans la sous-région – des islamistes radicaux venus du Nord-Mali y
ont été repérés -, Washington a dépêché dans la zone plusieurs spécialistes des
questions minières. Comme gage de reprise en main, le ministre ivoirien des
mines, Adama Toungara, a missionné, fin octobre, plusieurs de ses collaborateurs
dans la région en vue de préparer un futur déploiement de son administration. Le
même ministre vient de mettre en place un secrétariat permanent chargé de
préparer le dossier d'adhésion de la Côte d'Ivoire au processus de Kimberley.
C'est l'une de ses proches, Fatimata Thes, qui en assure la direction.




 




 




Mali: réunion
extraordinaire à Abidjan des chefs d'état-major de la CEDEAO




Malijet
31/12/2012  - Les chefs d'état-major de la Communauté des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO) ont tenu, samedi à Abidjan, une réunion extraordinaire
consacrée à l'examen de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU,
autorisant le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA)
pour la reconquête de sa partie septentrionale occupée depuis juin dernier par
des groupes armés liés à "Al-Qaïda au Maghreb islamique" (AQMI). Réunis dans le
cadre de la 32ème réunion extraordinaire de leur Comité, les chefs d'état-major
de la CEDEAO ont également examiné les voies et moyens pour la mise en place de
cette force, dans la mesure où, à leurs yeux, la situation dans le Nord du Mali
constitue une véritable menace pour tous les pays de la sous-région. Eu égard
aux décisions qui ont été prises lors des dernières réunions extraordinaires des
chefs d'état-major de la CEDEAO et la décision du Conseil de sécurité des
Nations unies, a souligné le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, Soumaïla
Bakayoko, une intervention militaire est plus qu'urgente pour permettre la
reconquête du Nord Mali afin de préserver l'intégrité territoriale de ce pays et
partant, la paix dans la région. Les chefs d'état-major de la CEDEAO avaient,
lors d'une précédente réunion, donné leur aval au plan de déploiement de la
MISMA qui permettra la participation des pays de la sous-région à travers leur
contribution par des troupes. Un rapport sur la situation au Mali et sur le plan
de déploiement de la MISMA dans ce pays a été transmis dernièrement au Conseil
de sécurité de l'ONU. La réunion extraordinaire des responsables militaires de
la CEDEAO s'est déroulée en présence du ministre ivoirien délégué à la Défense,
Paul Koffi Koffi, et du ministre malien de la Défense, le colonel Yamoussa
Camara.




 




 




Burkina Faso : les
effets de la crise ivoirienne de plus en plus ressentis à Bobo-Dioulasso




