REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 23 JANVIER 2012

23 jan 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 23 JANVIER 2012



Côte d'Ivoire - L'Onuci condamne les incidents survenus au meeting du Fpi à Yopougon

Afreeknews L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) condamne énergiquement les incidents survenus samedi à Yopougon lors du meeting du Front Populaire Ivoirien (FPI) faisant de nombreux blessés.
L'ONUCI tient à rappeler son attachement à la liberté de rassemblement et d'expression, indispensable à la vie démocratique.
L'ONUCI invite le Gouvernement à prendre les mesures appropriées pour déterminer les circonstances de ces incidents malheureux, en identifier les auteurs pour les arrêter et les traduire en justice conformément à la loi en vigueur.
A ce sujet, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Bert Koenders, tient à réaffirmer que l'ONUCI reste disposée à assister le Gouvernement ivoirien dans la conduite des investigations pour éviter la répétition de tels faits fort regrettables.
L'ONUCI lance un appel au calme et exhorte les parties à éviter toute action qui pourrait accroitre la tension et faire dégénérer la situation.

Côte d'Ivoire : le FPI va porter plainte contre X

AfriSCOOP.Com - Le Front populaire ivoirien (Fpi, opposition) a décide de porter plainte contre X, suite aux incidents survenus samedi à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan, lors du meeting des partisans du président déchu Laurent Gbagbo, qui a fait au moins un morts et plusieurs blessés. « Nous savons que justice ne sera pas faite », mais « nous porterons plainte contre X. », a déclaré Michel Amani N'Guessan, secrétaire national chargé des questions de sécurité au FPI. Samedi, un meeting pro-Gbagbo qui s'est tenu à Yopougon a basculé dans la violence. Selon des témoins, le rassemblement se déroulait « dans la normalité » lorsque soudain des pierres lancées par une horde de jeunes hostiles ont commencé à atterrir sur le site du meeting. Selon une source diplomatique citée par l'Afp, « des jeunes du Rdr » (Rassemblement des républicains), le parti du chef de l'Etat Alassane Ouattara, ont lancé par vagues successives des pierres aux manifestants, qui ont ensuite répliqué. Le meeting a finalement pris fin dans la confusion, les organisateurs ayant demandé aux militants de rentrer face à la « nuée » de pierres. Pour Michel Amani N'Guessan, « cette barbarie montre que le pouvoir Ouattara est à la recherche de légitimité qu'il n'a pas de façon congénitale ». « Nous vivons à l'heure de la dictature naissante de Ouattara », a-t-il indiqué. « Le comité d'organisation (du rassemblement) confirme qu'une personne a succombé à ses blessures. Il y a également eu beaucoup de blessés », a déclaré pour sa part Laurent Akoun, secrétaire général du FPI. La mission des Nations unies (Onuci) a condamné les violences commises, et a invité « le gouvernement à prendre les mesures appropriées » pour en « déterminer les circonstances » et « en identifier les auteurs pour les arrêter et les traduire en justice ». Ni les autorités ni la police n'ont réagi dans l'immédiat. Après plusieurs mois de « mutisme », les responsables FPI avaient pris l'initiative de programmer un meeting en vue d'une « remobilisation des troupes ». Plusieurs rassemblements pro-Gbagbo, notamment à Abidjan, ont été émaillés de violences depuis la fin de la crise postélectorale, attribuées par le Fpi aux soldats des Forces républicaines (Frci) ou aux pro-Ouattara. L'incident de samedi souligne les tensions qui subsistent en Côte d'Ivoire neuf mois après l'arrestation de l'ancien président Laurent Gbagbo et l'accession à la présidence de son rival Alassane Ouattara au terme de plusieurs semaines de conflit

