REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUD 22 SEPTEMBRE 2011

22 sep 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUD 22 SEPTEMBRE 2011







Le gouvernement
exhorte les Ivoiriens à œuvre "de toutes leurs forces" pour sauvegarder la paix




 




Xinhuanet -

Le ministre ivoirien de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio a exhorté mercredi
les Ivoiriens à œuvrer "de toutes leurs forces" pour sauvegarder la paix dans le
pays. Intervenant au nom du gouvernement ivoirien à l'occasion de la Journée
internationale de la paix célébrée au siège de l'Opération des Nations-Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), M. Ahoussou Kouadio a assuré que les Ivoiriens sont
disposés à relever ce défi. "Sans la paix, aucune œuvre humaine n'est possible",
a-t-il énoncé, estimant que la Côte d'Ivoire ne peut qu'accorder une importance
particulière à la célébration de la Journée internationale de la paix après 40
ans d'une stabilité politique et sociale ébranlée par une crise majeure. Jeannot
Ahoussou Kouadio a aussi salué la contribution de l'ONUCI pour le retour de la
paix dans le pays. Pour le représentant spécial adjoint du secrétaire général de
l'ONU en Côte d'Ivoire Arnaud Akodjénou, la Journée qui s'articule autour du
thème "Paix et démocratie, faîtes entendre votre voix" revêt une importance
capitale. "La démocratie se veut déterminante pour le respect des droits de
l'homme. Elle apporter l'espoir à ceux qui sont marginalisés, elle place le
pouvoir aux mains du peuple", a-t-il noté en substance. Faisant par ailleurs
lecture d'un message du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon à cette
occasion, M. Akodjénou a assuré que les Nations-Unies continueront d'oeuvrer
avec d'autres pour répondre à cette aspiration partagée qu'est la recherche de
la dignité, de la sécurité et des perspectives nouvelles. Pour sa part, le
porte-parole adjoint de l'ONUCI Kenneth Blackman a réitéré l'implication de la
mission onusienne dans le processus de paix en Côte d'Ivoire, et a annoncé le
début le 5 octobre prochain d'une campagne de sensibilisation et de promotion de
la réconciliation nationale et de la cohésion sociale à travers la ville
d'Abidjan.




 




Obama salue la
coopération avec Sarkozy sur la Libye et la Côte d`Ivoire




 




AFP -
Le
président des Etats-Unis Barack Obama a salué mercredi le partenariat de son
pays avec la France dans les dossiers de la Libye et de la Côte d'Ivoire, en
rencontrant son homologue Nicolas Sarkozy en marge de l'Assemblée générale de
l'ONU à New York. "Ce partenariat a été mis en évidence par le travail
extraordinaire que nous avons fait ensemble en Libye", a affirmé M. Obama, un
mois après la chute du régime de Mouammar Kadhafi face à l'avancée des rebelles
soutenus par les frappes de l'Otan. "Je veux remercier le président Sarkozy pour
son esprit de décision", a ajouté le dirigeant américain, qui s'exprimait face
aux journalistes au début de la rencontre avec son homologue. M. Obama a aussi
affirmé que la coopération entre Washington et Paris dans le dossier ivoirien
avait permis "d'installer au pouvoir le dirigeant dûment élu de ce pays",
Alassane Ouattara, après la capture en avril du président sortant Laurent Gbagbo
qui refusait de reconnaître les résultats de la présidentielle de novembre 2010.
Le président américain a également évoqué la nécessité pour son pays et la
France de coordonner leurs efforts dans la résolution du conflit
israélo-palestinien et les tentatives de relancer "une économie qui est encore
bien trop fragile".




 




Le camp Gbagbo
suspend sa participation à la commission électorale




 




Cyberpresse

- Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé mercredi qu'il
suspendait sa participation à la commission électorale, chargée d'organiser
d'ici mi-décembre des législatives pour parachever la normalisation du pays
sorti d'une grave crise politico-militaire. Le Front populaire ivoirien (FPI)
"suspend sa participation à toutes les activités de la Commission électorale
indépendante (CEI) sur toute l'étendue du territoire national", annonce son
secrétaire général Laurent Akoun dans un courrier au président de la CEI
Youssouf Bakayoko, daté de mardi et transmis à la presse. Le parti dénonce le
"mépris" du régime du nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara et son "refus" d'un
"dialogue républicain en vue d'examiner entre autres les questions concernant la
sécurité, la recomposition de la CEI, le redécoupage des circonscriptions
électorales". Selon le FPI, la commission récemment remaniée "consacre un
déséquilibre flagrant de l'institution en faveur" du camp Ouattara, "menaçant
gravement la garantie de la transparence et l'équité des élections". Le FPI, au
pouvoir durant dix ans, a laissé jusqu'à présent planer la menace d'un boycott
des législatives attendues au plus tard mi-décembre. Il est en pleine tourmente
depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) née du refus
de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
L'ex-président a été arrêté le 11 avril à Abidjan par les forces pro-Ouattara
appuyées par la France et l'ONU, à l'issue de deux semaines de guerre. Il est
détenu dans le nord du pays et inculpé de "crimes économiques". La plupart des
hauts cadres de son camp sont également détenus et inculpés, ou en exil dans des
pays voisins comme le Ghana.