AfriScoop.COM
28/12/2012 - Dans la seconde ville du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso, située à
environ 600 kilomètres au nord d'Abidjan, certaines activités tournent pourtant
au ralenti, à cause de la crise postélectorale que vit la Côte d'Ivoire depuis
le 28 novembre 2010. Le déclenchement de la première crise en 2002 en Côte
d'Ivoire avait déjà été durement ressenti dans la ville de Bobo-Dioulasso, et
aujourd'hui, la ville est frappée par les effets de la crise postélectorale dans
le pays voisin. La situation s'est aggravée ces derniers temps, suite à la
décision des autorités de Bouaké de stopper tout trafic reliant la deuxième
ville ivoirienne et Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire. Cette
mesure prise en Eburnie a entraîné dans la capitale économique du Faso, une
hausse des prix des produits importés de ce pays voisin, comme le savon ou
l'huile. Les marchandises ne rentrent plus comme de par le passé. Les bananes,
les avocats ou l'attiéké de la Côte d'Ivoire se font de plus en plus rares sur
les marchés. Face à cette situation, les vendeuses de ces produits diversifient
leur source d'approvisionnement, en s'orientant vers d'autres pays, ou en
fabriquant elles-mêmes certaines denrées comme l'attiéké. C'est du moins ce qu'a
laissé entendre Aïcha Kaloga, vendeuse de fruits à la gare ferroviaire de
Bobo-Dioulasso. "Certains des fruits que nous vendons viennent pour le moment de
la zone rebelle. Ils coûtent cher, mais nous n'avons pas le choix. Face aux
difficultés d'approvisionnement en Côte d'ivoire, nous allons acheter les
bananes ou les avocats à Orodara dans la province du Kénédougou ou encore à
Douna dans la Comoé. Les pommes de terre proviennent du Mali. L'attiéké, nous le
fabriquons nous-mêmes. Nous l'avons fait surtout pour les fêtes et Dieu merci,
tout a été acheté". Si les commerçants éprouvent des difficultés à
s'approvisionner en produits ivoiriens, il leur est également difficile
d'exporter vers ce pays voisin. Les vendeurs de volailles voient ainsi leurs
activités se ralentir, comme le souligne Rasmané Ilboudo : " La crise ivoirienne
joue beaucoup sur notre activité. Nous n'arrivons plus à y envoyer nos poulets.
Avant la crise, nous pouvions exporter 20 à 30 wagons. Mais aujourd'hui, nous
n'arrivons même plus envoyer plus de 2 wagons. Les poulets que nous parvenons à
envoyer ne s'achètent pas non plus. A Bobo-Dioulasso également, la volaille ne
s'achète pas. Les temps sont durs et nous ne savons pas où mettre la tête. Nous
espérons que les autorités de ce pays pourront nous secourir, sinon nous avons
d'énormes difficultés actuellement". Adama Bouro, secrétaire général de
l'Association des vendeurs de volailles de Bobo-Dioulasso ajoute : "Nous ne
parvenons plus à exporter nos poulets. Ceux qui y arrivent mettent plus de deux
semaines avant d'écouler leurs produits. Nous avons eu beaucoup de difficultés
dans notre activité ces derniers temps. Il y a la crise ivoirienne depuis 2002
qui ne favorise pas notre activité. A cela s'était ajoutée la grippe aviaire en
2008. Vraiment c'est dur". Adou Goro, un autre vendeur de poulet ne fait que
prier pour que la paix revienne en Côte d'Ivoire : "Nous prions pour que la
crise ivoirienne trouve rapidement une solution". La même prière a été formulée
par les acteurs de la filière bétail qui, eux, rencontrent relativement moins de
problèmes que ceux de la volaille. Malgré la crise, ils ont pu acheminer le 26
décembre 2010, 27 wagons de bétails. Selon Amadé Ouédraogo, membre de la
commission de suivi de la Confédération des fédérations nationales de la filière
bétail viande de l'Afrique de l'Ouest, les commerçants de bétail arrivent à
percer le marché ivoirien en ces temps difficiles, grâce à la force de
négociation du président de la Confédération, Issiaka Sawadogo. Amadé Ouédraogo,
par ailleurs trésorier général de l'Union provinciale des acteurs de la filière
bétail-viande du Houet, souhaite que la guerre finisse afin que les acteurs
puissent envoyer 200 wagons par mois comme de par le passé. Les commerçants ne
sont pas les seuls à subir les conséquences de la crise en Côte d'Ivoire. Les
transporteurs aussi traversent en ce moment des moments difficiles. L'affluence
n'est plus grande au port sec de Bobo-Dioulasso dont les premiers responsables
disent avoir constaté une baisse des activités. Certaines compagnies de
transport ont réduit leurs départs sur la Côte d'Ivoire. D'autres par contre,
ont carrément arrêté en attendant que la crise trouve solution. C'est le cas de
la Société ivoirienne des transporteurs de Ouangolo (SITO). Cette société
reliait chaque jour la ligne Bobo-Dioulasso-Abidjan. Mais Oumar Coulibaly, le
responsable de la gare de Bobo-Dioulasso dit avoir arrêté les départs depuis le
28 novembre, à cause de la situation dans ce pays voisin. "Quand tout va rentrer
dans l'ordre, nous allons reprendre la ligne", a-t-il relevé