REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU DIMANCHE 11 DECEMBRE 2011

11 déc 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU DIMANCHE 11 DECEMBRE 2011

Côte d'Ivoire/législatives : les opérations de vote peinent à démarrer à Abidjan


CRI - Les opérations de vote pour le scrutin législatif peinent à démarrer à Abidjan où, une heure après le début officiel prévu à 7H00 (locale et GMT), plusieurs centres de vote attendaient soit le matériel électoral soit les votants, a constaté Xinhua sur place. Dans la vaste commune de Yopougon, bastion de l'ex parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), une heure après le début officiel du vote de nombreux centres visités n'avait ouvert. Au groupe scolaire les Rodins, plusieurs agents électoraux étaient rassemblés devant l'entrée de l'école pendant que d'autres étaient à l'intérieur des salles de classe. "Nous attendons le commissaire général pour le démarrage des opérations", a indiqué un agent. Aucun dispositif sécuritaire particulier n'était visible, seul un policier était en fonction devant le groupe scolaire les Rodins au quartier Maroc de Yopougon. Au groupe scolaire Libanais du même quartier, les portails étaient clos et les agents patientaient par petits groupes devant l'établissement. A l'école Sicogi 5, les agents s'attelaient à installer les isoloirs. "Il y a un problème de bulletin de vote au niveau de la CEI (Commission électorale indépendante), nous allons donc commencer avec un léger retard", explique le président du centre de vote. A Koumassi, au Centre des métiers de la commune au sud d'Abidjan, les bureaux ont ouvert avec une trentaine de minutes de retard mais les agents électoraux présents, se tournaient les pouces attendant les électeurs, selon un agent électoral joint au téléphone par Xinhua. Quelque 5,7 millions d'Ivoiriens sont appelés pour élire 255 députés à l'Assemblée nationale. Le FPI, parti de Laurent Gbagbo, s'est retiré du scrutin et a appelé ses partisans à rester chez eux.

La Côte d'Ivoire élit son assemblée nationale

Les Echos - Les Ivoiriens ont commencé dimanche à voter à l'occasion d'un scrutin législatif qui devrait permettre à la coalition du président Alassane Ouattara de consolider son pouvoir dans le pays après une décennie mouvementée. C'est la première fois depuis onze ans que les électeurs ivoiriens élisent leur Parlement. (...) Cinq millions d'électeurs sont attendus dans les isoloirs. (...) La coalition pro-Ouattara, qui réunit son parti, le Rassemblement des républicains (RDR), et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), devrait s'imposer sans difficulté lors de ces législatives, d'autant que les partisans de Laurent Gbagbo, aujourd'hui traduit devant la Cour pénale internationale de La Haye pour crimes contre l'humanité, sont divisés. Le parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), se disant victime de discrimination de la part du nouveau pouvoir, a appelé à boycotter le scrutin. Une dizaine de ses membres ont rejeté cette consigne et se présentent comme candidats indépendants, ce qui leur a valu d'être exclu du FPI. Dans le quartier pro-Gbagbo de Yopougon, dans le nord d'Abidjan, les électeurs arrivent au compte-goutte dans certains bureaux de vote. D'autres sont encore déserts. "Tout est calme, nous attendons les électeurs", a déclaré Vanessa N'Dri, qui supervise un bureau de vote de Yopougon et n'a pas encore vu arriver un seul des 400 électeurs inscrits sur son registre. En raison de tensions et de violences persistantes dans le pays, particulièrement dans l'Ouest, l'armée ivoirienne, soutenue par les Nations unies, a été mobilisée pour assurer la sécurité du vote. A Gagnoa, ville natale de Gbagbo dans l'Ouest du pays, les tensions restent palpables au sujet du transfert à La Haye de l'ex-président. "Des SMS circulent dans la région pour demander aux gens de ne pas voter", a rapporté Joël Zadi, qui vit en périphérie de Gagnoa. [...]