One dead after attack on Ivorian opposition meeting

Reuters World Service - Ivory Coast's main opposition party said on Sunday one of its supporters had died after a rally the day before was attacked by stone-throwing youths it said were linked to the government. The United Nations peacekeeping mission condemned the violence at a rally held on Saturday by the opposition FPI party, which was in power until last year. There was no immediate reaction from the government or the police. The incident highlights tensions in the world's biggest cocoa grower, whose contested 2010 election led to months of violence before the FPI's Laurent Gbagbo was removed from power, leaving President Alassane Ouattara in charge. ``The (rally's) organisation committee has confirmed that one person has died from his injuries. There were also lots of injured,'' said Laurent Akoun, secretary general of the FPI. Sylvain Miaka Ouretto, interim president of the FPI, accused Ouattara's RDR party of being behind the attack. ``It was sanctioned by those in power. They like violence and they are afraid of us expressing ourselves.'' The FPI, which ran Ivory Coast for over a decade and whose supporters were accused of rights abuses during the post-election conflict, largely crumbled after Gbagbo was arrested in April and boycotted the parliamentary election late last year. Several previous FPI meetings have been disrupted by youth suspected of being close to the RDR. The U.N. mission, whose forces helped pro-Ouattara fighters oust Gbagbo after he refused to cede power having lost the 2010 election, called on the government to find out who was responsible for the violence.
Ouattara has been praised for putting the West African state back on the road to recovery but the conflict, which killed more than 3,000 people, has left deep scars in the country, which was divided for much of the last decade.

Un mort dans l`attaque d`un meeting du FPI en Côte d`Ivoire

Reuters - Le Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé dimanche la mort d'un de ses partisans lors d'une attaque menée la veille à coups de pierres contre un rassemblement du principal parti d'opposition de Côte d'Ivoire. La mission des Nations unies (Onuci) a condamné les violences commises, selon le FPI, par des jeunes liés au gouvernement. Ni les autorités ni la police n'ont réagi dans l'immédiat. L'incident souligne les tensions qui subsistent en Côte d'Ivoire neuf mois après l'arrestation de l'ancien président Laurent Gbagbo et l'accession à la présidence de son rival Alassane Ouattara au terme de plusieurs semaines de conflit. "Le comité d'organisation (du rassemblement) confirme qu'une personne a succombé à ses blessures. Il y a également eu beaucoup de blessés", a déclaré Laurent Akoun, secrétaire général du FPI. Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du FPI, a accusé les partisans du RDR (Rassemblement des Républicains) d'Alassane Ouattara d'avoir inspiré cette attaque. "Ils aiment la violence et redoutent de nous voir nous exprimer", a-t-il dit. Le FPI, au pouvoir pendant plus de dix ans, dont les partisans ont été accusés d'abus lors des violences qui ont suivi l'élection présidentielle contestée de novembre 2010, s'est en grande partie effondré depuis l'arrestation de Gbagbo le 11 avril et son boycottage des élections législatives du 12 décembre. Plusieurs rassemblements du FPI ont déjà été perturbés par des groupes de jeunes gens soupçonnés d'être liés au RDR.

Côte d`Ivoire : Ouattara à Paris, les dessous d'une visite

Jeune Afrique.com - Le président ivoirien Alassane Ouattara est en visite officielle à Paris du 25 au 27 janvier. L'occasion de signer plusieurs accords et de rencontrer des personnalités françaises, au premier rang desquelles son ami Nicolas Sarkozy. Entretien avec le chef de l'État français Nicolas Sarkozy, visite à l'Assemblée nationale et au Sénat, diner en tête à tête avec les époux Sarkozy, rencontre avec le Medef... Le programme de la prochaine visite d'État en France (du 25 au 27 janvier) du président ivoirien Alassane Ouattara s'annonce chargé. Le président ivoirien devrait également signer un nouvel accord de défense, qui sera du même type que ceux récemment conclus par la France avec le Gabon et le Sénégal. Il prévoit notamment le stationnement de militaires (rebaptisés « éléments français de Côte d'Ivoire ») sur la base de Port-Bouët, mais pas d'intervention française automatique en cas de menace sur le régime ivoirien. Ouattara emmènera dans ses bagages une délégation d'une cinquantaine de personnes, dont plusieurs ministres, les gouverneurs de Yamoussoukro et d'Abidjan, le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) ainsi que des hommes d'affaires. À cette occasion, le partenariat entre Air France et Air Côte d'Ivoire ainsi que la reprise de la concession de l'Hôtel Ivoire par le groupe Accor pourraient être signés. Dominique Ouattara, la première dame, devrait rencontrer Carla Bruni et visiter un hôpital mère/enfant à Paris en compagnie de Nora Berra, secrétaire d'État à la Santé. Aussitôt achevé sa visite, le chef de l'État partira à Addis Abeba pour le sommet de l'Union africaine.