Liste électorale ivoirienne: l'opposition d'accord pour une "vérification", AFP,
7 juin 2010-
L'opposition ivoirienne a accepté une "vérification" de la liste provisoire des
votants, qui était depuis plusieurs mois un point de blocage du processus censé
conduire à une présidentielle reportée depuis 2005, a-t-on appris lundi de
sources concordantes. Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré samedi
l'ex-chef du gouvernement Alassane Ouattara et lundi l'ancien président Henri
Konan Bédié, tous deux leaders de l'opposition et rivaux du président Laurent
Gbagbo au prochain scrutin. Il leur a soumis la "méthodologie" adoptée vendredi
par les techniciens du

processus électoral pour éliminer les "fraudeurs" de la liste. M. Ouattara "est
d'accord avec les propositions qui lui ont été faites et il souhaite que tout
soit mis en oeuvre rapidement", a-t-on appris auprès de son entourage. Niamkey
Koffi, porte-parole de M. Bédié, a indiqué à l'AFP que la "clarification" ne va
pas concerner toute la liste provisoire comportant environ 5,3 millions
d'inscrits, mais seulement quelque 1,7 million de cas parmi lesquels le camp
présidentiel soupçonne des "fraudes".

"Nous
avons accepté le principe de la vérification de cette liste restreinte", visant
à s'assurer que ces inscrits sont enregistrés à l'état-civil et donc ivoiriens,
a-t-il souligné. Les deux chefs de l'opposition ont également accepté de prendre
part à une rencontre avec M. Gbagbo. Elle est prévue "cette semaine", a déclaré
M. Soro à l'issue de son entretien avec l'ex-chef de l'Etat. Bloqué depuis le
début de l'année, le processus électoral a repris le 17 mai avec la relance du
traitement des contentieux sur la liste provisoire dite "grise", où figure
quelque 1,033 million de "cas litigieux" qui devaient apporter la preuve de leur
nationalité. Cette opération s'est achevée samedi (...)

L'ONUCI et la Force Licorne se sont rencontrés aujourd'hui – Afreekelection.com,
7 juin 2010-
Le Général Autran : « Le point clé de cette sortie de crise reste les élections.
Il ne faut pas voir les élections comme la fin d'un processus, mais bien comme
l'ouverture sur l'avenir »,
Le
Commandant de la Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
le Général Abdul Hafiz, s'est entretenu lundi au siège de la mission onusienne
avec le Commandant de la Force Licorne, le Général Francis Autran.

Le Général Autran, qui quitte la Côte d'Ivoire après y avoir
passé six mois à la tête de la Force Licorne, était venu faire ses adieux à son
homologue de l'ONUCI.
Il a exprimé sa
satisfaction d'avoir noté, pendant son séjour en Côte d'Ivoire, des avancées du
processus.

Toutefois a indiqué le Général Autran, « comme nous sommes au terme du
processus, « les avancées se font petit pas par petit pas ; c'est difficile,
mais on ne peut que les encourager car c'est une des clés de sortie de crise
pour le pays ». Il a rappelé que le désarmement et la réunification sont
l'affaire des Ivoiriens eux-mêmes à travers une implication totale des Forces
Armées des Forces Nouvelles, les Forces de Défense et de Sécurité de Côte
d'Ivoire.
Les forces impartiales – la Licorne et l'ONUCI - qui accompagnent
ce processus, a–t-il rappelé. « Nous les encourageons, nous contribuons à ce que
le pays sorte rapidement de la crise, à ce que les conditions soient en place
pour que les élections aient lieu en toute sécurité comme il se doit dans une
démocratie », a-t-il ajouté.
Il a
 exhorté les Ivoiriens à croire à la sortie de crise car, a-t-il dit, l'avenir
se prépare dès à présent. « Le point clé de cette sortie de crise reste les
élections. Il ne faut pas voir les élections comme la fin d'un processus, mais
bien comme l'ouverture sur l'avenir, sur la reconstruction du pays, la relance
économique, l'unité retrouvée et la paix à laquelle toute la population
ivoirienne aspire pour prospérer », a dit le Général Autran.

Côte
d'Ivoire : les étudiants exhortés à "tourner le dos" à la tricherie, 7 juin
2010-
Le ministre ivoirien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Cissé Ibrahim Bacongo a exhorté lundi les étudiants ivoiriens à "tourner le dos"
à la tricherie. Le ministre qui adressait un message aux étudiants des Grandes
écoles de l'enseignement privé de Côte d'Ivoire s'est dit déterminé à faire
valoir le mérite. "Notre système éducatif est en déprime totale. Il faut savoir
qu'en entreprise où vous serez amenés à travailler, une chose n'est pas
tolérable: la triche", a-t-il averti. "En cas de triche dans une entreprise, la
sanction qui s'en suit est le licenciement sans droit", a ajouté M Cissé
Bacongo, estimant que le seul gage de réussite est le travail. Pour le ministre,
les enseignements se déroulent certes dans des conditions parfois difficiles
telles que les effectifs pléthoriques et le manque de matériel didactique, mais
"cela ne doit pas amener les étudiants à choisir la voie de la facilité". "Notre
pays a besoin de jeunes cadres compétents et bien formés pour assurer la relève
dans tous les secteurs. Vous devez vous armer de courage et de volonté.", a-t-il
recommandé en substance (...)

Une délégation du congrès américain a séjourné en Côte d'Ivoire, Panapress, 7
juin 2010-
Une délégation du Congrès des Etats-Unis a quitté Abidjan jeudi pour poursuivre
une tournée en Afrique de l'ouest, a appris la PANA, de source diplomatique dans
la capitale économique de la Côte d'Ivoire (...)