Législatives ivoiriennes: "affluence timide, pas d'incident" (mission ONU)

AFP - L'affluence aux élections législatives de Côte d'Ivoire était "encore timide" dimanche matin mais "aucun incident" n'a été signalé, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la mission de l'ONU dans le pays (Onuci), Hamadoun Touré. "C'est calme, l'affluence est encore timide. Il n'y a pas d'incident porté à notre connaissance dans tout le pays", a-t-il déclaré, près de quatre heures après l'ouverture des opérations de vote à 07H00 (locales et GMT). Quelque 7.000 éléments de l'Onuci épaulent 25.000 membres des forces de Sécurité ivoiriennes pour garantir la sécurité lors de ce scrutin, censé permettre à la Côte d'Ivoire de tourner la page d'une décennie de troubles polico-militaire conclue par une meurtrière crise postélectorale. La mission de l'ONU certifie le scrutin législatif, tout comme elle l'avait fait pour l'élection présidentielle contestée de 2010. La coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée, en raison du boycott du parti de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI).

Côte d'Ivoire: Retour des chars de Licorne et de l'Onuci !

koaci.com - Comme pour rassurer et faire baisser la tension des plus inquiets, les forces de la communauté internationale en Côte d'Ivoire se sont redéployées à la veille du scrutin législatif. En effet, même si l'ambiance est calme à Abidjan et que tout s'annonce pour le mieux hormis l'indifférence de la population qui laisse supposer une forte abstention, les chars de licorne et de l'Onuci étaient de nouveau de sortie samedi dans la capitale économique. De Port Bouet à Cocody en passant par Yopougon ou Abobo, les patrouilles en arme se sont multipliées conformément aux engagements de la communauté internationale et des forces en présence sur le sol ivoirien pour assurer la sécurité de la dernière étape politique dans le chronogramme post crise des nouvelles autorités ivoiriennes. Cette dernière qui s'annonce plus que jamais comme une des garanties en direction des bailleurs sur lesquels compte Alassane Ouattara pour la relance économique de son pays. "On est là au cas où mais tout se passe bien et tout s'annonce bien, le plus dur est passé" nous livre un adjudant de la force licorne abordé à bord d'un camion de transport de troupe à un feu tricolore de Marcory, à Yopougon, ce sont des signes du pousse de soldats marocains, abordés dans le quartier des Toits rouges, de l'Onu qui nous seront adressés comme pour dire que tout va bien. Le président ivoirien a fait de la bonne tenue des législatives un point essentiel de son argumentaire auprès de la communauté internationale. Des Etats Unis à la France en passant pas la Belgique et le Nigeria, Alassane Ouattara a promis un nouveau départ après l'organisation sans encombre du premier scrutin post crise même si moins important et explosif qu'un présidentiel. [...]

Législatives-Côte d'Ivoire: Washington pour des élections pacifiques

Afrique en ligne - A la veille des élections législatives de dimanche en Côte d'Ivoire, les Etats-Unis ont demandé à tous les Ivoiriens de respecter le processus démocratique et de se rendre aux urnes dans le calme. Le Département d'Etat a publié samedi un communiqué dans lequel les Etats-Unis se sont engagés à aider la Côte d'Ivoire à renforcer sa démocratie, estimant que le succès des élections est un pas important pour l'évolution du pays. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), l'Union africaine, le Centre Carter et l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan déploieront des observateurs à travers la Côte d'Ivoire pour superviser le vote à l'invitation du gouvernement ivoirien. 'Les Etats-Unis appellent au calme tout au long du processus électoral et exhortent fortement tous les secteurs de la société à s'abstenir de toute violence ou intimidation de nature à perturber le processus démocratique', indique le communiqué. 'Nous saluons le rôle de la Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour son soutien logistique et sécuritaire apporté à ce pays durant ces élections. Nous espérons travailler avec le gouvernement et le peuple de Côte d'Ivoire pour la paix et le progrès durables de tous les Ivoiriens', ajoute le communiqué. Il s'agit des premières élections organisées dans ce pays d'Afrique de l'ouest depuis la fin de la crise provoquée par le scrutin présidentiel de l'année dernière. Le pays a été plongé dans des troubles qui ont fait au moins 3.000 morts, après que le président sortant, Laurent Gbagbo, a refusé les résultats du second tour remporté par son rival, Alassane Ouattara.

