REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 05 SEPTEMBRE 2011

5 sep 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 05 SEPTEMBRE 2011







Côte d'Ivoire :
premier meeting public des partisans de l'ex-président Gbagbo




 





RFI Online

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En Côte d'Ivoire, le premier meeting public des partisans de
l'ex-président Laurent Gbagbo s'est déroulé à Koumassi, un quartier populaire
d'Abidjan le 4 septembre. Quelques centaines de militants du Front populaire
ivoirien (FPI), le parti créé par Laurent Gbagbo se sont rassemblés dans le
calme, « pour briser la peur », et demander la libération de leur leader,
expliquent les instances dirigeantes du FPI. Jules Yao Yao, député FPI de
Koumassi, est l'initiateur de ce premier meeting public des partisans de Laurent
Gbagbo, sous l'ère du président Alassane Ouattara. Drapé d'un pagne à l'effigie
de l'ex-président Gbagbo, il explique à RFI les raisons et les enjeux de ce
premier rassemblement des militants du FPI : « Depuis la crise les militants du
Front populaire ivoirien se sont terrés. Terrés, non pas par leur propre volonté
mais par la peur. Figurez-vous, que tout simplement parce que quelqu'un a porté
un tee-shirt avec l'effigie de Laurent Gbagbo, cela peut lui coûter la vie». «Et
je pense qu'à travers ce meeting, précise Jules Yao Yao, nous devions briser
cette peur en chacun de nous. Moi-même, j'ai donné l'exemple en m'habillant tout
en FPI pour montrer qu'à compter de cette date, on peut s'habiller FPI et
sortir. Et donc nous pensons que nous avançons. Ce premier meeting est une
incitation à tous les militants de faire fonctionner normalement le parti. Et
nous interpellons en même temps le pouvoir de faire en sorte que tous les
prisonniers, en tête Laurent Gbagbo, soient relâchés ». L'ancien président
Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l'ancien régime sont inculpés
et en détention préventive. Laurent Gbagbo a été arrêté par les forces
pro-Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, après quatre mois de crise, dont
deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.




 




Test à la
réconciliation nationale : Premier rassemblement sans heurt des pro-Gbagbo

 




Afriscoop -
Le parti
de Laurent Gbagbo le Front Populaire Ivoirien (FPI) a tenu dimanche après-midi
son premier rassemblement public dans la commune de Koumassi, au Sud d'Abidjan,
un quartier favorable à l'ancien président ivoirien. Mobilisation timide mais
rassurante pour l'avenir politique... Plus de peur que de mal chez les partisans
de Laurent Gbagbo qui depuis une semaine avaient convoqué un « meeting » à la
place public d'un quartier du Sud d'Abidjan, Koumassi. Le rassemblement a eu
lieu, tenant ses promesse avec une mobilisation acceptable eu égard à la
situation post-crise d'insécurité, avec la présence de haut cadre du parti
anciennement au pouvoir dont Michel Amani N'Guessan, l'ex-ministre de la Défense
de Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste d'AfriScoop. Aussi, le rappel des
troupes a ''débusqué'' des introuvables de la situation post-crise tel que
l'ex-ministre de l'Economie Justin Koné Katina de l'ancien chef d'Etat ivoirien.
Pas physiquement présent certes, il a communiqué ce qu'il convient d'appeler le
dernier message du moment du président déchu, le 11 avril 2010. « Le Président
Laurent Gbagbo me charge de vous dire qu'il a le moral très haut, et chose plus
intéressante, il continue de se considérer comme le président de la République
de Côte d'Ivoire. Il a dit qu'il ne négociera pas sur cette question. Il est le
Chef de l'Etat et toute la réconciliation doit se faire autour de cette
question. Il nous demande de rester mobilisés. Il nous fait entièrement
confiance », a-t-il transmis, via le mobile, aux militants du FPI. Rassemblement
preuve de démocratie aux yeux de l'ex patron de la Défense, Michel Amani N'Guessan
: « aujourd'hui la preuve nous est donnée que nous pouvons sortir. Nous allons
nous opposer et il n'y aura rien sous Alassane Ouattara ». Un processus de
réconciliation nationale a cours en Côte d'Ivoire pour lequel le président de la
République Alassane Ouattara a mis en place une Commission Dialogue Vérité
Réconciliation (CDVR) confiée à l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny.


