REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 26 AOÛT 2013
Côte
d'Ivoire: vers la fin du bras-de-fer entre les ex-combattants et les autorités
(Xinhua.net – 25 août 2013) -
Les
ex-combattants de l'ouest ivoirien ont affiché leur détermination à aider le
gouvernement à aller à la paix, laissant entrevoir la fin du bras de fer entre
certains de ces anciens belligérants démobilisés et les autorités. "Nous nous
engageons à aider l'Etat à aller de l'avant. Nous invitons nos camarades à
renoncer aux manifestations et aux violences", a énoncé dimanche le délégué des
ex-combattants de l'ouest montagneux, Eugène Ban.
"Nous
étions certes lésés, mais tournons-nous vers nos responsables pour trouver une
porte de sortie", a ajouté M. Ban. Celui-ci a exhorté les ex-combattants
démobilisés à quitter la rue et à accepter de rentrer en famille, et surtout à
accepter les projets initiés par l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réinsertion (ADDR) à leur intention.
Les
mouvements de mécontentement des ex-combattants de la crise post-électorale
ivoirienne ont pris de l'ampleur ces derniers mois, et des manifestations de
jeunes réclamant leur réinsertion ont été successivement enregistrées dans
plusieurs régions du pays, dont notamment Korhogo (nord), Bouaké (centre) et Man
(ouest).
Les
autorités du pays ont maintes fois appelé les jeunes mécontents à la patience,
notant que ce programme qui devra prendre en compte plus de 64 000
ex-combattants est "lourd et coûteux". De source officielle, le programme de
démobilisation et de réinsertion va coûter 92 milliards de francs CFA (140
millions d'euros). [...]
Côte
d'Ivoire : le secteur du transport urbain menacé de paralysie
(Xinhua.net – 26 août 2013) -
Le
secteur du transport est menacé de paralysie dans la capitale économique
ivoirienne, Abidjan, en raison d'une grève de l'intersyndicale des organisations
professionnelles des transports annoncée pour lundi.
Selon
le porte-parole de l'Intersyndicale Adama Coulibaly, un préavis d'arrêt de
travail pour les taxis-compteurs et les minibus communément appelés Gbaka a été
déposé pour dénoncer "l'inaction" des autorités face à la concurrence déloyale
imposée par des taxis clandestins appelés "Woro woro banalisés". "Nous entrerons
en grève du lundi 26 au vendredi 30 août prochain, si rien n'est fait, et dans
le pire des cas, nous observerons une grève illimitée, si l'Etat ne répond pas à
nos revendications", a menacé M. Coulibaly.
L'Intersyndicale proteste contre la non-application d'un protocole d'accord
signé en novembre dernier par les propriétaires de véhicules particuliers
utilisés illégalement comme taxis intercommunaux, les exploitants et chauffeurs
de taxis compteurs et le ministère ivoirien des transports.
Ce
protocole d'accord fixait un délai de trois mois aux véhicules particuliers
assurant le transport à Abidjan pour se mettre en règle en se dotant des
documents administratifs nécessaires pour exercer dans le transport urbain.
"Neuf mois après, la situation demeure et aucune action vigoureuse n'a été
engagée par le ministère de tutelle", a dénoncé Adama Coulibaly.
Un
arrêté interministériel signé par les ministères de l'Economie et des Finances,
de la Défense, de la Sécurité et des Transports interdisait la circulation des
véhicules banalisés. Le 15 juillet, le gouvernement avait lancé une opération de
mise en fourrière des véhicules banalisés utilisés comme taxis. [...].
Côte
d'Ivoire : Le retour de Gbagbo est l'unique voie de la réconciliation, prévient
le FPI
(Koaci.com – 25 août 2013) -
Serait ce le dernier round de Kodjo Richard avant le retour aux manettes d'Affi
Nguessan? Le Front populaire ivoirien (FPI) affirme dans une déclaration dont
KOACI.COM a eu copie, signée de Secrétaire Général par intérim & Porte-parole,
que son leader, l'ancien chef d'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo est à la Haye «
parce qu'il a vaincu démocratiquement le candidat ami et protégé de Nicolas
Sarkozy et de la communauté dite internationale. »
Convaincu que c'est pour des raisons purement politiques que l'ex-chef d'Etat
est détenu a la Haye, le FPI exige sa libération immédiate et sans conditions,
ainsi que la relaxe pure et simple des personnes arbitrairement soumises à des
traitements inhumains sans aucune raison.
«Le
Front Populaire Ivoirien exige que la CPI tire courageusement la conséquence
logique de sa décision du 03 juin 2013 portant ajournement du procès de
confirmation des charges contre le président Laurent GBAGO, » lit-on dans cette
déclaration.
Dans
sa prise de position, la direction de la formation politique de Laurent Gbagbo
plaide pour un retour apaisé de tous les exilés issus de ses rangs.
«Le
Front Populaire Ivoirien reste convaincu que seul le retour du Président Laurent
Gbagbo en Côte d'Ivoire est l'unique voie de réconciliation des Ivoiriens pour
l'instauration d'une paix durable, » précise la direction actuelle du FPI.
Enfin
le FPI invite par conséquent l'UA, l'UE, la France, les USA, la Chine, la Russie
et toutes les personnes et institutions éprises de paix à œuvrer pour la
libération immédiate du président Laurent Gbagbo, bref rien de bien nouveau du
côté du FPI. [...]
Côte
d'Ivoire : 3 Officiers supérieurs en exil dans l'œil du pouvoir
(Koaci.com – 25 août 2013) -
Lt
Gouanou, capitaine Zady et le commandant Kacou Brou dit KB seraient activement
recherchés par le régime ivoirien pour atteinte à la sûreté de l'Etat, nous
apprend ce dimanche sous le sceau de l'anonymat une source sécuritaire du
ministère de la défense.
Selon
notre informateur, ces trois officiers supérieurs des ex FDS très actifs sous le
régime de Laurent Gbagbo et ce malgré les différents appels incessants lancés
par le Président de La République, Alassane Ouattara aurait décidé de faire
tomber coûte que coûte le pouvoir en place. On se rappelle que de nombreux
efforts ont été faits par les autorités dans le but de décrisper la situation
sociopolitique avec la libération des personnalités proches de l'ex président
Laurent Gbagbo.
Au
moment où tout le monde semble se diriger vers une réconciliation nationale
malgré quelques soubresauts, que des hommes en tenues exilés dans des pays de la
sous-région depuis le 11 avril 2011, manigances pour venir planter le couteau
dans la poitrine de la mère patrie.
Mais
l'autorité militaire en question nous rassure que tous les mouvements de ces
officiers seraient suivis par la plus haute hiérarchie dont le ministre de la
défense, Paul Kofi Koffi, après avoir localisé ces derniers. Les jours à venir
nous situeront sur le sort de ces déstabilisateurs, si ce n'est peut-être pas de
connaître les mêmes sorts comme l'on déjà connu certains ' 'putschistes''.