Législatives en Côte d'Ivoire: les opérations de vote ont débuté

Tribune de Genève - Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers en Côte d'Ivoire. Mais le scrutin est boycotté par le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI). Environ 5,7 millions d'inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour, qui doit permettre au pays de sortir définitivement d'une grave crise postélectorale ayant fait 3'000 morts entre décembre 2010 et avril 2011. Les bureaux de vote doivent fermer à 18 heures. Dans le bureau de vote installé à l'école primaire de la Cité Pailler, dans le quartier d'Adjamé à Abidjan, une dizaine d'électeurs seulement attendaient. «Je suis venu accomplir mon devoir citoyen», indique Sangaré Sanissi, un homme d'une quarantaine d'années. «Tu ne peux pas rester à la maison et dire que tu supportes un candidat sans le prouver». «C'est aussi pour tourner une page noire de notre pays, on est trop fatigués, il faut aller de l'avant», a-t-il ajouté. Lors du deuxième tour de la présidentielle contestée de novembre 2010, plusieurs dizaines de personnes attendaient dès l'ouverture de ce même bureau de vote. Dans un autre quartier d'Abidjan, à Koumassi, une très faible affluence a également été constatée. La coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée, faute d'adversaires de poids. Le taux de participation et la sécurisation du vote constituent deux importants enjeux, après une polémique sur la présence pendant la campagne auprès de certains candidats de militaires armés, sans accord préalable de leur hiérarchie et en violation de toutes les règles de neutralité.

Législatives en Côte d`Ivoire: début des opérations de vote

AFP - ABIDJAN - Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers 07H00 (locales et GMT) en Côte d'Ivoire mais sont boycottées par le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI), a constaté un journaliste de l'AFP. Environ 5,7 millions d'inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour, qui doit permettre au pays de sortir définitivement d'une grave crise postélectorale ayant fait 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011. Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00. Dans le bureau de vote installé à l'école primaire de la Cité Pailler, dans le quartier d'Adjamé à Abidjan, une dizaine d'électeurs seulement attendaient. "Je suis venu accomplir mon devoir citoyen", indique Sangaré Sanissi, un homme d'une quarantaine d'années. "Tu ne peux pas rester à la maison et dire que tu supportes un candidat sans le prouver". (...)

Législatives Côte d'Ivoire: On se presse pas pour aller voter

Koaci.com - Les près de 5,7 millions d'ivoiriens appelés à voter bouderaient ils les législatives? Alors que les files de votant étaient visibles aux premières heures devant les bureaux de vote d'Abidjan lors de la dernière élection présidentielle, le contraste est frappant ce dimanche matin, jour de vote législatif en Côte d'Ivoire. Le contraste est pour l'heure saisissant et laisse planer un fort taux d'abstention. En effet peu d'affluence et un calme général constaté par l'équipe de KOACI.com dans des bureaux de votes du Plateau, d'Adjamé et de Treichville dés 7hgmt, heure d'ouverture des bureaux de vote qui fermeront leurs portes à 17hgmt. "On peut pas dire que les ivoiriens se pressent pour venir voter" glisse un militant RDR de la commune du plateau alors que ce dernier tente de motiver un groupe de passant qui à l'évidence auront choisit de ne pas voter. A l'approche d'un de ces derniers, la réponse à notre question de savoir s'ils voteront ou non, est nette "On connait déjà le résultat, à quoi ça sert de voter?". Autre constat de taille, sur près de 10 bureaux de vote visités ce matin, seul 3 observateurs ont été aperçu et aucun service d'ordre, police, gendarmerie, onuci, licorne et Frci compris. En effet, en raison du boycott de l'opposition, tout indique, hormis quelques surprises possibles de candidats indépendants, que les 255 sièges de députés de la nouvelle Assemblée seront gagnés par le camp d'Alassane Ouattara. Pas de quoi apparemment à motiver les ivoiriens. Pour information, nous apprenons que ce dernier votera à midi dans une école de Cocody.