 




Côte d'Ivoire : le
FPI de l'ex-président Gbagbo suspend sa participation à la CEI




 




 




RFI online

- Le FPI de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé le 21 septembre
qu'il suspendait sa participation à la Commission électorale indépendante,
chargée d'organiser d'ici mi-décembre des législatives. Le Front populaire
ivoirien dénonce le « mépris » du régime du nouveau chef d'Etat Alassane
Ouattara et son « refus » d'un « dialogue républicain en vue d'examiner entre
autres les questions concernant la sécurité, la recomposition de la CEI, et le
redécoupage des circonscriptions électorales ». Le Front populaire ivoirien,
parti de l'ancien président, Laurent Gbagbo, dénonce le déséquilibre flagrant de
la CEI en faveur du RHDP, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie
et la paix. Pour le FPI, la composition actuelle de la commission ne garantit
pas la transparence et l'équité des élections législatives prévues à la
mi-décembre. La CEI a été complétée récemment, mais sur le schéma défini par
l'accord de Linas-Marcoussis de janvier 2003. Déjà ultra-minoritaire parmi les
dix partis signataires, la crise postélectorale a fait perdre au FPI certains de
ses soutiens les plus actifs au sein de la commission. Par exemple, les
commissaires représentants les ministères concernés par les élections, comme le
ministère de l'Intérieur, ont été remplacés. Ils étaient pro-Gbagbo dans
l'équipe de l'année dernière, aujourd'hui ils ont été nommés par des ministres
entièrement dévoués à Alassane Ouattara. Les dirigeants du FPI affirment qu'ils
demandent un dialogue avec les plus hautes autorités du pays depuis plusieurs
jours et qu'ils n'ont aucune réponse. La suspension de leur participation aux
travaux de la Commission électorale est donc un moyen de pression, pour tenter
d'obtenir une discussion avec le nouveau pouvoir. Comme le confirme Laurent
Aknoun, secrétaire général du FPI. Réunie à Accra au Ghana le week-end dernier,
la direction du FPI ne s'est pas prononcée sur la participation ou non de
l'ex-parti présidentiel aux élections de décembre prochain.




 




Côte d'Ivoire: Le
FPI quitte la CEI




 




koaci.com -

Le Front populaire ivoirien (FPI) se retire de CEI en vue des prochaines
élections législative en Côte d'Ivoire, c'est en tout cas ce que nous apprenons
ce mercredi soir de la communication du parti de l'ancien despote ivoirien
Laurent Gbagbo. Raison de ce retrait, une accusation pure et simple de
parti-pris et de non transparence de cette l'institution chargée d'organiser les
élections en Côte d'Ivoire. En résumé, le FPI, peut être à l'image du passé
proche, estime tout simplement que la CEI est, tel un schéma qui se répète;
désormais aux ordres de Ouattara, ce qui bien évidemment provoque l'indignation
dans le camp du nouveau président. En effet, par l'intermédiaire d'une copie
d'un courrier transmis au président de la CEI Youssouf Bakayoko, daté de ce
mardi dont KOACI a eu un exemplaire, le secrétaire général du FPI, Laurent
Akoun, annonce le retrait du parti de l'organe chargée d'organiser les élections
dans lequel il s'était jadis honteusement illustré. "Le FPI suspend sa
participation à toutes les activités de la Commission électorale indépendante
(CEI) sur toute l'étendue du territoire national" peut on lire dans le courrier
qui par ailleurs fustige les nouvelles autorités selon eux de ne pas s'impliquer
pour un "dialogue républicain en vue d'examiner entre autres les questions
concernant la sécurité, la recomposition de la CEI, le redécoupage des
circonscriptions électorales". Selon nos informations, la réaction de la CEI à
l'annonce ce mercredi soir de la nouvelle balance entre fatalité, désolation et
incompréhension tout en s'articulant sur l'idée d'un retour progressif à la
raison. Aucun des cadres de la CEI joints ce mercredi soir n'acceptera cependant
de communiquer ouvertement pour le moment par voie de presse préférant
s'abstenir pur l'heure de tout commentaire. Toujours selon nos informations, la
sortie du radical Laurent Akoun serait loin de faire l'unanimité dans un parti
déshabillé qui peine à retrouver son audience. Déja, les premiers grincements de
dents des modérés du parti nous parviennent. Affaire à suivre...