 




Abidjan: premier
meeting public des partisans Gbagbo sous l`ère Ouattara




 




AFP


ABIDJAN, Les partisans de
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont organisé dimanche à Abidjan un
meeting, pour "briser la peur" et réclamer sa libération, une première depuis la
sanglante crise

post-électorale qui a conduit à son arrestation
le 11 avril.
Quelques centaines de
militants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par M. Gbagbo se sont
rassemblés dans le calme à Koumassi, un quartier populaire de la capitale
économique ivoirienne.
"Il faut briser la
peur en nous" a lancé Jules Yao Yao, député FPI de Koumassi, initiateur de cette
manifestation, habillé d`un pagne à l`effigie de M. Gbagbo.

"Nous demandons au chef de l`Etat (ivoirien)
Alassane Ouattara de libérer Gbagbo, parce que sans Gbagbo il n`y a point de
réconciliation en Côte d`Ivoire" a affirmé à l`AFP M. Yao, membre des instances
dirigeantes du FPI.
Interrogé sur des
rumeurs de déstabilisation du régime actuel, il a répondu: le "FPI est pour une
prise du pouvoir d`Etat par les urnes".

"Nous préférons la force des arguments à l`argument de la force"; a souligné
l`opposant.
Gbagbo a été arrêté par les
forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de
crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite
à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts. M.
Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont inculpés
et en détention préventive.

La démission inattendue le 11 juillet de Mamadou Koulibaly,
l`ex-numéro deux assurant l`intérim de la présidence du parti, a porté un coup
sévère au FPI, qui a dominé la vie politique et économique pendant une décennie.



Un nouveau camp
de réfugiés au Libéria




BBC Afrique Online -

Les Nations unies ont ouvert
un nouveau camp, devant accueillir près de trente mille réfugiés Ivoiriens, dans
l'Est du Libéria. Ce nouveau camp se singularise par sa taille: il peut
accueillir 27000 personnes, ce qui en fait le plus grand des camps ouverts par
le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Libéria. Il
devra contribuer à améliorer la protection et l'assistance pour les réfugiés,
dispersés dans 300 lieux différents, le long de la frontière, selon Adrian
Edwards, porte-parole du HCR. Dans ce camp baptisé PTP, les réfugiés recevront
une dotation mensuelle en nourriture et verront leur accès aux soins médicaux, à
l'éducation et à l'eau potable s'améliorer. Les réfugiés disposeront également
d'abris familiaux devant favoriser un plus grand respect de leur vie privée. Ce
camp est le sixième ouvert par le HCR à l'intention des personnes qui ont fuit
les violences qui ont éclatées en Côte d'Ivoire au lendemain de l'élection
présidentielle du 28 novembre 2010. Il sera le dernier que le HCR ouvre au
Libéria. L'agence onusienne espère que l'amélioration continue de la situation
sécuritaire encouragera davantage d'Ivoiriens à regagner leur pays. Au cours de
ces derniers mois, 70 000 personnes sont rentrées volontairement dans l'Ouest de
la Côte d'Ivoire. L'Onu estime à plus de 173 000, le nombre d'Ivoiriens qui ont
franchi la frontière avec le Libéria suite à la crise postélectorale. Plus de 26
000 autres auraient trouvé refuge dans douze pays de la région.




 




70,000 I.Coast
refugees return from Liberia: UN




Source: AFP
World News / English




DAKAR, Sept 3,
2011 (AFP) - About 70,000 Ivorians who fled the country's post-electoral
violence for Liberia have returned home in recent months, the UN's refugee
agency said. More than 173,000 Ivorians crossed into Liberia in the wake of
November polls which saw former president

Laurent Gbagbo

refuse to cede power to victor and new head of state Alassane Ouattara, the UN
estimates. "Up to 70,000 refugees are estimated to have repatriated to western
Cote d'Ivoire on their own in recent months," a statement said. The United
Nations High Commissioner for Refugees this week opened a sixth camp for 27,000
refugees who had been living with host communities in eastern Liberia. Gbagbo
and his wife Simone, in detention in northern Ivory Coast, were last month
charged with economic crimes following the conflict.