La Côte d'Ivoire tente dans les urnes d'en finir avec la violence

TF1 News - Au terme d'une semaine de campagne électorale violente, marquée par cinq morts, les Ivoiriens ont commencé à voter dimanche matin pour élire leurs députés. Un vote pourtant censé mettre fin aux violences, et clore la crise post-électorale de 2010-11. Mais il est boycotté par le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, jugé en ce moment-même par la Cour pénale internationale. Et son absence pousse ses partisans à juger qu'un tel scrutin n'est qu'une mascarade. Faute d'une figure capable de relever le flambeau dans le camp Gbagbo, la coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée.
Les principaux enjeux tournent donc autour de la participation (l'appel au boycott sera-t-il suivi ?) et des risques de débordements et de nouvelles violences. Pas moins de 150 observateurs internationaux et 3000 observateurs ivoiriens ont été mobilisés pour scruter ce vote à haut risque. Les résultats sont attendus en milieu de semaine. Pour assurer la sécurité des opérations de vote, 25.000 membres de forces de l'ordre ivoiriennes veillent. Ils sont épaulés par 7000 éléments de la mission de l'ONU (Onuci), dont les véhicules blindés se sont déployés dès samedi sur les axes stratégiques d'Abidjan. Les principales inquiétudes portent sur l'ouest du pays, théâtre des pires tueries, essentiellement inter-communautaires, lors de la crise post-électorale qui avait fait 3000 morts. [...]

Ouattara veut normaliser la Côte d'Ivoire par les urnes

Le Figaro - Certains saluent par avance «une étape dans la réconciliation», d'autres, moins optimistes, redoutent une «confiscation du pouvoir» par les partisans d'Alassane Ouattara. Sept mois après l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo et le dénouement d'une crise postélectorale qui a fait plus de 3 000 morts, près de 5,7 millions d'Ivoiriens sont appelés à élire ce dimanche leurs 255 députés. La campagne, qui avait démarré dans le calme, a paru se tendre en fin de semaine, émaillée d'incidents tant à Abidjan qu'ailleurs dans le pays, où des violences ont entraîné la mort de cinq personnes. Quelque 7 000 Casques bleus doivent épauler ce week-end les 25.000 gendarmes chargés d'encadrer le scrutin. Ces législatives, les premières organisées depuis 2000, doivent, dixit un ambassadeur européen, consacrer la «normalisation politique» de la Côte d'Ivoire après une décennie de crise. Le Rassemblement des républicains (RDR) du président Ouattara et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui se présentent en ordre dispersé après avoir affronté main dans la main le camp Gbagbo à la présidentielle de décembre 2010, semblent assurés de dominer la future assemblée. Face à eux, en effet, le Front populaire ivoirien (FPI) du président déchu a décidé de boycotter les élections pour protester contre son transfèrement devant la Cour pénale internationale. À cet égard, et bien que certains militants pro-Gabgbo présentent des candidatures indépendantes, «on peut d'ores et déjà affirmer que le scrutin n'aura pas été à la hauteur de la nécessaire réconciliation entre Ivoiriens des deux camps», regrette Richard Banégas, politologue à l'université Paris-I. «Crise de la citoyenneté» Ces derniers mois, la priorité accordée au redémarrage économique du pays semble de fait avoir éclipsé le défi de la reconstruction politique. Les traces des combats ont été effacées et de vastes chantiers ont été engagés, telle la construction du pont Henri-Konan-Bédié, qui enjambera dans deux ans la lagune d'Abidjan. «L'accent mis par le président Ouattara sur le retour de la confiance a entraîné l'afflux de nombreux investisseurs», se réjouit Nicolas Djibo, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire. Malgré la mise en place rapide d'une commission dialogue, vérité et réconciliation, le bilan politique du nouveau régime est plus contesté. L'incarcération de nombreux proches de Laurent Gbagbo est régulièrement critiquée par les cadres du FPI, qui ont annoncé leur retrait du processus de réconciliation après le transfèrement de leur champion à La Haye. Leur défiance est attisée par la lenteur des procédures judiciaires engagées contre les pro-Ouattara soupçonnés d'avoir commis des exactions. La reconstruction de l'armée ivoirienne, compliquée par la méfiance et les frustrations qui opposent les combattants issus des deux camps, est également en panne. «C'est même le talon d'Achille du président Ouattara», grimace Nicolas Djibo. (...) Dimanche, les observateurs de ce scrutin qui, jusqu'aux derniers jours, semblait ne pas déchaîner les passions, auront les yeux rivés sur les chiffres de l'abstention. [...]